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Holy Virgin vs. the Evil Dead

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 1.88/5

vos avis

8 critiques: 2.56/5

visiteurnote
Guesar 4.5
Epikt 3.25
Phildu62 3
Fred30 2.5
- 2.5
Manolo 2
Chang La Rage 1.75
pikoti 1


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Film culte de la serie Z HK

Film d'aventure New Wave et fauché, FX pourris, combats cablés et Donnie yen en bonus... Presque aussi fort que du Lam Nai Choi....

19 septembre 2004
par Guesar


Trash 6 en 1

Hum hum... le plus dur va être de résumer tout ça. Le film commence alors que le héros joué par Donnie Yen (un prof d’université apparemment) fait un pique-nique avec ses étudiantes et que tout d’un coup la (pleine) lune devient rouge (mon dieu !). C’est alors qu’un gros démon sort de terre, vole dans tous les sens et zigouille toutes les demoiselles et laisse Donnie KO. Dur dur d’expliquer ça à la police qui le considère comme principal suspect. Il sort quand même en payant sa caution, mais a grand peine à mener son enquête tout en étant dans le collimateur de la justice. Par dessus le marché, Donnie se fait cocufier par un des flics (tant qu’à faire ; ça sert à rien mais c’est l’occasion d’une scène de cul supplémentaire, c’est toujours ça de pris). Mais cela ne l’empêche pas de découvrir que tout cela est lié à une étrange divinité indochinoise, la déesse de la lune. Enfin, j’ai pas tout compris sur le coup, c’est une déesse mais elle a des moustaches et en fait c’est un mec.

J’avoue de base ne pas être super doué pour les résumés mais là ça dépasse vraiment mes capacités. The Holy Virgin vs the Evil Dead est en effet au cinéma ce que Dash super méga + alpha est à la lessive en poudre : du 6 en 1. Ça commence tout gentiment comme un bon Cat III des familles, avec enchaînement sans complexe de scènes de cul et de gore, ça fait toujours plaisir, y a du téton et ça éclabousse. Puis le film devient une sorte de film d’enquête alors que les héros essayent d’en découvrir d’avantage sur cette fameuse déesse au système pileux développé. Honnêtement, ce passage est @!#$ comme la mort. Mais qu’on se rassure, le film bifurque une nouvelle fois, on se retrouve je ne sais pourquoi au Laos, dans une jungle qui serait pas du tout déplacée dans un film de cannibale rital des années 70, pour assister à un Wu Xia Pian avec cascades câblées, le combat d’une princesse guerrière volante au sabre magique qui lance des éclairs (glop !) contre le gros démon du début. Ça commence dans la jungle et ça se termine dans des ruines, dans lesquelles la belle atomise le gros pas beau à grand coup de flèches explosives (re-glop !). Arrivé à ce niveau on pense en avoir pris pour son grade, mais c’est sans compter la folie furieuse des scénaristes qui nous parachutent au beau milieu de tout ça une sorte d’organisation mafieuse qui kidnappe une copine de nos héros, parfaite occasion pour une splendide bataille à la mitraillette comme dans James Bond (mâtiné de kung-fu, ça va sans dire). Au beau milieu de cette bataille on trouve le moyen de se trouver dans une grotte (@!#$ ! encore loupé un épisode !) et confronté à toutes une batterie d’animaux exotiques (au choix : panthère, tigre, piranhas, crocodiles,...) qui ne servent absolument à rien, si ce n’est à l’exotisme, passage obligé de tout nanar qui se respecte. Suit alors un émouvant passage karaoké alors que nos héros s’enfoncent dans la jungle avant d'aller tataner le démon.

C’en est déjà trop pour n’importe quel cinéphile lambda, mais sachez que ce n’est pas fini. En effet, la scène finale, dantesque, ne propose pas moins qu’un gros panaché de tout ce qu’on a pu voir jusqu’à présent ! Au menu donc, une cérémonie sacrificielle avec à nouveau des filles à poil et de la tripaille arrachée, le retour de la princesse et de son sabre éclair magique et encore des gun-fights ! Les héros se démerdent même pour nous dégotter une mitrailleuse et un lance-flammes ! Qu’est ce que c’est bon !

Mais The Holy Virgin vs the Evil Dead ne serait rien sans sa mise en scène exceptionnellement naze, compilant pour notre plus grand bonheur tous les poncifs du genre voir même plus qu’il n’en faut pour être tout à fait honnête. Les amateurs de « vlan ! pouf ! paf ! » à chaque coup de latte seront servis, de même que ceux qui ne jurent que par les bastons en accéléré, méthode que le réalisateur ose même utiliser pour les gun-fights ce qui provoque chez le spectateur réceptif un bonheur proche de l’orgasme. N’oublions surtout pas les effets spéciaux démentiels, le must étant les flammes vaguement numériques qui passent devant les personnages au lieu de rester tranquillement au dernier plan, mais les filtres rouges font toujours leur effet, de même que les éclairs roses de l’épée magique et les yeux électriques lumineux du démon, summum du kitch horrifique. Et je ne parle même pas de la gerbe colorée qui accompagne la désintégration du monstre, grand moment psyché.



25 juillet 2006
par Epikt


Z

un gros classique du bis HK: aventure au cambodge, des cables, des femmes a poil, un budget minimal, une statue minable..on se marre bien! a voir rien que pour le plus beau plaqué de l'histoire du cinéma! du BONHEUR!!

22 septembre 2004
par -


Difficile de juger un tel film. Drelium et Epikt ont bien développé les points forts et les faiblesses de cette production presque autant barrée que fauchée. Ce qui m'a le plus surpris (et du coup décu) c'est ce casting de kickers pour un tel film. A la place de Donnie Yen, Ben Lam et Ken Lo, on aurait tout aussi bien pu avoir Elvis Tsui, Anthony Wong et Simon Yam, et on ne se serait pas senti trompé sur la marchandise. Les scenes d'action ne sont pas bien nombreuses avant le final et le festival de scenes de nues est aussi peu excitant que totalement gratuit.

14 novembre 2007
par Manolo


Plus un navet qu'un nanar.

Ayant lu de très bonnes critiques de ce film, je m'attendais à un film de la veine de ceux du maître (je veux bien sûr parler du grand nam nai choi), or on en est très très loin. Chez le maître, toute notion d'ennui est exclue, le divertissement prime. Le maître est généreux. Il veut toujours en donner plus à son public. Holy virgin, en plus d'être ultra cheap, est soporifique. Il n'y a que très peu de scènes sympathiques. Sympathiques parce que loin d'être transcendantes ou jouissives. Les combats? Quelques coups de pieds par ci par là, on s'en doutait, mais ils sont tellement rares... Enfin les quelques passages où ça se frittent restent suffisament bourrins pour satisfaire. Les effets speciaux frisent l'insulte. Ici on n'est pas dans le bricolage, mais dans le je m'en foutisme. Le rythe? Effrayant.... que de longs moments... Heureusement que Donnie nous gratifie d'une de ses pires prestations, secondé par un Ben Lam qui y croit à fond... En bref, à voir une fois, en faisant avance rapide à de nombreuses reprises...

15 novembre 2007
par Chang La Rage


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