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-/5

moyenne
2.76/5

Holy Virgin vs. the Evil Dead

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Anel 2
drélium 1.75 Mauvais nanar.
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Mauvais nanar.

Guesar se sent un peu seul. Je m'en vais lui tenir compagnie même si il est rigoureusement impossible pour moi de mettre une telle note pour cette chose qui ne décolle vraiment que dans la dernière demi-heure sans jamais atteindre un vrai plaisir significatif.

Nous sommes en présence d'un pseudo cat III. Pseudo car tant niveau érotisme que niveau déviance morale, ça pousse vraiment pas loin. Le titre augurait pourtant un bis qui déchire mais on en est loin au final. Toute la première partie du film est bourrée de dialogues somnifères et tire vers le le navet sans surprise.

Donnie Yen et son frère (dans le film), puis un flic très mâle et sa fiancée enquêtent sur des meurtres en série de vierges où il n'y a rien à découvrir puisqu'on a déjà vu le démon à l'oeuvre dès la première scène. Donnie a assisté au premier carnage du démon suceur de vierge (dans le cou, ne vous y trompez pas) et est accusé à tort. Il jure que la lune est devenu rouge et qu'un démon s'est jeté sur les malheureuses. Le flic ne le croit pas mais changera vite d'avis lorsque sa petite amie se fera kidnapper par le démon sous ses yeux. Après une heure de palabres et d'apparitions très, très succintes du démon et sans autre transition, on se retrouve au Laos où la princesse d'une tribu locale aidera nos enquêteurs à délivrer la jeune prisonnière, dénicher et combattre le psychopathe grâce à une épée dorée sacrée. Ce démon est en réalité dirigé par un gourou local se prétendant dieu de toutes les mères.

C'est à partir de ce changement de décor que deux scènes finales vont s'enchaîner et enfin relever quelque peu le niveau. La première scène est une attaque de la villa du gourou par Donnie et le flic pour délivrer la jolie kidnappée (qui n'a rien d'une vierge d'ailleurs). Une attaque dans le pur style "Commando" où Donnie et son nouveau pote kickent et mitraillent armés d'un M16 et font pleuvoir les sbires. Deuxième scène finale plus déviante (enfin !), l'attaque de la villa ayant échouée, le gourou entâme la cérémonie finale qui doit libérer le potentiel du démon. Pour se faire une bonne douzaine de vierges nues jouent les potiches alors que la fiancée kidnappée et hypnotisée est promue reine de la soirée. C'est à ce moment que Donnie et son pote allument tout le monde dans un joyeux boxon où la vingtaine de jeunes filles dénudées passent et repassent devant la caméra en jouant merveilleusement la panique. De son côté la princesse et son épée/fouet laser corrigent le démon dans un combat câblé vite ficelé pas dénué de rythme.

Malgré sa jolie rage, ses attaques volantes et ses yeux parsemés d'éclairs verdâtres typiques SFX HK 80's, le démon en question n'a rien de bien méchant, encore moins de surprenant. Sporadiquement, il suce les cous juste quelques secondes sans une marque ni goutte de sang. De plus, lorsqu'il daigne enfin attaquer, la nuit le plus souvent, la lune devient rouge. Un gros filtre rouge baveux gâche alors encore plus ses rares apparitions. Il ne viole pas, ne molleste que très légèrement et fait preuve de beaucoup trop de retenu pour un psychopathe de son envergure. Pour exemple, une bibliothécaire aide à l'enquête pendant un moment puis elle disparaît, tuée par le démon lors d'une scène où, apparemment, elle se fait décapiter. Apparemment puisqu'on ne voit rien encore une fois. Le plan coupe net au moment où le bras du démon est sur le point de faire voler la tête (censure ? je ne crois pas). Bref, tout cela se déroule sans que rien ne saute vraiment à la face comme dans un Nam Lai Choi ou un Herman Yau.

La première scène où le démon attaque une bande de jeunes filles qui font la fête apportait l'espoir d'un bon trip même si le filtre rouge gâchait déjà tout. Mais non.

Le mémorable plat dans la piscine de la scène d'intro, les deux ou trois moments chauds extrêmement courts et flasques, les quelques trop rares combats speedés et surtout les deux attaques finales sont sympas mais on reste à 1000 lieux de l'indispensable, à mon avis. A réserver aux gros accros du bis et aux amoureux de Donnie Yen qui veulent le voir dans un "cat III".

22 septembre 2004
par drélium


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