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La jeunesse de la bête

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 4.1/5

vos avis

28 critiques: 4.09/5

visiteurnote
Chip E 3.5
Illitch Dillinger 4
Samehada 3.75
Mounir 4
Pikul 4
Cuneyt Arkin 4
Bastian Meiresonne 4
Killdonalduck 4.25
mattMAGNUM 4.5
White Snake 4.75
Iron Monkey 5
X27 4.5
Christian D 5
750XX 3.75
893 4.5
hkyume 4
Hojo 4.5
SuperDurian 3.5
k-chan 4.5
lo sam pao 3.75
Omerieux 3.75
Qumran 4
Anel-kun 4
Scalp 3
Secret Tears 3.5
seijûrô hiko 4.5
TsimShaTsui 3.75


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Un polar suzukien, tout est dit

Dans ce film, tout Suzuki ou presque! Dans ce film Suzuki impose ce qui est sa marque: une rigueur au delà de la rigueur. Son film a l'air décousu, bordélique, érratique, certes. Mais ce n'est pas là où on la cherche généralement qu'il faut trouver la logique. Cette logique elle est dans l'enchainement des images, la rhapsodie des images qui défilent, s'appellent les unes les autres. Au delà de la logique de l'image il n'y a rien d'autre qui vaille, pas la chronologie, la vraisemblance, la psychologie. Il ne faudrait pas croire que le cinéma soit autre chose qu'un jeu, qu'un assemblage plus ou moins subtil s'éléments homogènes ou hétérogènes au choix, un jeu de semblables, de contraires, qui s'attirent, se repoussent,... le temps des biographes, des psychologues, n'intéresse pas Suzuki, il n'y a que le temps cinématographique, ce vase clos où se joue une comédie dont on n'est pas sur qu'elle soit bien sérieuse, dont on ne sait pas si elle doit nous abuser ou non. Le cinéma comme jeu (amusement sérieux comme disait Platon) tel est l'art de Suzuki, sa vanité, sa beauté tout simplement.

31 août 2006
par Cuneyt Arkin


Dirty Joe !!!

D'entrée du film, l'on est frappé par l'extrême violence dont fait preuve le film. Des passages à tabac d'apparents citoyens innocents par le héros du film. Autant le personnage est difficilement cernable, autant l'intrigue ne se dévoile qu'au fur et à mésure. Il faut savoir se laisser emporter par le tourbillon d'images, jeux de mise en scène visuelles et auditives somptueux et le scénario habile. Scénario fortement marqué par le "Yojimbo" de Kurosawa, qui sera repris plus tard par Sergio Leone ("Pour une poignée de Dollars"), qui va fortement inspirer son acteur principal, Clint Eastood, dont le personnage de "Dirty Harry" ressemble étrangement ... à celui de Joe Shishidoe dans le film présent. Le cinéma est un univers merveilleux ! Suzuki a réussi là un polar nerveux, jusqu'au boutiste et ayant des années d'avance sur tout ce qui se faisait au cinéma jusque-là. Très, très bon !!!

22 décembre 2003
par Bastian Meiresonne


un seul mot: extraordinaire!!!

ce film est un des grands aboutissement de suzuki,indéniablement.... un mélage-pour ceux qui ne connaissent pas- de melville, du "kiss me deadly" de aldrich et d'inventions visuels et scénaristiques démentes!!

13 juillet 2003
par mattMAGNUM


Détective, gansters et petites pépées

Un vrai film de gangsters digne des grands films-noirs américains des années 40. Jo Shishido en Cagney/Bogart, une ambiance pop-art à la stylisation quasi underground, de la bagarre, de l'humour, tout ça accompagné d'une musique jazzy du meilleur goût. Le style Suzuki à son apogée.

13 mai 2003
par Iron Monkey


EXCELLENT

C'est le premier film de Suzuki Seijun que je voyais et franchement je n'ai pas été déçu . Pas de temps mort, le film nous tient en haleine du début à la fin . Bref on ne s'ennuie pas une seconde ; maintenant il ne me reste plus qu'à regarder les deux autres films du coffret, encore meilleurs que la jeunesse de la bête à ce qui parrait, en attendant la sortie des deux autres coffrets annoncés par HK .

18 mars 2003
par X27


Un de mes films fétiche

La Nikkatsu à fait sa marque dans les années 50-60 avec le film d'Action. Oui oui films d'Action. Et lorsque l'On voit se film, on a l'impression qu'il se déroule encore plus de chose qu'il n'y en a en réalité. On a bien sur la marque Nikkatsu: couleur vive, atmosphere Jazzy and Gogo, humour et action. Et on a la marque Suzuki. Seijun Suzuki était à contrat. Il faisait 4 a 5 fils par années. Et il le faisait bien. Mais en 1963, il éclate avec 3 films. Dont Youth of the Beast. Invention visuels (trop nombreuses pour les apsser en revue), éclairages faisant partie de la narration et humour. Ici l'humour remplace la catharsis. Jamais les personnages ne se prennent aux sérieux. Jo Shishido à une façon bien à lui d'être distant. de ne pas être dupe, tout en restait cool and en délivrant la marchandise. Et il y a de tout dans ce film: mystère, enquête, suspense, pursuite auto, baguarre, fusillade (toujours imaginative chez Suzuki) ect etc Et émotion. Car les "bêtes" ne sont pas toujours ceux que l'on croit.... Shishido en ex détective voulant venger la mort d'un ami, est une version Pop Art Jazzy et coloré de Mike Hammer par exemple. Il détruis deux clans de Yakuza pour trouver le coupable. Digne de Dirty Harry. Mais en plus drôle. Si seulement les films d'action d'aujourd'hui avait autant e contenu.

01 octobre 2002
par Christian D


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