Bon film de genre 
Cinématographiquement Xanda n'apporte rien de bien nouveau, une histoire simple, qui a au moins le mérite ded'être traitée sobrement. L'entrainement ici non plus n'est pas la valeur première du film, pas plus que le rapport maître-élève qui n'a pas une part prépondérante. Non, l'interêt du film est simple: les combats sur le ring. Et dans le genre, Xanda s'approche sans problème des réferences en la matière. Tout d'abord, les acteurs ou plutôt les athlètes, sont totalement crédibles, ensuite la réalisation non propose des plans suffisament variés avec beaucoup de changement d'angles qui rend le combat extrèmement vivant. Cela suffit à faire de Xanda un film a retenir, sans grande subtilité mais efficace à l'image de ce sport.
Trop classique
Il est un peu loin le temps où les productions Tsui Hark dictaient la cadence à Hong-Kong. Car que reste-t-il passé la vision de ce
Xanda? Hélas pas grand chose. Le film n'est pas vraiment mauvais, mais il n'apporte rien de nouveau au genre, et manque clairement de quelques originalités pour sortir du lot.
L'apport d'acteurs pratiquant du Xanda aurait dû être le vrai plus du film, mais si les passages de boxe font preuve d'une belle énergie dans la frappe, ils ne sont pas mémorables pour autant. Certes les coups sont bien portés, on utilise de la sueur au lieu du classique talc pour le montrer, mais un certain
Ong Bak a déjà placé la barre trop haut quelques mois auparavant dans le même genre, et les chorégraphies n'ont rien de fabuleuses. La construction des combats n'est pas non plus très palpitante, ça se met sur la figure pendant chaque combat un peu de la même manière. La réalisation apporte une certaine modernité par contre, avec multiplication des angles de vue et quelques idées sympathiques, mais cela casse un peu trop les chorégraphies d'un autre côté. Bref, l'originalité de cet art hybride n'est clairement pas le point fort du film, alors qu'il aurait dû en être un des points forts. Au contraire, le film se retrouve assis entre deux chaises: le côté violent n'est pas assez spectaculaire pour marquer comme le film thaïlandais, et le côté chorégraphies et technique d'art martiaux est trop basique pour concurrencer les films HK.
Reste alors le scénario, qui hélas ne vient pas apporter beaucoup d'eau au moulin. En gros c'est Rocky en Chine, le paysan fort en art martiaux qui monte à la ville et veut se faire un peu d'argent en participant à des compétitions de Xanda. On ajoute une romance avec une handicapée de la campagne et une jeune femme de la fille, afin d'apporter quelques enjeux supplémentaires. Il n'y a pas de fautes de goût dans cet ensemble, mais pas d'originalité non plus, le héros s'en prend une bonne, a peur de perdre, puis s'entraîne, etc etc... C'est trop commun et classique pour éveiller quoi que ce soit chez le spectateur déjà gavé de ce genre de récit.
Au final, si le film se suit sans déplaisair, il n'a rien de mémorable, et se révèle évidemment décevant pour une production Tsui Hark. Il fût un temps où les productions du maître Hong-Kongais était
Histoires de Fantômes Chinois,
Dragon Inn, ou encore
Iron Monkey. Maintenant il s'agit de
Era of Vampires et
Xanda. Il ne faut pas être devin pour voir que la capacité de Tsui Hark a être en phase avec le public local a tout simplement disparu. Le public local attendait un
Twins Effect et un
Ong Bak. Non pas que ses deux dernières productions soient de mauvais films et que leur concurrents soient des chefs d'oeuvre, mais ils ne sont plus en phase avec le public.
Mouais...
Film estampillé Tsui Hark ce Xanda était attendu au tournant, notamment en raison du discours "novateurisant" qui entourait son approche de l'action autour d'un style de combat jamais exploité à l'écran. Je crois qu'il a plutôt bien marché en Chine, à tel point qu'une série TV est en production autour du Xanda avec, bien entendu, de vrais combattants comme acteurs. Donc sur un terrain strictement nutritif, pécunièrement parlant, Tsui Hark producteur a eu le nez creux.
Mais le résultat est malheureusement loin des attentes et l'ombre artistique du patron de la Filmworkshop totalement absente de Xanda, le "nouvel art martial" tant vanté ressemblant trop a une sorte de kick boxing ou full contact classique (je ne suis pas spécialiste, j'entend par là que rien de novateur ne m'est apparu dans le rendu des mouvements) et la façon dont sont filmés les combats restant finalement très classique. Seul un plan m'a vraiment marqué, celui où le héros saute d'un camion à un autre pendant son entraînement. Donc sans être raté cet aspect du film est mené trop "pépère" pour sortir Xanda du lot. Quant au reste, le drame et la romance, ben voilà quoi, hein...
En regardant Xanda j'avais constamment en tête une comparaison, celle avec le film de Daniel Lee, Star Runner, qui par des bien des aspects (formel et narratif) partage beaucoup avec Xanda : Star Runner dans le même style est quand même bien plus maîtrisé sans être un grand film non plus (et hop, du coup je m'en vais mettre une note au D. Lee en faisant l'économie d'une critique, cool).
Pour ceux qui ont apprécié, l'acteur principal vient de finir un autre film basé sur le Xanda - Quan Shen (God of Fist) - mais plus orienté combats urbains, avec l'adjonction d'autres styles de combat et la présence d'un champion de boxe Thaï. Sortie dans l'année en Chine.
tout simplement exceptionnel !!!! 
je ne l ai vu qu en vo non sous-titré mais le principal reste les combats filmés comme raging bull.
encore une oeuvre superbe pour tsui hark.
a voir absolument!!
Ca fait plaisir
Je ne savais pas réelement à quoi m'attendre avec ce film, et ce fut une très bonne surprise... En effet bien que les acteurs principaux ne soient pas de véritables acteurs mais des sportifs, ils s'en sortent plutôt pas mal, même si le scénario ne demande pas non plus de grands efforts. L'histoire raconte en effet la venue d'un "gars de la campagne" chinoise du sud de la Chine, expert en Kung Fu du Sud, qui décide de partir en ville afin de gagner de l'argent, en participant à une compétiton de Xanda, sport de combat chinois mélant des éléments du kung fu, de la boxe anglaise, et thailandaise.
Donc certes le scénario n'est pas des plus original, mais l'intérêt du film ne se trouve pas là...
Il se trouve premièrement dans l'utilisation, pour la première fois dans un films de kung du sud façon moderne (nan quan), qui ravira les pratiquants de ce style rarement représenté au cinéma...De plus il s'agit ici de la première fois également que le Xanda est représenté dans un film (peut être pour participer à la promotion de ce sport qui se retrouvera certainement aux jeux olympiques de 2008...).
Le deuxième intéret vient, patte Tsui Hark oblige, de la manière dont les combats sont filmés. On assiste ici encore une fois à une nouvelle facon de filmer les combats, chose difficile, car si mal filmés, intérêt du film gaché.
Ce film est donc un comme une gorgée d'eau froide dans une journée à 35° : frais, et qui se voit d'une traite avec plaisir.
malheureusement pas un chef d'oeuvre mais un très bon divertissement
si vous aimez Rocky et Ong BAk alors vous aimerez XANDA: et si vous n'aimez pas les deux films précédement cités, vous aimerez peut être quand même XANDA.
le film passe à côté du gros carton: il y a un potentiel très fort, les combats sont bien mis en scènes, filmés et montés avec dynamisme (des plans à la steadycam), visuellement c'est inspiré de Tsui HArk (bon ça n'égale pas), ça passe très vite. voila pour les principales qualités.
maintenant pour en faire un excellent film il aurait fallu une demi heure de plus, afin de pouvoir développer un peu les personnages et le scénario, ensuite je me serais bien passé de certains thèmes musicaux, pas indispensables et un peu rance parfois et du bêtisier sur le générique, ceci ne cadre pas avec l'aspect poétique et nostalgique que peut contenir le film par endroit (début et fin par exemple).
voila un bon divertissement qui avait un potentiel supérieur, dommage mais ne boudons pas notre plaisir
Ce n'est pas parce qu'il est produit par Tsui Hark qu'il faut lui prêter des ambitions qu'il n'a pas. Il s'agit juste d'un petit film de baston sans prétention qui remplit bien sa fonction et je trouve qu'il se regarde assez facilement pour s'oublier tout aussi facilement par la suite. Mais c'est le cas de la plupart des films de baston milieu de gamme. C'est la loi du genre.
Un film mou et décevant quand on connait le producteur. Quelques idées originales ne sauvent pas ce film qui finit par laisser moins de souvenirs qu'un Van Damme période Bloodsport / Kickboxer....
Enorme déception...
... car
Marco MAK Chi-Sin était l'un des meilleurs espoirs des cinéastes HK. Car
TSUI Hark producteur ça donne des
Iron Monkey, des
Histoires de Fantômes Chinois, ... Car l'acteur principal possède un véritable potentiel physique. Car les combats innovent sans être géniaux...
Le problème avec ce film se situe dans son vide sidéral, aucune profondeur, les personnages ne sont pas du tout attachants pour une oeuvre qui veut justement imposer de l'épaissseur à ses personnages. Les rapports entre les protagonistes demeurent extrêmement platoniques et rajoute une sorte de désintérêt total de la part de l'excellent réalisateur de
The Blood Rules ou de
Cop on a Mission à filmer cette oeuvre sans âme.
Il semble vouloir une nouvelle fois réinventé les arts martiaux en filmant à la Raging Bull, des combats desquels ressortent une vraie émotion, mais oublie le préalable qui installe la profondeur psychologique. Se contentant de flash-backs pompeux pour donner à son rôle principal une teneur dramatisante.
Pour un film qui se veut un drame sur fond de sport, c'est complètement raté donc.
Pour ce qui est du côté action, on a droit à quelques belles démonstrations et surtout une belle disposition de la part du réalisateur à filmer le ring dans toute sa latitude-longitude en utilisant assez bien la lumière et les effets de caméra.
On est bien sûr à milles lieues du Scorsese de Raging Bull dans la tonalité, tant les effets sont rabâchés, je ne parle même pas de la mise en scène qui est montre un profond désintérêt de la part d'un auteur qui était justement jusqu'alors remarquable dans sa manière de donner de la forme à des histoires assez profondes.
Signe des temps, le duo
Marco MAK Chi-Sin/
TSUI Hark n'a pas réussi là où des vrais amateurs l'attendaient.
La fibre hongkongaise mêlant action et émotion a totalement disparue depuis un sacré moment. C'est triste, mais ce film intraséquement pas si mauvais, paye pour tout le reste. Tellement attendu, tellement espéré, tellement décevant et surtout vain et inutile. Triste siècle.
Xanda VS Xanda
Xanda a tout l'air d'1 telefilm qui passe les apres-midi dans nos chaines de télé avec son histoire , genre, je t'aime ,moi non plus (et toi?) ,meme les combats ne cassent pas des briques et se ressemblent toutes ,seuls les mouvements de camera , le montage bien carabiné et les quelques vrais impacts donnent 1 peu l'effet de credibilité. 1 (tele)film à voir 1 seul fois dans sa vie , pas +.
Abandonner (où sont mes médicaments ?)
J'ai dormi sans scrupules. Ce que j'ai vu le peu de temps où mes yeux étaient ouverts ne m'a pas obligé à me réveiller ni à revoir le film. J'ai rangé le dvd avec un air et une mine un peu blasé, ou plutôt indifférente. J'aurais pu regretter d'avoir dépensé de l'argent dans cet objet insipide, froid, assez nul et ennuyeux qu'est Xanda (presque une anagramme de Xanax, y a pas de hasard), mais même pas. Je m'en fout, complètement. Xanda c'est plat, morne, assez moche. C'est mal filmé du peu que je m'en souvienne, mais comme j'ai beaucoup dormi, et sans scrupules, je suis pas très fidèle. Mais peu m'importe, il n'y a rien ou si peu pour la défense de Xanda, petit bidule raté sans grande ou même minuscule ambition. Film sportif pour non pratiquant, film d'action pour mou du bulbe, Xanda le machin qui vous fait tout oublier, même que vous êtes en train de le regarder. On peut se poser devant Xanda puis discuter, inviter des amis, fumer une clope, repasser son linge, lire un livre ou une revue, peu importe, on peut tout faire devant Xanda, puisque lui ne pourra vous distraire. Xanda ou xanax, ce qui donc revient à la même chose ce n'est pas un film, du cinéma ou de la télévision, c'est des images enregistrées, avec des corps qui bougent, des visages qui parlent, des couleurs, du mouvement, c'est monté et il y a même du ralenti. Tout ça est là, et ça n'a pas d'importance, aucune. Aller voir Xanda c'est comme regarder d'un air hagard un écran dans un aéroport après avoir évidemment si mal dormi sur ces foutus sièges lors de votre nuit en transit où vous regrettez d'avoir pris un vol sur cette compagnie de merde. C'est vrai ça, pourquoi il n'y a jamais rien de prévu dans les aéroports la nuit ? Des transats et des écrans diffusant Xanda, tout le monde dormirait d'un sommeil royal. Mais non. Pas de Xanda, pas de confort dans les aéroports. L'un dans l'autre, on aurait quand même plutôt tendance à regretter le confort dans les aéroports. Xanda xanax produit par un Tsui Hark probablement bourré ou dépressif signant des chèques dans un accès de démence incontrôlable, on s'en passera.
Coup d'essai raté 
En voulant réinventer une nouvelle manière de filmer les combats, le réalisateur ne fait que rendre ces derniers totalement incompréhensibles et vide de sens. J'ai finalement eu l'impression de regarder "Star Runner" mais en 10 fois inferieur. Les effets "clipesques" m'ont vraiment agacés alors que j'esperais un vrai travail d'orfevre...
Quant à l'histoire pas de quoi casser trois pattes à un canard : la preuve en est que je n'ai même pas envie d'en parler !
La note correspond à mon indulgence vis-à-vis du risque encouru par le réalisateur quant au style des combats. Vraiment dommage...
ROCKY 6 !!
Sauf que pour ma part je trouve les Rocky bien plus divertissants que Xanda. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce film divise. A mon gôut c'est l'indigestion totale. TOUT dans ce film est ennuyeux, et comme Blackmask l'a écrit, la rentative d'une nouvelle représentation du combat filmé échoue tristement, ce traitement réaliste des afrontements est dénué de toute tension dramatique, ce qui est le comble car unique ressource pour captiver le spectateur privé d'un semblant de chorégraphie. Amateur d' action, vous êtes prévenu!
Au-dela des affrontements, le récit, du Peu que je souvienne, ressemble à un condensé de la collection Harlequin mais en plus lourd, ce qui est quand même super baleize,non?
En tout cas tel est le sentiment que j'ai eu lorsque le mot fin est apparu, suivi d' un sentiment de déception ( une production de Tsui Hark quand même), puis d'un soupir du mec qui s'est grave ennuyé. Et 5 minutes après, l'oublie , celui de l'histoire, des acteurs, d'une mise en scène qui enerve, style reportage tv le côté prétentieux en plus.
Alors perso Xanda me fait l'effet d'un repas de salade cru, c'est pas bon,sans saveur, ça s'ingurgite lentement, et ça se digère mal. tout faux, quoi.
