Scoop toujours!
Second film du réalisateur Hayakawa Wataru, après son premier long-métrage en 16 mm, 7/25 nana-ni-go", sélectionné en 1999 à la Semaine de la Critique cannoise…
Un intéressant et efficace petit film d'horreur, adapté d'un one-shot de Daijiro Moroboshi (la série manga "Ghost Hunter", ayant inspiré le "Hiruko, the goblin" à Tsukamoto).
Chiche en scènes choc, le film joue davantage sur des ambiances et réussit à inquiéter par des seuls plans en vue subjective du côté des murs. Omniprésents, ces derniers semblent vraiment abriter une entité maléfique, avide de prendre contact avec les humains. La perte de toute notion de réalité du photographe est également le point de départ d'une excellente réflexion sur les méfaits de la presse (télévisée) à scandales sur certaines personnes psychologiquement instables. La fin laisse énormément de questions en suspens, mais parachève une subtile histoire de l'horreur du quotidien.
Un sujet intéressant ( les médias et les rumeurs, leur impacts sur la société) mais j'ai trouve que le film manquait un peu de punch et de rythme pour être réellement accrocheur.
L'HOMME DU MUR QUI NE FAISAIT MEME PAS PEUR
Ce fameux "Homme du mur" m'intriguait au plus haut point. Cela dit, ATTENTION : Ce n'est pas à proprement parler un film d'horreur ! D'ailleurs le film ne fait jamais peur, vraiment - et ce même pour quelqu'un qui n'est pas du tout habitué au genre. Mieux vaut peut-être que vous le sachiez, pour ne pas être déçu.
Perso je peux pas dire que j'ai passé un mauvais moment, j'ai assez bien aimé. Disons qu'au bout de 50 minutes j'ai quand même failli l'arrêter, car je commençais à m'ennuyer. Mais je suis content d'avoir insisté, car ensuite quelques séquences sont intéressantes. À vous de voir...