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Le Smoking

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 1.75/5

vos avis

40 critiques: 1.47/5



Yann K 2.75 Pas mal, presque touchant
Tenebres83 0.5
MLF 1.5
jeffy 2 mouais...
Ghost Dog 0.5 Absolument pitoyable
Flying Marmotte 2.5 Oui... Mais...
Astec 2.5 L'habit ne fait plus le moine...
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Pas mal, presque touchant

Oah, allez, il est pas mal ce petit Jackie Chan, mais moins punchy que Rush Hour 2. C’est surtout intéressant de voir que le bougre refuse de vieillir et s’aide donc de l’artillerie numérique pour paraître plus souple que jamais, surtout face à une pétillante américaine. Il lorgne sur Jim Carrey, c’est un peu pathétique, presque touchant, comme sa manie de vouloir se couler dans le moule américain. L’ensemble est bien ficelé, sauf les dernières minutes où le réalisateur se fait un trip « Time Code » avec quatre écrans, tellement incongru et raté qu’à la limite ça fera le bonheur des amateurs de bizarreries.

18 janvier 2003
par Yann K




mouais...

Ca fait un peu mal de voir Jackie Chan faire un film comme celui-là. Par rapport aux précedents qui n'étaient pourtant pas les meilleurs, il y a moins d'action, moins d'humour, heureusement que Jackie sait faire le clown, ça permet de se détendre un peu. Bref un film US parmi d'autres où Jackie essaye de sauver la mise. Seul morceau de bravoure Jackie en scène interprétant sex-machine.

13 juillet 2003
par jeffy




Absolument pitoyable

Jackie a beau s’approcher à grands pas de la cinquantaine, cela ne devrait pas lui empêcher pas de s’entourer de gens compétents pour continuer à faire du cinéma. Or ici, il n’est pas gâté : entre un scénariste flémard qui a du bâcler son boulot en 1 nuit devant la télé, des acteurs présents uniquement pour le cachet, un chorégraphe aux abonnés absents et un réalisateur de pub dont c’est le premier long métrage, ça sent l’équipe de bras cassés à plein nez. L’idée de départ – un smoking magique qui transforme celui qui le porte en gymnase d’exception, en Dieu des arts martiaux ou en danseur invétéré – était pourtant sympa, même si elle rappelle évidemment The Mask. Malheureusement, elle n’est que très peu exploitée.

Ainsi, Le Smoking est un joli collier de poncifs, une fusion parodique ratée de James Bond et de l’Inspecteur Gadget lorgnant même sur Taxi lors d’une scène d’introduction. On y retrouve en effet tous les rouages (traits de personnalité et situations) d’un film d’action bien basique, tels le benêt qui devient héros, la suspension dans le vide, la scientifique frigide mais pulpeuse, le savant fou frustré sexuellement ou le grand méchant qui veut détruire le monde pour empocher du fric. Quand on sait qu’ils sont doublés par des gags d’une vulgarité désolante (zoom sur des fesses de nanas, James Brown version mapouka sous le nez d’une blonde forcément stupide, confidences de constipation passagères, ou encore daim qui pisse dans la rivière) et d’une lourdeur à laquelle le chinois bondissant nous avait peu habitué jusqu’alors, on se dit que c’est bien triste de vieillir…

Si vous vous sentez le courage de replonger dans un pop-corn movie à l’encéphalogramme plat et aux rebondissements téléphonés, allez-y, mais personnellement je frise l’overdose.



22 août 2003
par Ghost Dog




L'habit ne fait plus le moine...

Il était un temps, pas si lointain, où l’on attendait avec impatience le prochain « Jackie », avec l’espoir –si ce n’est la promesse- de voir encore une fois le casse-cou le plus comique de l’histoire du cinéma repousser encore d’un cran les limites du spectaculaire. Sans sfx onéreux, sans doublure (ou si rarement), sans « filet », Jackie Chan faisait se côtoyer le burlesque et les frissons dans une sarabande qui ne semblait pas connaître de limites, ou alors les seules limites de l’intrépidité de l’acteur et de l’importance relative de son ego. Ce temps est aujourd’hui bel et bien fini, comme le confirme la dernière livraison en date en direct des US, Jackie Chan s’est vu rattrapé par une limite implacable, d’autant plus dans sa partie, celle de l’âge. Même quand on est une star au firmament de la gloire, tous comme ses homonymes cosmiques, on n’échappe pas à la fatalité faite science : l’entropie, grande dévoreuse d’énergie. Et notre « clown-fu » de payer aujourd’hui ses excès d’hier, les multiples fractures et un rythme de travail infernal (plus de trente années de bons et loyaux services à faire sur chaque tournage « incroyaaable maaaiiiis...vrai !! ») qui l’amène aujourd’hui à cotoyer le demi-siècle d’existence.

Et oui, Jackie Chan a 50 (ou 51 ?) ans et dans The Tuxedo on peut dire qu’il les porte vraiment..., et même plutôt bien en comparaison de ce que le marché américain propose sur le même créneau (c’est à dire personne). Mais voilà, cinemasie.com ne s’appelle pas cinemarica.com et c’est pour cette raison qu’une performance somme toutes honnête, eut égard au standard moyen de ce type de production... sans Jackie Chan, ne peut que décevoir l’internaute qui se situe dans le standard moyen du « sinocinéphile » de base hantant le flux d’électron organisé qu’est ce superbe site.

Donc The Tuxedo est mollasson. Donc il est flanqué d’un scénario sans aucune surprise (et d’une jeune fille sans aucune surprise) et par conséquent sans fantaisie (comble d'ironie, la scène la plus marrante est dans la ba). Et donc les chorégraphies sont aussi poussives et déjà vues, en plus d’être mal cadrées (bug du cinéma occidental). Bref, un film de préretraité pour qui connaît le CV de la star. Nouveau costume surboosté ou pas, le constat est là. Les jeunes apprécieront sûrement. Les autres jetteront un œil parce que « on ne sait jamais » tout en restant discret suite à la déception. Car le bonhomme mérite bien un peu de respect et après tout les services rendus on peut considérer qu’il a mérité son crédit illimité. Et puis, qui sait, le prochain..., peut-être ?



27 décembre 2002
par Astec


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