Loin d’être mythique...
La bonne humeur est une des caractéristiques principales de The Myth, et ce n’est pas la plus désagréable. Mais ça ne suffit pas. Alors qu’on se rassure que la première scène manquant complètement de crédibilité (on se bat à l’épée tout en tenant un carrosse à bout de bras qui s’apprête à chuter dans un ravin) ne soit qu’un rêve, alors qu’on apprécie les scènes se déroulant en Inde (rencontre Chine-Inde pas forcément anodine dans le contexte économique actuel), alors qu’on meurt de rire pendant ce passage culte du tapis roulant collant, on se lasse malheureusement bien vite de cette narration à 2 niveaux (passé – présent) qui ne parvient pas à réellement captiver. On retiendra donc de ce Myth un énième divertissement, dans l’ensemble sympathique, mais sans génie.
Très bonne surprise
Alors que je m'attendais à un film un peu ridicule, surtout en voyant la tête de Jackie Chan en général de Qin, j'ai eu une très bonne surprise en voyant qu'il s'en sort merveilleusement bien dans ses deux rôles et grâce à une histoire qui n'est pas bidon comme un film d'action de base. Ici, on voit Meng Yi, un général de l'empereur Qin, devant protéger une princesse coréenne livrée comme concubine à l'empereur ; sauf que tout cela est un rêve récurent de Jack, un archéologue hong-kongais faisant des recherches sur la dynastie Qin. Celui ci est alors entraîné par son ami William le scientifique pour partir en expédition et trouver le secret d'une tombe millénaire qui ne subit pas la gravité. A partir de cela, Jackie Chan montre clairement qu'il en veut, et son scenario défile sans difficulté sur des rebondissements pas toujours attendus. La fin en est même somptueuse et certains clichés en tombent radicalement. Ceux qui restent ne sont cependant pas les plus désagréable. En gros, le film m'a surpris jusqu'au bout.
Au niveau des combats, petite idée maligne ; Stanley Tong donne un ton à chaque partie de son discours. Lorque les scènes se situe de nos jours, on retrouve les bons vieux combats funs et amusant tels qu'on en a bien l'habitude avec Jackie, et pour les scènes de batailles antiques, c'est du gros bourrinage bien sanglant, avec à noter un petit délire à cheval (bravo pour le dressage des animaux en passant).
En outre, même s'il est évident que le choix d'un actrice coréenne est en premier lieu commercial, Kim hee-Sun joue très bien, et est même - un peu - émouvante sur la fin. Jackie Chan a vieilli c'est clair, mais il est toujours assez habile ; par contre j'aurais bien aimé que la cabriole de la cascade soit réelle, mais il ne faut pas en demander trop. En général l'interprétation reste correct donc rien de spécial à signaler.
Finalement, un bon film, pas trop linéaire, et assez réfléchi dans son scénario pour éviter de faire de rendre ridicule une histoire comme celle là ; au moins de ce coté il se démarque bien des comédie fantastiques que Jackie Chan ait pu faire aux Etats-Unis (comme les Medaillon...). Egalement, les scènes d'actions, qui servent le scénarios (plutôt que le contraire), sont très mises en scènes. Donc bon spectacle, et surtout bonne surprise.
25 décembre 2005
par
Elise
Pas forcément bon mais inespéré
Des films dont Jackie Chan est la vedette, je résume en disant qu'il n'y a rien eu de bon depuis 10 ans. Autant dire que c'est en reculant que j'entame cette nième collaboration de Jackie, l'homme élastique sur lequel on aurait un peu trop tiré, avec le très mou, peu surprenant et visuellement lassant Stanley Tong. Eh bien je dois reconnaître que j'ai été bluffé sur ce coup-là et ce malgré les défauts du film. Coté défauts, on aurait de quoi dire de ces récits de voyages d'un explorateur, mauvais mélange d'un Le Tour du monde en 80 jours, d'un Dr Wai et d'un Himalaya Singh. La caricature est souvent exaspérante mais passons, ce n'est pas là l'intérêt du film.
L'intérêt, comme dans tout film de Jackie Chan, c'est Jackie lui-même. Mais cette fois ce n'est plus pour ses prouesses physiques (l'âge aidant...), ni pour son jeu "opéra de pékin pour les occidentaux", mais bien pour ses qualités d'acteur qu'il étonne. Certes le début de film ne peut que faire sourire lorsqu'en guerrier Qin, le général Jackie répète sur une calèche les combats qu'on lui a vu faire des dizaines de fois dans des situations plus motorisées. Pourtant, on oublie rapidement de faire la comparaison tant on est surpris par l'envergure qu'il donne à son personnage historique. Buisness oblige, son double contemporain est là pour satisfaire les fans du maître, mais cette interprétation de Jackie en général de l'armée Qin ne ressemble en rien à ce qu'il nous avait habitué. Serait-ce le début d'une volonté de changement dans sa carrière? Même les plus optimistes n'osait plus l'espérer. Qui n'a pas rêver d'un film où Jackie abandonnerait ses singeries et ses cascades pour nous montrer ce que quarante années de métier peuvent donner? Alors rien que pour cela The Myth représente le début d'un espoir et mérite d'être sauvé de la production récente de Jackie Chan.
19 décembre 2005
par
jeffy
Un actioner sympathique et original mais indécis jusqu'au bout et commercial à souhait.
Un film réalisé par Stanley Tong, réunissant ambiance d'heroic fantasy, cinéma coréen et bollywood pouvait légitimement faire redouter au plus haut point de tomber face à un énième navet faussement ambitieux.
Et bien sachez que même si le resultat n'est pas si éloigné de cette primaire équation, The Myth offre tout de même quelques ingrédients intéressants.
Jack Chan (interprété par....Jackie Chan !) est un archéologue qui fait depuis peu des rêves dans lesquels il devient un antique général de la dynastie Qin protégeant des assauts des rebelles, une princesse coréenne offerte en concubine à l'Empereur Qin Shi Huang.
Le meilleur ami de Jackie, joué par Tony Leung Ka-Fai, physicien de son état, découvre que son Indiana Jones d'ami à récemment découvert dans un temple indien l'existence d'un cerceuil sacré lévitant par un étrange prodige. Et, de retour dans ce tombeau, Jack tombe sur une épée Qin et un portrait de la concubine de ses rêves, et dès lors comprend que toute cette histoire cache un épais mystère...un ancien Mythe.
Jackie tourne (c'est décidemment la mode) au milieu de paysages magnifiques et, comme pour justifier son tournage en Chine, nous offre un discours frisant le nationalisme dans le musée des Ping Ma Yong (Terracotta Warriors) sur l'importance de laisser au pays d'origine les oeuvres d'art et antiquités et non de les garder, ce qui n'est rien d'autre que du vol (message aux Britishs ?).
Entre Chine et Hong-Kong, Inde et frontière coréenne, le film s'offre quelques voyages intéressants sauf que contrairement à un Accidental Spy ingénieux plaçant l'intrigue entre HK et Istanbul ou un Who Am I ? rebondissant entre Afrique du Sud et Rotterdam, on sent vraiment ici l'envie purement commerciale de se mettre la Corée du Sud et Bollywood dans la poche et non l'originalité
désinteressée du désert Saharien dans Operation Condor ou d'un Barcelone coloré dans Wheels On Meals (Jackie est en tout cas un globe trotter cinématographique...). Le film ne trompe personne côté scénario non plus, comme le dit François, Jackie veut tout simplement faire son Jackie tout en continuant sa carrière de "Robert de Niro asiatique", en évoluant sur deux trames historiques et scénaristiques bien distinctes.
D'ailleurs au passage, pour un Jackie pronant la non-violence, la partie Qin est très sanglante et fait un peu le contre-poids de ses discours...
Toujours est-il que là est le principal défaut du film : assis le c.. entre deux chaises (action comique et romance épique), The Myth déboule inévitablement sur un final indubitablement osé et novateur mais hésitant hélas encore quel ton choisir pour conclure.
Coté acteurs, rien d'extraordinaire mais rien de catastrophique non plus, Jackie fait son double show sans émouvoir plus que cela, Leung Ka-Fai fait ici office de side-kick par moment légèrement lourdingue, Kim Hee-Seon (la beauté de Bichunmoo) se dépatouille difficilement de ses dialogues mandarin (voir générique de fin), Yu Rong-Guang n'apparait maheureusement que cinq minutes en tout et pour tout, et le bad guy chinois, archéologue du dimanche, reste juste mais dans un personnage carrément inutile.
La réalisation ne casse pas des briques et au contraire transpire de plans 3D du pauvre et tout à fait inutiles. Cela va du cheval kung-fu (et oui !) au Jackie tout mou 3D sautant 3 pauvre mètres d'une falaise à une autre.
Concernant le premier exemple, les afficionados des films HK 80's et même plus anciens connaissent les SFX en carton illustrant les idées les plus saugrenues, mais placés dans un contexte épique et "sérieux", ces mêmes SFX ne sont plus que ridicules.
Quant au Jackie 3D, on ne peut pas vraiment reprocher au bonhomme de vieillir surtout après tout ce qu'il a prouvé, mais de feinter de la sorte est tout juste décevant (coupez le saut, il ne sert à rien de toute facon...) quant on a encore en tête le Jackie de My Stunts détruisant son double numérique tout en disant qu'il laissait cela à d'autre....
En Bref, le film, au delà de tous ces défauts, offre tout de même assez d'originalité et assez d'action pour en contenter plus d'un et constitue un actioner très sympathique qui s'apprécie plutôt bien. Grâce à un scénario osé et de l'action, quelle soit contemporaine et Chanienne ou bien épique et à sensation, bien maitrisée et souvent innovante, The Myth évite le statut de navet intégral tant redouté et se révèle être appréciable même si bardé d'imperfections.
Hero rencontre la kung-fu comédie à la Jackie Chan
Après un
New Police Story forcément décevant par rapport à ses prédécesseurs mais tout même bien plus convainquant que les récentes américaneries du père Jackie, on voyait arriver ce Myth avec un peu de curiosité. Le YesMan Stanley Tong à la baguette, un casting international, des moyens conséquents, Jackie Chan pouvait-il réussir son "Hero Touch" là où Michelle Yeoh s'était plantée et Zhang Yimou avait réussi? Le résultat est en fait entre les deux. Effectivement,
The Myth est bien plus réussi que son homologue du pauvre, mais il ne convaint pas pleinement comme son homologue à succès, la faute à un trop plein, le film voulant à la fois être du Jackie Chan à l'ancienne et à la nouvelle sauce, sans en avoir vraiment les moyens.
On devine bien la recette imaginée par Stanley Tong ici.
Hero a remis l'époque Qin à la mode? Un louche de Qin, hop là, avec des beaux paysages chinois. Il faut bien sûr une romance au milieu, avec une actrice coréenne, c'est à la mode la Corée, zoup. L'Inde est aussi à la mode ? Un petit détour là-bas au début du film, avec une belle actrice bien poumonnée, ça ajoute une touche sexy à côté de la touche charme de la coréenne. Il faut bien sûr de la comédie, c'est un Jackie Chan quand même, donc des scènes de kung-fu comédie où Jackie se fait mal à la tête, à la main, il grimace, il saute un peu partout. Ca c'est fait. Il faut des gros effets numériques aussi, on va en mettre un peu partout, faits maison c'est moins cher même si c'est pas joli. Voilà, on mixe le tout dans une histoire sur deux époques, comme ça Jackie peut à la fois faire du Jackie Chan qui se vend bien et faire un rôle de composition pour sa futur carrière sérieuse. C'est pas beau tout ça?
Sauf que vouloir mixer autant de choses pas forcément cohérentes dans deux heures de film, ça ne colle pas vraiment. L'idée des voyages entre les époques est bonne, on évite une trop grande linéarité pourtant habituelle dans les films de Jackie. Les ambitions sont aussi à souligner, il y a de bonnes idées qui sur le papier peuvent donner lieu à des scènes incroyables (le final de la partie Qin, le final de la partie contemporaine aussi). Mais le manque de moyens est à nouveau un gros poids pour le film, tout comme pour The Touch. Le final est heureusement bien plus réussi, mais auparavant le spectateur a droit à une profusion d'effets numériques pas toujours utiles qui vont du correct à l'embarassant (comprendre: corrects pour un film Hong Kongais... de l'époque Shaw Brothers). Sans parler des cascades numériques du père Jackie qui vont évidemment attrister les fans, surtout en étant aussi visibles et peu utiles (genre je saute d'un caillou à un autre).
Les approximations scénaristiques sont également un peu pénibles par moment, comme l'indienne parlant en anglais à son éléphant, les dialogues sonnant parfois récités et artificiels, le début du film très décevant, Tony Leung Ka-Fai cabotinant, le final trop rapidement envoyé. Mais d'un autre côté on s'émerveille encore par moment des Jackie Channeries habituels, notamment lors d'un passage fort sympathique sur un tapis roulant. Et certaines images sont splendides (la chute du début du film, les deux finals), alors que la violenc de la partie Qin surprend évidemment un peu pour un Jackie Chan. Mais il manque à Stanley Tong plus de talent pour donner du souffle à l'ensemble. La partie Qin aurait dû être épique, elle ne l'est pas du tout, mis à part lors de quelques trop rares moments. Et qui plus est, on a toujours du mal à voir Jackie Chan dans un rôle dramatique, d'autant plus si on intercale dans le film même ses facéties habituelles de clown martial.
The Myth reste donc un film à gros potentiel gâché à la fois par les impératifs commerciaux bien trop visibles et par le manque de moyens et de talent. Stanley Tong n'avait probablement pas les épaules pour un projet aussi ambitieux qui restera comme un Jackie Chan un minimum suprenant mais hélas loin de ses plus grands films. La note final reste positive pour les efforts un peu maladroits d'un projet plus ambitieux que les
Mister Cool et autres
Rush Hour 2 du père Jackie.
Pas mal
On peut déjà noter deux choses très rares (et bien gérées ici) dans la filmographie de Jackie : la romance entre ce dernier et la princesse tient un rôle très important sans nuire au récit (cet aspect donne au métrage certains de ces plus beaux moments que l'on a le droit de trouver attachants) et un double rôle très différent de "Twin Dragons". J'ai trouvé quelques longueurs aux batailles dans le passé tout en trouvant l'ensemble du rythme correct. Les combats sont bien chorégraphiés. Malgré des effets spéciaux moyens, le final est satisfaisant même touchant grâce au scénario bien construit et surtout Kim Hee Seon incarnant la princesse. "The Myth" fait bien meilleur figure que l'indigeste "Kung Fu Yoga".
04 janvier 2020
par
A-b-a
Les effets spéciaux de mauvaise qualité plombent une scène finale ridicule. Je n'ai pas accroché du tout pour ma part.
Très sympa, histoire qui se tient, des passages amusants, beaux décors, ...
Des scènes de combat qui vont bien aux non-puristes :)
Un bon moment !
Jackie Show
Certainement le film qui démontre à quel point le jeu d'acteur de Jackie est au plus bas. Le scénario est sympa mais le film en lui même est laborieux à suivre. Sans parler des dialogues ridicules pour la plupart. On a connu le réalisateur
Stanley Stong beaucoup plus inspiré et efficace. Là c'est là surenchère aux effets spéciaux ratés et aux décors carte postale. Ce qui est d'autant plus embettant lorsque l'on constate que le décor utilisé pour les fash back historiques est le même durant tout le film.
Jackie prend moins de risques au niveau des combats (on salue quand même l'effort vu son âge) et
Tony Leung Ka Fai qui cabotine à mort a pris un sacré coup de vieux. Seul le combat où Jackie affronte une armée entière redonne un peu d'espoir. Mais en vain.
Peut être pas le pire mais certainement un des plus mauvais films de
Jackie Chan (made in HK).
Audacieux mais pas abouti
"The myth" a le mérite de tenter quelque chose d'original et en cela mérite le détour. Malheureusement, la démarche n'est pas totalement assumée, et surtout jamais vraiment exploitée. Le parti-pris de mêler deux histoires censées se rejoindre dans une conclusion aussi cohérente que prenante avait de quoi donner un suspense haletant.
Malheureusement, malgré son envie de changer son image, Chan craint toujours (peut être à juste titre) la réaction du public. Son problème est de s'être enfermé lui-même dans une image en cherchant à tout prix le statut de star, là où d'autres acteurs moins célèbres ont eu plus d'opportunités de varier leurs prestations.
Cette angoisse du flop pousse l'acteur a imposer une partie moderne qui reste très proche de ce à quoi il nous a toujours habitués, de la comédie d'action, sur fond d'aventures pour donner un cachet "armour of god". Si cette partie est loin d'être ratée, puisque les quelques scènes d'action y sont vives et assez originales, le tout reste trop classique pour rester dans les annales. On apprécie cependant la présence de Tony Leung (un peu sous exploité) et surtout de Malika Sherawat et sa plastique admirable. L'humour bon enfant est également un peu trop facile. On retiendra néanmoins un combat contre un Indien de toute beauté, et sans doute le passage qui exploite le mieux le mélange des époques. La chorégraphie y est très technique et de toute beauté.
Entre ces scènes, viennent s'insérer les flash-backs, ou rêves ;-) dans lesquels Jackie interprète un général. Et c'est là que réside l'intérêt principal de "the myth". Sanglantes et épiques, ces scènes permettent à l'acteur de trouver un rôle plus sombre qu'à l'accoutumée, trop peu approfondi, mais qu'il interprète avec conviction. L'introduction, qui se déroule à cette époque, est portée par un souffle chevaleresque incroyable, en dépit d'effets spéciaux cheaps. La musique de ce passage est excellente, et accompagne de façon percutante une chorégraphie brutale et fluide.
Les affrontements de groupe sont également particulièrement réussis, même si le cheval kung fu est un peu de trop. On retiendra particulièrement le final de cette période, très chang Cheh, durant lequel Jackie affronte une centaine d'adversaires, à la lance puis à l'épée, tel un Ti Lung en folie. Cette scène justifie à elle seul la vision du film et permet de retrouver ce qui faisait la grandeur des films d'un Chang Cheh. dommage que la musique de ce passage soit si banale. En fait, tous les combats se déroulant dans le passé sont spectaculaires, même les plus courts, et le sang numérique (pas le plus raté qu'on ait pu voir dans le genre) éclabousse à tout bout de champs.
Ces deux histoires se retrouvent alors dans le final, et c'est là que les choses se gatent réellement. Si la partie moderne n'est pas au niveau du reste, elle est malgré tout très divertissante et tout à fait honorable. Malheureusement le final vient baisser le niveau général. Dans un décor de pacotilles, avec des chevaux en carton ridicules, mélangeant cables mal utilisés et sfx pourris, il ne conclut même pas l'histoire de façon intéressante, et le tout tourne en queue de poisson. Dommage de gâcher un tel potentiel avec une explication qui n'a rien de cohérente, illogique au possible si on en prend compte l'apparition de certains personnages, et ponctuée par une pseudo romance mièvre à deux cents d'euros. Même du point de vue de l'action, après le passage Chang Cheh, difficile de prendre le kick-boxing basique qu'on a ici au sérieux.
"The myth" est un film intéressant sur bien des points, rythmé et bénéficiant de quelques passages vraiment excellents, mais qui souffre du syndrome "JACKIE CHAN" et d'une conclusion lamentable. Reste un bon divertissement et l'impression d'avoir raté quelque chose qui aurait pu être grand. En attendant "Shinjuku Incident"...
Mister Dynamique & Wu Xia
The Myth mélange habilement le passé et le présent, dans une histoire d'amour à travers les ages, sur fond de recherche scientifique, d'aventure, d'immortalité, de wu xia et de grandes batailles épiques...
Oui je sais dis comme ça, ça à l'air d'un joyeux bric à brac, mais finalement c'est qui fait le charme de ce film.
Malgrè un scénario un peu confu et des passages inutiles (quoique plaisant, n'est-ce pas Mlle
Mallika SHERAWAT), The Myth permet de passer un bon moment.
Jackie Chan toujours impressionant dans les scènes d'action malgrè les années qui passent, oui la 3d est mal intégré mais faire des accro à 50 ans c'est pas forcément facile (qui en fait comprendra mon message), pour ceux qui veulent du réel regardez ses combats et la facon dont JC bouge...,de plus il s'en tire très bien dans ses 2 rôles.
Les combats sont très bons, les scènes de combat qui se concentrent dans le passé sont gigantesques, avec une quantité énorme de figurant, et assez violent, ce qui est plutôt inhabituel pour Jc.
La scène où tous le monde se retrouvent colés sur un tapis roulant est une vrai bonne trouvaille.
Enfin, mention spéciale à la musique.
Un film qui s'avère plutôt pas mal au final, même si je n'ai pas trop accroché à l'histoire qui sétire en longueur, mais fan de jackie oblige impossible de passé à côté et puis fallait oser faire un mélange comme ça même si c'est pas forcément voulu.
un bon jackie
Au vu de la première scène dans le temple je me croyais presque revenue au bon temps d’opération condor peut être un essai de retour au source.
les scènes mêlant l’histoire contemporaine et antique est une bonne idée et s’enchaîne plutôt bien et la musique passe trés bien avec le film.
et la scéne dans l'usine de colle et génial
Après sur les cotés discutable du film certain effets spéciaux sont assez risibles il vrai que jackie chan n’est plus tous jeunes pour assurer certaine cascade mais la les effets 3d sont vraiment voyant, et le cheval kung fu et drole ou ridicule cela depent comment ont le prend.
A la quête de la grâce perdue
Retour aux sources pour Jackie Chan pour re-conquérir un public local largement déçu de ses fastes au pays des indiens...
On ne peut pas dire, que Jackie ne mette pas les bouchées doubles pour rester fidèle à lui-même : des idées et images que l'on devine issues de sa collection d'articles de presse privées; des paysages exotiques; quelques morceaux de bravoure largement inspirés d'autres métrages (Indiana Jones) ou de la propre filmo de la vedette (Operation Condor).
En même temps, il va contre quelques-uns de ses principes parmi les plus sacrés : le degré de violence est tout de même assez élevé par moments, du sang est versé ET JAckie cède aux facilités de la 3D - procédé qu'il avait plus d'une fois déshonoré à travers quelque critique acerbe.
De même, le nom de Jack Chan au détriment de ses "Jackie" annonce clairement un ton plus mature qu'au cours de ses films plus anciens.
D'autre part, toute l'entreprise sous la houlette du réalisateur Stanley Tong, transpire l'entreprise économique avec une large implication de co-production avec de juteux marchés (Inde & Corée) et une trame empruntée aux récents blockbusters coréens ou chinois à l'attention d'un marché plus mondial (l'histoire parallèle dans le passé rappelant furtivement les "Tigres et Dragons" ou "Secret des Poignards Volants" comme "Gingko 2" ou autres "Bichunmoo").
En résulte un drôle de mélange pas vraiment adapté au personnage de Jackie; un cocktail tout sauf détonnant. Si l'introduction rappelle le meilleur des productions passées, de larges passages à vide et un final longuet tout en 3D foireuse ne saura être compensé par la seule scène de bravoure dans l'usine de colle.
Trop long, trop peu adapté au seul personnage de Jackie, trop pixellisé, le relatif échec au box-office HK (moins de 20 millions de dollars HK, très, très loin des meilleures performances habituelles de la super-star) n'en est que justifié !
Un peu miteux...
Après un "New Police Story" très sympapthique bien qu'imparfait, Chan remet le couvert avec "The Myth" et le résultat est un peu...miteux.
Parlons tout d'abord de l'aspect positif: on ne s'ennuie pas: les 2 heures du film passent facilement. Louons également l'effort du film de ne pas être trop linéaire, de mêler plus ou moins astucieusement les scènes contemporaines avec celles situées dans le passé.
Le reste est beaucoup plus discutable. En effet, Jackie viellit et n'est plus capable d'assurer les memes cabrioles que le passé. C'est d'autant plus difficile à voir lorsque l'on juge utile de lui adjoindre des effets spéciaux bas de gamme qui rendent ridicules la moindre de ses actions.
Côté direction artistique et réalisation, rien de bien interessant à se mettre sous la dent, Tong essaye de faire de l'épique mais c'est plat, desesperement sans souffle, sans aspérité malgré des élans de violence "propre" assez inédits dans la carrière de Jackie.
En bref, un produit moyen qui contentera les fans de la star mais risque de laisser sur le carreau les autres. Une occasion ratée en plus.