Anel | 3.5 | |
Junta | 3.75 | Plus c'est gras plus c'est bon. |
Stooges in HK est le dernier volet d'une franchise comiquo-vulgaire classée Cat III (et oui !) qui réunit les 2 compères homonymes James (l'illustre compositeur, ici en total cabotinage) et Tommy Wong.
Niveau esprit on pourrait rapprocher Stooges In HK de The Big Deal, dans l'idée que chaque plan ou scène doit contenir un gag, qu'il soit visuel ou verbal. Bien sûr cette avalanche d'humour ne fait pas forcément mouche à tous les coups mais leur nombre ainsi que certains franchement réussis arrivent à nous décrocher bien plus que des sourires. Force est de constater que 90% de l'humour du film est soit sous la ceinture, soit complètement débile, cependant plus que la qualité c'est leur quantité qui remporte l'adhésion. Il faut dire que la réalisation est bien cheap et la production ne recule devant aucun effet spécial (voir l'hallucinante scène du taxi qui roule sur la façade de l'immeuble °__°).
La classification CatIII du film est loin d'être usurpée, outre quelques écarts de langage (marqué par d'inopportuns bips) qui peuvent parfois justifier à eux seuls cette classification, l'extrême vulgarité de beaucoup de scènes (blague sur le sida, phallus et vagin géant, Amy YIP Chi May-j'y reviendrai, chansons et répliques axées sur la fornication, ...) justifie pleinement celle-ci.
Niveau cast, outre le show James Wong/ Tommy Wong, la plantureuse Amy Yip arrive à faire plus qu'acte de présence grâce à quelques scènes mémorables comme lorsqu'elle se sert du pagers de son impuissant de mari en lieu et place d'un vibromasseur :-) ou encore l'indécente révélation de son identité.
Ajoutez à tout cela un p'tit rap de James Wong (des restes de sa composition sur Histoires de Fantômes Chinois?), des ch'tites parodies de Rocky, de Saturday Night Fever, ... et une séquence pré-finale qui conclue le film par le summum du vulgos et vous tenez là une très bonne comédie à ne pas mettre entre toutes les mains.