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Raped by an Angel 4

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 2.75/5

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3 critiques: 2.25/5



Junta 2.75 Attention : c'est n'importe quoi...
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Attention : c'est n'importe quoi...

Raped 4 est un gros n’importe quoi, déjà rien que le sous titre est à mourir de rire : « the rapist union ». Alors, les premières questions qui nous viennent à l’esprit sont : qu’est-ce que cette union ? et peut-on en faire partie ? Et bien, cette association à but non lucratif (loi 1901) regroupe Daniel (Ben NG Ngai-Cheung), ancien agent de la CIA qui a déjà violé 71 femmes sur le territoire américain, et qui se sert de technologie hi-tech (sic) pour violer les femmes. Il y a également The Rain Killer et The Tuen Mun Rapist, 2 violeurs boulets qu’il sauve des filets de la police après qu’ils aient commis un méfait de plus. Le président de l’association n’a qu’une idée en tête, se taper sa voisine (Suki KWAN Sau-Mei) qui est comme par hasard mariée à un flic à moitié abruti (Nick CHEUNG Ka-Fai). Alors nos flics, qui sont tous des mous du cerveau, savent qu’un serial-violeur habite juste à côté de notre couple, cependant au lieu de faire une bonne perquisition chez lui et découvrir tout l’attirail hi-tech ainsi que 2 femmes dans le sous-sol aménagé pour, ils préfèrent demander l’aide d’un ancien violeur. Je vous laisse deviner qui est ce Sifu du viol : Anthony WONG Chau-Sang bien sûr, sous le nom de Human Milk Drinking Man, ancien violeur qui aimait le lait des femmes enceintes reconverti en projectionniste dans un ciné de cat III (resic). Ce dernier leur apprend qu’il connaît ce serial, ancien de la CIA, car il chatait avec lui sur le net dans une communauté de 31 violeurs… (reresic… ça s’arrête jamais !!). C’est bon,vous avez lu le résumé de l’histoire, tout est dit :-).

Sachez en plus que la réalisation est tout à fait banale, la photographie est quasiment toujours accompagnée d’un filtre bleu, ça cabotine à mort et ils osent pomper Scream sur une scène (quand même !) ; et, horreur et damnation, l’ensemble est un peu radin en viol, un comble pour un film avec un tel titre. De plus, des blagues sur le sida d’un goût très douteux émaillent le métrage du début à la fin, petits exemples : « Chéri tu ne me trompes pas, j’espère ? » - « Non bien sûr, j’aurai trop peur d’attraper le sida. » ; le tortionnaire, à sa détenue « fais-moi tout ce que je veux et je te relâche, si je mens j’attraperai le sida », après que la victime ait agi comme il le désirait, celui-ci se casse en la laissant attachée, bien sûr la demoiselle crie en lui disant qu’il va avoir le sida et là, attention c’est grand, il sort de la pièce, éclate de rire et dit « Mais de toute façon j’ai déjà le sida… », très, très limite…

Ce volet est celui qui se rapproche le plus de l’ambiance de certaines anciennes cat III (même si ça n’en est pas un) de par son ambiance exagérée/débile et sa lumière bleutée. Je préviens tous ceux que le mauvais goût attire plus que de raison, Raped 4 n’est pas très rythmé, et c’est toutes les petites touches wong-jingnièsque qui le sort du naufrage. Voilà, vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas prévenu maintenant.


P.S : Ne vous laissez pas duper pas l'intro du film qui est très visuelle, en fait c'est une mini-compile des scènes chaudes des 3 premier Raped avec Chingmy Yau, Athena Chu et la bombe en string...

25 février 2003
par Junta


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