Eddy Ko en ninja. En gros ç'est tout.
Force est de constater que ce film est un ratage énorme qui accumule les mauvais points du début à la fin.
Du côté positif, il reste bien peu de choses, un cast alléchant, des extérieurs nombreux et assez jolis, la musique de Final duel (;p) et une poignée de bonnes idées de Yuen Woo Ping qui propose quand même quelques concepts gratinés dont des rats dynamiteurs, un combat avec une équipe de hockey (!), 2 ou 3 passages bien sadiques et surtout Eddy Ko (superbe costume moulant) en ninja pour un final avec techniques ninjitsu bien connues des bisseux.
Oui mais voilà, malgré cela et malgré un pitch de départ qui annoncçait une aventure mouvementée, tout est râté comme rarement avec une telle équipe si reconnue. Tout tombe désespérément à plat et Ronnie Yu montre bien toute sa difficulté à insuffler le goût de l'aventure à ses films (et ce même dans son meilleur film The Bride with white hair, là aussi d'accord avec Hots@uce même il s'en sortait plutôt bien). Les combats sont dans ce que j'ai vu de pire à Hong kong pour l'époque, mous du genou, filmés avec les pieds, bien trop courts et d'une maladresse désarmante. La mauvaise ambiance du tournage due en partie aux dures conditions en Corée du Nord se sent à des kilomètres et n'excuse certainement pas tout. Les acteurs sont aux abonnés absents. En particulier Leung Kar Yan, sensé être le héros, est insipide et totalement effacé. Lui qui est si vivant d'habitude semble complètement ailleurs. Du reste, Chow Yun Fat tient un de ces premiers rôles qui n'est qu'une toute petite caricature de ce qu'il donnera par la suite. Yuen Yat Chor est ultra anecdotique, les deux présences féminines de même. Seul Fan Mei Sheng tente de mettre un peu de vie à son personnage et semble bien le seul à y mettre du coeur tant ce film regorge de mauvaises volonté.
Eddy Ko missionne un petit groupe pour livrer des valises à un chef vivant dans un lieu reculé mais leur contenu semble douteux. Avec un scénario aussi maigre, mieux vaut espérer un divertissement conséquent. Et pourtant, une tonne de longueurs insipides ramollissent encore la chose avec des twists gros comme un tank et de la romance survolée en deltaplane. Même avec la poignée d'idées dingues de Yuen Woo Ping (une bonne moitié pour le final avec le ninja), Postman fights back n'arrive à rien de chez rien. Rarement un film Hong Kongais qui semblait valable (et avec un ninja pourtant et dieu sait que j'aime ça) m'aura autant déçu.
"the postman fights back" est une tres bonne surprise
sur la fiche du film on a pas mis que le heros principal est leung kar-yan (excellent) chow yun fat nous montre que lui aussi il sait se battre (et plutot bien) eddy koo dans le role du ninja est efficace bref tout ca nous donne un tres bon film avec des decors naturels fantastiques et des scenes d'actions qui porte la patte des freres yuen en tant que "martial arts director" film réalisé par ronny yu,produit par raymond chow . on le voit et ressent aux scenes de combats que les freres yuen woo ping a prit les choses en main. le début est un peu long mais comme le scenario tiens la route ca passe. bonne surprise.disponible chez hk legends dans une version parfaite.
jeff
Postman Blues
Excellent petit film, bien trop méconnu. Heureuse et bonne surprise de la part de Ronny Yu.
Le film a été un bide retentissant à sa sortie et Chow Yun Fat justifiait une fois de plus son surnom de porte-poisse aux projets ciné auxquels il participiait, alors qu'il était une véritable star du petit écran à la même époque.
Deux ans se sont écoulés depuis le dernier Yu, petit polar nerveux et vrai succès surprise à l'épouqe. Véritable touce-à-tout, Yu s'investit donc dans ce western kung-fu en hommage à ses réalisteurs et films fétiches (Peckinpah et sa "Horde Sauvage"; Sergio Leone...).
En résulte un résultat véritablement hybride, mais d'une approche ausi fascinante que le mythique "Butterfly Murders" de Hark. Se basant sur une grossière trame des films kung-fu de la meilleure époque des SB (hommage dans les scènes finales à Chang Cheh à travers la grossière blessure de l'un des personnages + le ninja vêtu de "blanc"), Yu rajoute une bonne dose de westerns (personnages, décors et mise en scène). Sa finale véritablement enragée restera dans les annales comme l'une des fins les plus désespérées dans le genre et ne laissera pas beaucoup de survivants.
Le tournage s'est déroulé dans des conditions extrêmement difficiles en Corée du Nord (pas de nourriture, froid polaire gelant les caméras, mésentente entre les gens de l'équipe) et le film semble en pâtir à quelques reprises (plans de cohésion manquants; quelques combats inaboutis). D'autre part, Yu apprend toujours sur le tas et la structure narrative, comme sa mise en scène n'est pas toujours très cohérente et part un peu dans tous les sens; néanmoins ses défauts sont largement compensés par le très bon jeu des acteurs, la toujours aussi géniale inventivité des Woo Yuen-Ping au niveau des combats (et combattants, tels que le surprenant "doublé", les attaquants sur le lac gelé et la viciosité du ninja).
De plus, Yu laisse judicieusement planer le doute sur la véritable identité de ses personnages et de leurs principales qualités, chacun se révelant au fur et à mésure de l'intrigue et réservant quelques beaux rebondissements.
Un travail certes non excempt de défauts, mais un véritable pari osé et plein d'énergie créative, comme on en a rarement vu dans le cinéma HK par la suite.
Un casting énorme pour un film de ninja au final très amusant, avec un scénario light mais au demeurant assez distrayant.
Le facteur frappe toujours deux fois
Réalisé par un tout jeune Ronny Yu, ce petit film sans prétention s'avère être un spectacle accrocheur et bourré d'idées, servi par une distribution remarquable.
L'histoire : Un puissant seigneur (Eddy Ko) engage un groupe d'hommes pour convoyer un colis à destination d'un chef de guerre dans la montagne. Le groupe, composé d'un facteur (Leung Kar Yan), d'un dynamiteur éleveur de rats (!) (Fan Mei Sheng), d'un jeune gambler classieux plutôt doué pour les rixes (Chow Yun Fat) et un jeune voleur (Yuen Yat Choh), rejoint en chemin par deux femmes, sera confronté à mille dangers...
Partant d'un postulat de base réunissant les principaux éléments du film de mission, le recrutement avec présentation des personnages notamment, ce petit film est ensuite bourré d'idées originales, même si les moyens limitent l'enjeu.
On a droit à de beaux combats plutôt bien orchestrés par les frère Yuen, reste qu'un Chow Yun Fat tout jeune n'est pas vraiment convaincant en combattant redoutable, par contre il a déjà cette petite touche classieuse qui en feront plus tard un acteur exceptionnel, il faut le voir remettre son écharpe après qu'elle est était froissée après un combat !... pour le reste on a droit à un Leung Kar Yan toujours aussi charismatique, un Fan Mei Sheng dans un rôle de marrant de service qui assure bien son rôle de dynamiteur éleveur de rongeurs (ce qui donne lieu à une surprenante scène explosive...), un Yuen Yat Choh toujours aussi bondissant et un Eddy Ko impeccable. A noter la délicieuse présente de Cherie Chung, figure féminine incontournable du cinéma hongkongais des années 80.
C'est dans le cinéma d'exploitation américain et notamment dans le western que Ronny Yu semble trouver ses principales inspirations, à noter d'ailleurs un final en forme de carnage qui n'est pas sans rappeler un certain film de Sam Peckinpah particulièrement violent, ce qui est un doux euphémisme.
A part ça on retrouve des fragments du film d'exploitation japonais, Misumi notamment, avec des attaques orchestrées par des personnages aussi divers que des ninjas, des guerriers à cheval ou sur patins à glace (!), ... tout ça donne un joyeux foisonnement d'idées qui donne à ce film son caractère assez exceptionnel.
Novateur (n'ayons pas peur des mots), original, des interprètes assurant bien leur rôle, même si le jeune Chow Yun Fat n'est pas vraiment convaincant, de bons combats, d'extraordinaires décors extérieurs,... mais ça souffre quand même un peu d'un léger manque de rythme parfois et ça a toutes les qualités et tous les défauts d'un film de jeune réalisateur, il s'agit seulement du troisième du futur réalisateur de The Bride With White Hair.
Un sympathique petit film à voir tout de même.
la horde faiblarde
Pleins de bonnes intentions dans ce films, des personnages plutot interessants même si encore trop froids pour être vraiment attachants, des idées de mise en scene...Pourtant, le film ennuie, l'histoire ne tient pas la route, pas mal d'invraissemblances nuisent au récit.
Horrible
Un des films les plus pourris de Hong-Kong, avec un tout jeune Chow Yun-Fat, qui ne peut pourtant pas sauver ce film de la médiocrité.
Réalisé par Ronny Yu, qui selon moi est le réalisateur Hk le plus sur-côté - The Bride With The White Hair étant à peine bon, Ronny Yu ne réussissant pas à donner une force à ses scénarios et dans sa réalisation.
Des acteurs médiocres, un scénario qui tient sur une feuille de pq et des combats immondes font de ce Postman Fights Back un modèle de ratage.
Evitez donc cette daube à tout prix.