Accrochez-vous bien à votre siège !
Putain mais c'est quoi ce film de malade auquel je viens d'assister !?!...
Caméra agressive, musique à donf,
964 Pinocchio est un trip visuel et sensoriel peu commun, certes, mais arrêtez un peu de toujours dire que tout est excellent - dans le même genre, le
Tetsuo de
Tsukamoto est mille fois plus bandant.
Il y a le n'importe quoi, le pire... et " Pinocchio 964" !
L'aspect complètement barré du film n'est pas sans me déplaire d'un certain côté, mais c'est la façon dont le "n'importe quoi" est filmé qui ne m'a pas plu. Un côté underground qui rapelle beaucoup "Electric Dragon 80.000 V", où la musique électro fait place cette fois aux nymphos !
Le film est vraiment très long, pourtant nul besoin de faire dans la longueur pour mettre le spectateur dans l'ambiance : dès le générique on a compris :)
Du coup, on s'ennuie ferme pendant presque tout le film, j'étais limite stoïque vers la fin en regardant le dingue débouler à toute vitesse dans les rues de Tokyo avec un carré de béton dans le dos, c'est dire. Domage donc.
La fin part en totale dérision, en série Z comme savent si bien le faire les japonais, un petit délire réussi selon moi, comparé au film qui est finalement bon gros délire ratté. Après c'est sûr, avec une certaine prédisposition psychologique, il est surement possible d'aprécier un "Pinocchio 964", mais bon je doute que ce film recueille beaucoup de fans.
Pine-occhio
"Tetsuo" a fait des émules.
Réflexion autour des progrès scientifiques et de la société de consommation, Fukui opte pour une approche expérimentale de son sujet. Si la première partie présente encore quelque intérêt (Pinocchio est tel un enfant, passant du stade de bébé tétant au nourrisson apprenant à marcher et à parler jusqu'à l'adolescent découvrant la sexualité) bien que se traînant horriblement en longueur, la seconde st un repompage net et clair du modèle "Tetsuo" sans la créativité de Tsukamoto. Sorte de happening, Pinocchio court les rues de Tokyo parmi une foule de spectateurs curieux. La finale est assez épique dans le genre "Z".
Cadrages et images excellentes, se référant ouvertement à "Eraserhead" de Lynch; scènes à se faire retourner l'estomac, mais au final un produit prétentieux, cherchant à tout prix à devenir culte - sans jamais y parvenir.
tetsuo quand tu nous inspire....
alors l'histoire déja:
Une "entreprise" secrète transforme des hommes en betes de sexe, en les lobotomisant etc, et les vend à des vieilles nymphomanes frustrées. On suit l'histoire de l'un d'eux, notre héros numero 964 , rapidement nommé pinocchio. Raté, il est nul au lit, et se fait virer par sa propriétaire. Il est alors laché dans la nature et recueilli par une femme etrange, a priori ancienne infirmière dans une clinique ètrange. Pendant ce temps l'entreprise est tenue au courant de son laché et cherche à le retrouver à tout prix pour éviter bien sûr que toute preuve de leur existence soit à ce point accessible. Bre,f notre ami 964 réapprends vite à parler et se rappelle de quelques trucs, et va finalement chercher à se venger....
ça a l'air sympa comme ça, mais bon , c'est clairement un film bis... dans la pure lignée psycho cyber de tsukamoto :dans une bonne partie du film , notre héros court en criant dans les rues, et c'est filmé de façon saccadée et en accéléré.... ça rappel étrangement beaucoup quelque chose ¬_¬
perso j'ai tout de même apprécié, ce film ne pouvait existé qu'au japon , et j'aime le japon et sa contre-culture... donc...
et ça reste un film bien barré , donc interessant pour les amateurs.
