La jeunesse des rois du kungfu
L'histoire: deux garçons, sammo et "big nose" font partie des élèves d'une école d'opéra de Pékin a Hong Kong. Tous les élèves de cette école vivent sur place et s'entraînent tous les jours sous la coupe d'un maitre severe et bourru. L'histoire évolue sur la jeunesse de cette bande de garçons, emmenée par nos deux héros, qui vit uniquement pour l'opéra de Pékin et reste un peu en marge du monde qui les entoure.
Il faut savoir que cette histoire est tirée de la jeunesse de Sammo Hung et Jackie Chan, ainsi que plusieurs de leurs amis comme Yuen Biao. Absolument pas de kungfu ici, seulement un récit (auto)biographique romancé de quelques unes des plus grandes stars mondiales des films de kungfu.
Il s'agit la d'un film assez surprenant et personnel. Sammo Hung reprend le rôle de son maître avec succes (Hong Kong best actor award et Asia Pacific best actor award en 1989) et laisse découvrir avec finesse et émotion les liens qui se tissent entre lui et ses élèves. Le film montre avec justesse la vie de tous les jour de ces gamins au sein d'une sorte de grande famille, vie faite de souffrance et de travail physique intense, mais aussi parsemée de moments de joie. Le film alterne d'ailleurs intelligemment les scènes d'émotions avec des scènes plus décontractées ou marrantes et on se laisse porter avec plaisir par cette « histoire vrai ». J'ai vraiment été surpris par la qualité du scénario et des acteurs, soutenus par une mise en scène propre et sans effet de style, et je recommande clairement ce film, aux fans de Sammo Hung comme aux autres.
Dragons forever
Ce film se propose de dépeindre de manière trop superficielle l'univers de l'école de maître Yu, géniteur et maître intansigeant de l'école des dix petites fortunes. Lieu de haut rang d'où sont issue les géants acrobates du cinéma d'action hongkongais les plus célèbres.
Alors on y découvre que
Sammo HUNG Kam-Bo était celui qui en prenait le plus dans les gencives, mais qu'il était également le grand frère, le second, celui qui remplace le sifu en son absence. Que
Jackie CHAN Sing-Long était le plus intrépide et le plus chanceux, et qu'il était surnommé "gros pif"... et rien sur les autres, même pas la moindre petite révélation sur le troisième larron, en l'occurence
YUEN Biao
Intéressant pour son côté documentaire, et sa distribution de premier choix, notamment un excellent
Sammo HUNG Kam-Bo et la présence de personnalités du monde samoesque comme
LAM Ching-Ying ou
WU Ma , ce film n'est pas dénué d'énormes lacunes. Notamment une mise en scène qui s'essoufle après une demi-heure et se contente de montrer sans passion.
Le réalisateur semble plus préoccupé par l'aspect livre d'images que par la dimension romanesque de cette histoire que l'on nous a tant de fois narré.
Malgré tout on reste sous le charme de ses gamins acrobates et de leurs élucubrations. On les voit subir les terribles colères du maître Yu, ce dernier n'étant pas du genre à rigoler, il semblait avoir la main lourde et posséder la science du rossage en régle.
Quand le générique de fin arrive, on a l'impression de ne pas voir touché là une oeuvre grandiose, loin de là, ni un spectacle décousu ayant la péche, chose à laquelle les Jackie Chan et consorts nous ont souvent habitués, mais malgré tout d'avoir passé un agréable moment.