visiteur | note |
hkyume | 2.75 |
Illitch Dillinger | 2.25 |
Samehada | 3 |
seizan | 3.5 |
Hiroshi Inagaki signe pour
Trahison, manipulation, manigances, code d’honneur et amour sont au rendez-vous de cette suite où Toshiro Mifune joue un rôle plus secondaire laissant la part belle à son frère d’arme et de sang Shenshirô (Kôji Tsuruta). En effet, on le retrouve à l’écran un quart d’heure après le début du film pour sa première apparition et une quarantaine de minutes après pour la seconde. Toshiro Mifune, retiré du monde des ninjas incarne alors un homme heureux auprès de Yû avant de la voir se faire assassiner. Á ce moment là, il errera en recherche de vengeance comme un loup solitaire qui n’a plus rien à perdre.
Ninjutsu 2 est surtout l’incarnation du personnage de Shenshirô qui trouvera l’amour et le perdra tout comme son frère, Tasaburô. Ici, le destin des deux frères ninjas se veut tragique comme si leur exposition à la lumière ruinait toutes aspirations autres que de n’être que des ninjas, ce à quoi ils ont été entraînés, des hommes de l’ombre.
Par certains aspects Ninjutsu 2 est plus réussit que le film précédent si l’on dépasse le cadre de l’univers du ninja. Ici, Hiroshi Inagaki réalise par moment de joli plan, on pense à la rencontre de Tasaburô et Jûbei Yagyû qui amène à leur affrontement sur un pont en pleine nuit alors que des flocons de neige tombe du ciel. Des plans où la photographie entre ombres et lumières, des paysages tout en couleur ou des environnements pauvres et arides participent allégrement à un film plaisant à voir.
Ninjutsu
Ninjutsu 2 prolonge les destinés humaines du premier volet et se termine sur une fuite en avant comme si le film laissait une fin pouvant s’ouvrir sur une nouvelle suite plausible, comme si elle nous disait que les aventures des deux frères ninjas sans maître continuaient au-delà du générique de fin.