Un vrai travail d’équipe
Naked Killer est un pur produit de la collaboration Clarence FOK Yiu-Leung / WONG Jing ; je dis pur car leur style respectif est tellement limpide et cristallin que chaque plan, chaque ligne du scénario nous rappelle si besoin est que ce sont eux qui ont créé cette œuvre.
Naked Killer c’est du Clarence Ford poussé à l’extrême, la réalisation est ultra stylisée, que ce soit les cadrages ou l’éclairage (de l’excellent Peter PAU Tak Hai), tout est réfléchi pour être un maximum putassier et clinquant. Ford enchaîne les filtres bleus et éléments rouges du décor (vêtement, chapeau, robe, gant, voiture, …), angles de camera osés, … comme Wong Jing enchaîne les idées misogynes et crétines. L’histoire prend un malin plaisir à mélanger action, scènes lesbos et trauma divers, le tout sur fond de saxo et musique lancinante signés Lowell LO Koon-Ting qui se croit en plein porno.
Les acteurs sont une fois de plus en totale roue libre, Simon YAM Tat-Wah nous ressort une prestation dont il a le secret, complètement halluciné à la manière de son jeu dans Run and Kill ou encore A Day Without Policemen. Chingmy YAU Suk Ching nous fait sa pétasse de service habituelle mais se fait presque éclipser par une Carrie NG Ka-Lai au sommet de sa sensualité.
Dans sa recherche incessante d’esthétisme Clarence Ford oublie de filmer ses combats de manière lisible. Cependant, en les accélérant à outrance et en n’hésitant pas à les câbler, ces séquences possèdent une bonne pêche et ne sont pas si désagréables à voir.
Pour les puristes : à noter un passage en boîte de nuit réalisé de manière ultra-léchée et qui montre qu’en 92 à HK (même si la scène est censée se dérouler au Japon) toutes les boîtes n’étaient pas minables comme on en a l’habitude de voir dans les Girls with Guns et autres polars produits à cette époque.
Bien que sa réputation de film culte soit légèrement usurpée, Naked Killer tient ses promesses et ce ne sont pas ses quelques longueurs qui me feront dire le contraire. D’ailleurs Clarence Ford devait également être content du résultat puisque 6 ans plus tard il réalisa un remake déguisé gay de son film avec Cheap Killers.
Un grand cru signé Wong Jing !
Wong Jing, à Hong Kong, c'est le maître du mauvais goût. Celui qui sait exploiter n'importe quel genre pour se faire du fric. Celui qui dans ses films n'a pas peur de trucider des gosses (de préférence dans d'atroces souffrances), celui qui n'a pas peur de parodier n'importe quel film dit "artistique" et qui se moque simplement de l'art. Pour lui, le cinéma c'est un business, et un business qui peut rapporter gros. Dans le n'importe quoi efficace et hilarant Naked Killer est une référence à ne rater sous aucun prétexte, voyons pourquoi.
Naked Killer c'est l'apologie mais aussi la dérision de l'image de la femme dans toute sa splendeur. Inutile de dire que ce film fera hurler de colère (ou de rire) la gent féminine mais il faut garder en tête que Naked Killer n'a rien de sérieux, c'est même un profond délire que seul Wong Jing (vénéré par beaucoup) pouvait nous offrir en cette année de 1992.
Voyez plutôt, imaginez une femme (Chingmy Yau) habillée comme une pute (n'ayons pas peur des mots), armée jusqu'aux dents et décidée à massacrer tous les pourris (tous des hommes bien sûr) qui infestent la ville de Hong-Kong et vous avez un descriptif plutôt fidèle de ce qui vous attend dans ce film. L'humour (j'ignore si c'est le terme qui convient) qui ponctue le film est digne des comédies de Max Pécas (en moins lourd quand même) et pousse le spectateur à rire, un rire pas toujours sincère mais toujours très jouissif !
Naked Killer c'est aussi l'interprétation (quasi subliminale) de Simon Yam en grand romantique (déchu car traumatisé) toujours sapé d'un costard blanc délicieusement ringard et qui n'hésite pas à manger une saucisse enduite de ketchup alors qu'à côté un inspecteur recherche le pénis sectionné d'une récente victime. Naked Killer c'est aussi la sulfureuse Princess (Carrie Ng) prête à tout pour réduire Kitty à l'état d'esclave sexuelle, et cela par la force si besoin est. Naked Killer c'est aussi des cadavres par centaines, des fusillades dans la pure tradition du cinéma HK, mais aussi une musique divine qui accompagne tout ce joyeux et incroyable bordel.
Bref, vous l'aurez compris, Naked Killer est un film culte, qui ose tout, n'a peur de rien et remuera vos tripes pour vous faire comprendre que le cinéma HK c'est aussi du délire spectaculaire, ce que Wong Jing a parfaitement compris. Chapeau !
Voilà un gros délire signe Wong Jin, mettant en valeur la belle Chigmy sous toutes ses coutres et pelotée dans tous les sens par hommes et femmes !
Mêlant scènes d'action sympas ( le meurtre du début, la vendetta sur le personnage de Ken Lo et le final) et effeuillages gratuits, le film est un peu longuet dans sa deuxième partie mais la présence de la survoltée Carrie Ng retient notre attention, de même que le personnage de Simon Yam qui joue un flic traumatise, qui vomit dès qu'il tient un revolver.
Grand moment de n'importe quoi en perspective !
Basic Instinct 69
Cette fois çi Wong Jin s'attaque à
Basic Instinct et
Nikita. A part deux ou trois séquences plutôt bien huilées,
Naked Killer est d'un ennuie mortel. Sans oublier que scénaristiquement parlant c'est assez confus dans l'ensemble. J'ai eu l'impression que le film faisait plus de deux heures. Pourtant il fait à peine un peu plus d'heure et demie.
Raw Steak is disgusting
Vous reprendrez bien un peu de vomi de Simon Yam !
Non ?
On vous comprend...
Naked Killer est l'exemple-type du pétard qui mouille tout plein. Paisiblement caché derrière sa réputation de GwG (Girls with Guns pour les néophytes) bourrin, torride et jouissif que certains amateurs du genre ont bien voulu lui prêter, ce film constitue en fait une prodigieuse arnaque orchestrée par un tandem Wong Jing - Clarence Fok jamais à court de motivation pour gagner des pépettes en expédiant un serial nanar pauvre et facile avec une étiquette Cat 3 fièrement collée dessus. Car nous ne sommes ici jamais ailleurs que dans l'univers de la série Z crasse et pas fun pour un sou, où l'ennui côtoie régulièrement la consternation. Au-delà d'une photographie épouvantable pourtant signée Peter « The Killer » Pau (des plans mal éclairés, avec flous et surexpositions à gogo), d'un scénario écrit avec les orteils et d'une BO ultra-cheap de Lowell Lo (la musique classique revu et corrigé par du synthé bontempi, plus jamais), l'ensemble pourra néanmoins se laisser regarder d'un œil à demi ouvert grâce à la présence des troublantes Chingmy Yau et Carrie Ng qui n'hésitent pas à en faire des tonnes dans le but de racoler le spectateur. Mais ne rêvons pas trop: si nos deux demoiselles rivalisent de sensualité vénéneuse et de charme meurtrier, les scènes érotiques du film, ne dépassant pas le stade d'un épisode de Série Rose en terme d'audace comme de qualité formelle, sont loin de leur rendre honneur. Ajoutez aux effectifs un Simon Yam grotesque et transparent dans ce qui doit rester sa plus mauvaise performance d'acteur à ce jour ainsi que des fautes de goût monumentales que n'aurait sans doute pas reniées un Nam Lai-Choi: dégustation de saucisse sur les lieux d'un crime, gros plan sur un steak mal cuit, fixette sur les gens qui vomissent et on en passe et des meilleures. Le comble en revient finalement à l'absence catégorique de ce qui devrait être en toute honnêteté l'atout numéro un de ce genre de pochade: le rythme. De scènes de baston illisibles et filmées par un manchot épileptique, on passe à de longs dialogues bien niais obturant tant bien que mal une intrigue misérable et téléphonée dont le dénouement marque toutefois un point par sa noirceur inattendue.
Balourd, mou du genou et artificieux,
Naked Killer n'a au bout du compte rien du gros morceau de cinéma sex, blood & rock'n'roll décrit par une poignée de fans dithyrambiques. Préférez à cette endive téléfilmesque un vrai nanar rigolo de la trempe d'un
The Cat ou au pire un film de boule digne de ce nom.
Je ne savait pas trop à quoi m'attendre, mais je me doutais bien que le statut "culte" du film n'était pas vraiment justifié. Dans la catégorie "Girls with guns, but without clothes", je le trouve légèrement supérieur à
Naked Weapon, mais ça reste loin d'être un incontournable. Le point fort de ce film reste son esthétique particulière, qui aura sûrement inspiré Ringo LAM pour son excellent
Full Contact (à moins que ce ne soit l'inverse, les 2 films datant de la même époque) sauf que le film de Ringo, tout aussi putassier, reste beaucoup plus épique.
Clarence Fok en petite forme
Cat.3 sympatique bien qu'assez soft...Clarence arrive a caser quelques scenes epileptiques (ce qu'il ne pourra faire dans "remains of a woman") et du coup on s'ennuie moins, ce qui est embetant c'est le coté trop propre du film et le fait que Simon Yam n'a jamais été aussi peu crédible...
ce film est une daube
regardons les choses en face, NAKED KILLER est peut être culte pour certains, personnellement je l'ai trouvé juste mauvais. ce n'est pas un supplice de le regarder, mais ça n'a pas grand chose en plus qu'un épisode d'hollywood night, l'humour graveleux en plus, qui pour le coup ne m'a pas fait rire. les gunfights/combats bidons, scènes pseudo-érotiques bidons, histoire ridicule, je ne vois pas bien ce qui le rend si célèbre. il manque quelque chose pour en faire un film bis culte, finalement c'est une mauvaise série b, écrite et réalisée en très peu de temps à mon avis. je préfère un bon vieux cat.3, souvent plus jouissif que ce truc. ou même NAKED WEAPON, aussi léger et crétin mais mieux réalisé.
Cultissime - définit le style HK
Naked Killer suscite beaucoup de critiques allant du chef d'oeuvre au navet le plus horrible. Débile, irréel, immoral, féministe,violent à l'excès, rempli de scènes érotiques destinées à réjouir le public perverti. Mais derrière tous ces louanges se cache un style qui différencie le cinéma Hk des autres. Tourné en 1992 par Clarence Ford, (qui n'a rien réalisé de sensationnel avant) et produit par Wong Jing, Naked Killer, s'avère très travaillé et est emmené par un duo Simon Yam/Chingmy Yau formidable.
Kitty (Chingmy, miam) , après avoir assisté à l'assassinat de son père par l'amant de sa mère, veut descendre (c'est le mot) un par un tous les membres de la sociéte de l'assassin. Sur le lieu, Sister Cindy, qui sauve la jeune novice pour la transformer en tueuse professionnelle, avec pour but d'éradiquer les pervers et autres hommes mal intentionnés. Le flic Tinam (Simon Yam) est chargé de l'enquête. S'en suit une obsession de Tinam envers Kitty, qui l'a connue avant son rapprochement avec Sister Cindy.
Simon Yam joue ici son meilleur rôle avec le personnage de Luke dans le fameux Bullet In The Head - un homme responsable de la mort de son frère et qui vomit à chaque fois qu'il a une arme à feu en mains. Sa romance avec Kitty se révèle bénéfique pour lui, permettant de masquer une timidité apparente et de s'affirmer en tant qu'homme à part entière. Simon Yam est extraordinaire en amant qui se cherche, ce qui donne aux scènes érotiques avec Chingmy une émotion particulière - Chingmy Yau est elle aussi très convaincante dans le rôle de Kitty (également sa meilleure intereprétation), tout comme les acteurs secondaires, particulièrement Carrie Ng, dans la peau d'une lesbienne et ex-tueuse de Cindy, attirée elle aussi par Kitty.
Clarence Ford avec une réalisation très habile et rythmée, parachève son produit : des scènes d'action ahurissantes où l'on voit des femmes tuer sauvagement leurs victimes filmées un peu dans tous les sens; c'était l'époque où tout était permis à Hong-Kong (certains allant jusqu'aux limites de la barbarie, voir Ebola Syndrome) et où la violence crue n'altérait en rien la qualité des films - certains Cat 3 sont excellents - Naked Killer, en tant que Thriller Erotique fait partie et est au sommet de cette Cat III.
Cultissime donc et créateur d'émules - à noter du même Wong Jing les Raped By An Angel et Naked Weapon, purs produits commerciaux fonctionnant sur la formule similaire de Naked Killer (films d'héroïnes armées) qui lui sont très fortement inférieurs, bien que Raped by An Angel possède le même tandem Simon Yam/Chingmy Yau (ça sent la daube à plein nez avant même de l'avoir vu) - à noter également So Close de Corey Yuen qui part en effet spéciaux avec des chorégraphies à la Matrix (yurk!) et tout aussi denué d'intérêt (à part pour les fans de Shu Qi, mais pas pour moi en tout cas).
Naked Killer bénéficie par ailleurs d'une bande son magnifique, composée par Lowell Lo (compositeur de The Killer, God of Gamblers, etc ..) dont, il me semble, un thème inspiré de "L'Aigle Noir" de Barbara. Lowell Lo est avec Raymond Wong un des seuls compositeurs de musique de film qui créent une harmonie parfaite et incontestable entre l'image et le son et dont les thèmes ,ici, accompagnent de la meilleure façon la romance et les ébats de Tinam & Kitty. Ce qui fait de Naked Killer un classique, ni plus ni moins.
Après tueurs nés, tueuse nue...
Clarence Ford n'est vraiment pas un bon réalisateur, toutes ses scènes d'action sont filmées en accéléré et sans génie du montage elles n'ont aucun impact.
Pour les amateurs, un peu de mauvais goût au rendez vous (humm le bon hot dog) mais rien d'exceptionnel.
Au niveau "acting" (copyright JCVD), la méchante lesbienne (il fallait vraiment qu'elle soit lesbienne? on dirait que c'est le truc le plus important du film quand ils parlent d'elle) et son équipe ne terrorisent pas vraiment les esprits, seuls Simon Yam qui a l'air complètement shooté (je ne sais pas si c'était son état au moment du tournage, si c'est une performance elle va bien avec le rôle) et Chingmy Yau l'héroïne WongJingienne surnagent.
Un conseil d'ami, essayez un VCD tombé du camion avant d'investir dans le HK Legends pour éviter une trop grosse déception.
Bof
Film entaché d'une reputation de film culte apres vision je me demande encore pourquoi, sexy mais pas trop non plus, pas si gore que ca, comedie stupide comme il faut (le coup du penis, affligeant), combats pas tres tres emballants, bah reste pas grand chose du coup!
franchement qui ose prétendre que c'est pas par qu'il y a des lesbiennes qui se pelotent qu'il a aimé le film
j'ai tout dit dans le titre comme d'auilleurs tout est dit dans le générique du film.
c'était censé être ze film culte hk, ze pollar à la nikita complètement inaccessible, TU PARLES!!!!!!
les scènes d'actions sont toutes pauvres et débiles(convient pas du tout au polar)
et quitte à mater du cul, bein les mecs je vous conseille un bon porno, au moins y'a pas d'hypocrisie ni de prétention.
sacré wong jing, genre" hey ma femme elle est bonne, ca te dirait de te foutre à poil" "ouais" "super on va faire un carton!!"
ce film est tres bon!!!
cela fait deux...... deux fois que je me jette a l'eau et que j'achete des films qui ont des critiques assez negative et .....moi je suis ravi surtout par ce "naked killer" qui pour moi enterre sans problemes des films comme "beast cops" ou "the mission" (je me suis endormi en regardant the mission) ici cela risque pas d'arrivé, rien que la scene d'ouverture on se la repasse 4 fois. les filles sont jolies et l'action est superbe. je me suis pas ennuyé une seconde .
10 septembre 2002
par
jeff
Au moins on s'ennuye pas...
Cependant qu'a t il fait pour mériter un classement cat III, à part quelques scènes dénudées... Donc ça tire de partout et ça bouge dans tous les sens. Pas besoin de se casser la tête pour suivre et ça déménage!
Naze Killer...
Le symbole éructo-aérophage représentatif de ce qui fait pousser les mauvaises herbes. Wong Jing n'est plus à une connerie, il donne un budget à un tâcheron de base et tente de faire croire que la cat III light est un produit labellisé... pure doigtdansleneztisme, ça frise le n'importe quoi, on mettra ça sur le compte de la comédie cantonaise... que nenni, Michael Hui faisait cent fois mieux il ya quinze ans ! Comme s'il suffisait de montrer deux belles filles avec des flingues en cuissière pour atteindre des sommets ? Ce qui soit dit en passant évite le zéro absolu.
Clarence Ford et Wong Jing: même combat.
On ne compte plus leurs collaborations et celle là est certainement la meilleure. C'est d'ailleurs grâce à ce film que Clarence Ford s'est fait un nom et une réputation démesurée quand on connaît sa filmographie.
Clarence Ford a le don de pouvoir créer une ambiance phénoménale autour d'une scène anodine. Mais il a aussi le don de partir dans tous les sens au moment des scènes d'action qui confinent svt le n'importe quoi (voir comment il avait gâché Gun'n rose avec Andy Lau, Leon Lai...). En tout cas, rarement un film ne mélangea aussi bien les genres, le tout bagnant, grâce à la mise en scène dans un Hong-kong très étrange. Esthétiquement Clarence Ford a prouvé qu'il sait faire mieux que la plupart des réalisateurs, il est donc regrettable qu'aucun de ses films ne puissent être réellement pris au sérieux étant donné qu'ils sont tous très inégaux. Peut-être "The Hong-kong triad" avec Lau Ching-wan et Francis Ng et encore...