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2.95/5
Le Pensionnat
les avis de Cinemasie
3 critiques: 2.58/5
vos avis
7 critiques: 2.86/5
Pas mieux
Avant
L’Orphelinat espagnol, on a eu droit à ce Pensionnat thaïlandais, qui s’est aventuré sur ce terrain de l'enfance horrifique jusqu'ici principalement réservée aux ibériques. Quelques belles envolées dominent la chose : la scène du cinéma en extérieur, splendide, l’évasion du jeune héros et le final, principalement, mais l’ensemble est noyé dans le scénario classique d’un long métrage qui l’est un peu trop. Classique ou long, peu importe puisque la phrase fonctionne dans les deux cas. A suivre : « La crèche » et sa nounou terrible, « Le square » et son garçon mort hantant le toboggan...
Plaisant mais déjà-vu
Un pensionnat très réputé mais très sévère mené d’une main de fer par une femme autoritaire, un petit nouveau qui vient s’y faire dresser et dont le père est tout aussi strict, et une histoire d’école hantée par un revenant qui se serait suicidé quelques années auparavant, ça sent forcément le déjà-trop-vu, quelque part entre L’échine du diable (Guillermo del Toro), La classe de Neige (Claude Miller) et The Eye (Oxide Pang). Bien que techniquement de bon niveau, avec une photographie superbe et des cadrages soignés, bien que parfaitement interprété par de jeunes acteurs prometteurs, difficile de ne pas s’ennuyer poliment devant cet enchaînement de rebondissements prévisibles.
Même pas mort
Alors que le sujet laissait craindre une énième variation d'histoires de fantômes, "Dorm" prouve le contraire. Songyos Sugmakanan, l'un des sept réalisateurs thaïs responsable du superbe "My Girl" de 2003, prend le fantastique pour prétexte pour une sensible chronique adolescente. Son portrait des adolescents sonne donc particulièrement juste, surtout en vue du fabuleux jeu des jeunes interprètes. Le dénouement inclut une superbe scène, sans doute l'un des meilleurs moments fantastiques de ces dernières années, tous pays confondus!
L'un des plus grands succès au box-office thaïlandais 2006, place largement méritée.
le pensionnat des jeunes gens pas pervers
L'"horreur" thailandaise et moi on est vraiment très potes. La preuve une nouvelle fois avec ce
Pensionnat d'un intérêt proche du néant et d'une originalité à la hauteur (soyons honnète, après un démarage nullissime au bruit de portes qui claquent, ça s'améliore un peu).
Dommage, on y trouve quelques bonnes idées (qui se comptent sur les doigts de la main, mais citons quand même le gosse qui dirige les chiens comme un orchestre ou encore la séance de cinéma) mais mises en scène avec une platitude que ne renierait pas le plus quelconque des réalisateurs de
Plus belle la vie.
N'aimant ni les histoires de fantômes, ni les histoires de collégiens, autant dire que je n'étais pas très emballé quand ma femme a loué ce film. Et finalement, j'ai bien accroché. Peut-être parce que je n'ai vu aucun des films cités dans la critique de Ghost Dog, donc ça n'avait pas goût de réchauffé. Peut-être aussi parce que le côté fantastique sert à moitié de prétexte pour servir une sensible chronique adolescente comme l'a souligné Happy et que le film est plus subtil qu'il n'y parraît. En tout cas, les jeunes comédiens sont convaincants et le film m'a laissé dans un état rêveur assez agréable.