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A Moment of Romance

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les avis de Cinemasie

8 critiques: 3.47/5

vos avis

27 critiques: 3.86/5

visiteurnote
willi 5
tu0r 4
seka 4.25
Secret Tears 5
Sébastien 5
Scaar Alexander Trox 4.5
Sauzer 4.5
punkfloyd 3.75
Poukaï 5
Phildu62 3.5
Oh Dae-soo 3
Manolo 5
Léo 4.5
k-chan 3.5
Jérémy 4
Iron Monkey 4
Illitch Dillinger 3.75
ikoo2mi 3.5
Hotsu 3
Hots@uce 4
Hidelirium 3.75
FREDDYK 4.5
Epikt 1.25
eniger 4
el sinior canard 3.5
diego62 2
chronofixer 3.75
Bastian Meiresonne 3.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Polar à l'eau de rose...

Si vous n'êtes pas un adepte de la chanson made in Hk, vous changerez forcément d'opinion avec ce film. Pourtant allergique aux chansons trop romantiques, je les ai trouvées toutes plus chargées d'émotions les unes que les autres. Même chose pour le film qui arrive à être touchant là où un film américain serait simplement ridicule. Benny Chan (avant qu'il ne tombe dans le Z) est (était) très doué pour les scènes romantiques d'action. Ses films avaient cette "magic touch" qui les élevait bien au dessus des autres. A l'époque, Andy Lau enchaînait les rôles de "triade" et les jouait à merveille, sûrement mieux qu'aujourd'hui. Et surtout, Wu Chien-lien, dés ses débuts, s'était révélée adorable comme tout. Elle joue son rôle à la perfection et en fera des variations toute sa carrière ("A moment II", "Means street story", "Love and the city"...). C'est dur mais je dois l'admettre: "Ce film m'a touché". Il fait partie des films que je peux revoir un grand nombre de fois sans me lasser.

23 mai 2001
par Sébastien


A moment of beauty

"A Moment of Romance" est un film des années 80. "A Moment of Romance" est un film des années 80, dans tout ce que ces années ont eu de poétique et de naïf; dans leur désillusion vierge, pas encore souillée par l'acte final de mutation intellectuelle de l'individu en consommateur blasé; dans leurs amourettes électriques, moins baba cools que celles des 70's mais pas encore caricaturées par les sites pornos, le féminisme hargneux, ou les mass medias raccoleurs. "A Moment of Romance" est de la même époque que The Cure et Balavoine, le rêve d'un monde meilleur et la disparition des derniers grands auteurs français, les punks (et tout ce qu'ils avaient de plus que le rap) et Isabelle Ajdani. Surtout, "A Moment of Romance" partage la génération de films comme "The Killer", "Year Of The Dragon" ou "King Of New York", polars dont Hollywood a celebré la mort au début des 90's, que L'Europe ne sait plus faire depuis les 70's, et que même l'Asie peine à refaire. Oui, surtout, "A Moment of Romance", dans tout ce qu'il a de mineur et de fluet, est un des derniers vestiges de l'innocence même au sang, de la valeur encore pure, du cinéma encore cinéma. "A Moment Of Romance" est tout ça. Et ça, c'est un peu partout, disseminé ça et là, au gré de la pellicule. Dans le choix libre d'une BO terriblement emballante et en harmonie totale avec le film, dont les textes veulent dire quelque chose, et le disent bien; simplement, mais bien, à l'image de l'histoire d'amour; digne de pas mal de cinéastes persos du genre de Scorsese ou Schrader. Dans l'histoire d'amour justement, belle et simple comme dit l'autre, se passant de tout cliché minable (ce qu'aurait fait un scénariste tâcheron actuel, avec un personnage idéal comme la fifille friquée), de toute réplique inutile (la chose se déroulant quasiment sans mot au début), de la moindre vélléité d'en faire trop caractéristique du cinéma occidentalisant actuel. Cette histoire d'amour raconte quelque chose de joliement impossible, et elle le fait sans concessions, mais avec poésie, mettant ainsi en scène le passage de la jeune fille à la femme de Jo jo et l'accomplissement inéluctable de Wah Dee, deux êtres incompatibles mais amoureux; mais oui, Wah Dee et Jojo, issus de deux mondes différents mais dont les antagonismes sont artificiels, deux êtres de la "génération désanchantée", s'aiment, et d'un amour pur (la chose n'étant pas consommée durant tout le film); et cela nous rappelle, au passage, que l'amour, ça peut aussi être ça. Dans la mimi Chien-Lien Wu, en homologue asiatique d'une blondinette toute droit sortie d'un clip de A-HA, toute fragile et toute jusqu'au boutiste, découvrant une chose dont elle ne peut désormais plus se défaire, et l'affrontant sagement de ses frêles épaules, transfigurant ainsi un des plus beaux et nombreux rôles de la Femme aux côtés de l'homme, ayant l'homme à ses côtés. Dans le personnage interprété par Lau, véritable incarnation de son époque du James Dean de la "Fureur de Vivre", rédécouvrant une innocence que la vie l'a forcé à perdre, désirant naïvement, humainement, connaître le bonheur inconséquent, mais acceptant aussi son destin, furieusement, humainement. A ce titre, le film est une confirmation de plus qu'Andy Lau est un acteur monstrueux, et ce depuis le début. Il règne une véritable alchimie timide et passionnée entre elle et lui, et c'est primordial dans un film de ce genre. Pour finir, dans le scénario, sans le moindre personnage primaire archétypal (le nain méchant mis de côté), passant toute sa thématique révoltée dans des images-symboles, dressant nos deux amants maudits dans leur plus spectaculaire innocence, beaux et vivants ; simplement bien écrit. Ca, et donc tout ça. Et histoire d'agrémenter le tout d'un vernis supplémentaire, "A Moment Of Romance" bénéficie d'un travail technique plus que correct, la photo étant (miracle pour un film HK du début des 90's) très, très belle, et le caméra de Benny Chan épousant l'ivresse frénétique des héros (mention pour le cadrage); les scènes de baston sont à ce titre violentes et étonnament efficaces. Et le tout, encore une fois, bien aidé par une BO attachante et solide, incarnant l'histoire d'une époque, qu'on peut nommer les années 80... ***SPOILER*** Le final, attendu et redouté, stigmatise Andy Lau ensanglanté en icône sacrifiée, et le générique silencieux sur Chien-Lien Wu, courant pieds nus et en robe de mariée sur une autoroute déserte à l'aube, fait partie de ces images se donnant le luxe d'incarner une des nombreuses injustices de la société bourreau et victime, victime et bourreau. Comme un disque en boucle, comme si Jo Jo allait continuer de courir en sanglots sur le bitume...***FIN SPOILER*** Ca me fait penser à une des répliques de "Il Etait Une Fois Dans L'Ouest", lorsque Frank dit à l'Harmonica "I'm a man, just a man"; et que Charlres Branson, impassible, lui répond... "an ancient race". L'histoire tourne en boucle.

13 octobre 2003
par Scaar Alexander Trox


Roméo et sa Juliette

Classique des classiques,une des meilleures oeuvres des 90',pour ma part mon introduction au ciné de HK,ça vous donne des ailes.

20 novembre 2004
par Sauzer


L'amour impossible

Andy lau est dans les triades et lors d'une prise d'otage,il attrape une jolie fille qui tombe par la suite amoureuse de lui,mais entre elle et lui leur monde sont trop différents,en fait l'amour est bien là,mais l'union sera bien plus dur. J'ai pas tout raconté pour ce qui est de l'histoire, mais ce film est vraiment somptueux, triste. A voir d'urgence

30 juillet 2004
par Poukaï


Sang, sueur,et... guimauve !

Le cinéma hongkongais a ça de plus que les autres, qu'il parvient à nous faire passer facilement de la romance rose-bonbon très naïve à l'actionner ultra-violent sans que ça ne gêne en rien. Comme si un Pretty Woman virait subitement à La Horde Sauvage comme ça gratuitement. De part je ne sais quelle abracadabrante alchimie, Benny CHAN Muk-Sing parvient à mixer émotion au sens primaire du terme, action sophistiquée, et mise en scène percutante ! Ce dégage une énergie énorme grâce en partie, et c'est là que j'ai été assez surpris, au jeu d' Andy LAU Tak-Wah qui réussit là une de ses plus belles performances d'acteur. Lui, en général, poussant trop souvent son trait jusqu'à l'exagération, ce qui la plupart du temps noie ses personnages dans le manque de teneur, efface sa personnalité au profit de son personnage et réussit à faire naître une vraie émotion. Particularisme également très frappant dans ce film, c'est la grande maîtrise de la mise en scène de la part d'un réalisateur tantôt efficace, voir Big Bullet, tantôt médiocre Gen X Cops. Il ne se contente pas de filmer mollement et donne une véritable énergie à sa réalisation, sachant même éviter l'esbrouffe racoleuse. Il filme avec un grand professionalisme, nous réservant même quelques plans nocturnes de toute beauté, montrant une Hong-Kong belle et menaçante. Le reste de la distribution n'est pas en reste, avec notamment des seconds rôles de tout premier choix, NG Man-Tat qui en fait quand même parfois un peu trop et le roi des rois dans le domaine crapule haineuse, je nomme Tommy WONG Kwong Leung, une vraie gueule. Réussite formelle, distribution qui n'est pas en reste, de vrais sentiments très naïfs à la limite de l'onirisme féérique, de la violence séche et sans concessions, une jeunesse qui aime la vitesse, presque pas de méches rebelles... un mélange de guimauve, de sueur et de sang, et des tronches patibulaires à la pelle. Tous les éléments sont rassemblés pour une expérience à cheval entre ridicule et perfection, un film casse-gueule qui s'en tire très honorablement, car fait honnêtement.

06 janvier 2005
par Iron Monkey


Très beau plan final

Action, triades et romance sont au programme. Je suis assez d'accord avec la critique de Ghost Dog (et la scène des camions est effectivement affligeante), d'ailleurs le traitement fait très années 1980 alors que tourné en 1990, le film a beau aligner tous les clichés du genre et pourtant ça passe globalement comme une lettre à la poste si on aime le bon cinoche HK. Ca sent le film générationel à fond, ce n'est pas vraiment étonnant qu'il soit culte. Bon j'ai quand même dormi un peu au milieu et la prestation de WU Chien-Lien m'a laissé de marbre. Enfin je retiens comme Epikt le très beau plan final avec une idée de mise en  scène remarquable : le son est coupé après une chanson pour nous laisser envahir par le spleen urbain, ou au contraire comme pour nous ramener à la réalité. Brillant!

15 janvier 2009
par Hotsu


ROMANCE BELLE ET TRAGIQUE!

Un bijoux qui ne faut surtout pas rater. C'est fort, prenant, beau et tragique à la fois. A voir de toute urgence!

25 décembre 2002
par FREDDYK


initial S

Le syndrome de Stockholm a encore frappé ! Et voilà que notre petite bourgeoise, prise en otage au hasard d'un hold-up dont la fuite fut moins clean que prévue, tombe amoureuse de ce beau gosse d'Andy Lau. en oubliant que sa mère veut l'envoyer au Canada, que la police cherche toujours à la faire témoigner contre son mec et que les triades se mettent sur la gueule. Car forcément elle aime les loubards, faire des tours de moto, des rodéos de camion et de la voltige en ULM, mais aussi faire le ménage et se marier en blanc.
Par contre, au milieu de cette mayonnaise qui prend pas et fleurte parfois avec le ridicule, les derniers plans avec la mariée sur les voies rapides désertes sont très classes, et la BO est plutôt cool dans l'ensemble.

21 janvier 2008
par Epikt


nice moment

Pratiquement un copier-coller de As Tears go by... même genre d'histoire, presque mêmes personnages, et même fin. Dommage qu'Andy Lau aime autant ses baskets blanches, ca ne lui va pas trop... Très émouvant.

29 janvier 2005
par eniger


le faux remake de "as tears go bye"

Deçu deçu deçu deçu!!!En ayant vue les derniers benny chan que j'ai trouvé tres sympatique,je me suis dit je vais me matter ce qui sont le mieux notes.Quelle deception !! C'est un grossier remake d'"as tears go bye" de wong kar wai qui est deja le remake de "mean street" de scorsese.Bien que "as tears go bye" s'en detache totalement ,"a moment of romence" n'est qu'un calque redessinné sans mine de crayon.Il reprend a peu pres la meme histoire(voir exactement la meme),reprend meme les ralentis dont wong kar wai a fait sa marque de fabrique.Mais le pire c'est qu'il reprend la meme fin a 100% (andy lau parcouru de spasm,pour ne pas la raconter).J'ai meme pas envie d'argumenter tellement il est mediocre.Un film tres deçevant et qui merite un 2/5 pour ne pas etre trop vache.

14 mai 2010
par diego62


les qualités et les défauts de l'ancienne école

les qualités: un film bien sombre, une réalisation brute et assez réaliste, une bonne dramatique avec des passages intenses et une interprétation globalement crédible (Andy LAU plus que la fille). les défauts: les films old school à la réalisation classique évitent rarement les clichés (ici comme ailleurs mais ça passe), en plus le film commençant sur les chapeaux de roue ( c'est le cas de le dire) on est un peu déçu du développement qui comporte des pertes d'intensité. mais ça reste un très bon film, un peu limité par le mélange de deux genres (triades/romance), qui ne se complètent pas vraiment. dommage le chef d'oeuvre n'était pas loin.

24 juin 2004
par chronofixer


Aller simple

La première production de Johnnie To va également lui assurer une première relative indépendance financière suite à l'énorme succès de cette bluette – et de lancer al carrière de Benny Chan. Tout est formaté pour assurer le succès: depuis le casting à l'histoire en passant par les chansons…et les motos, en grande vogue à l'époque de la sortie du film. L'histoire est absolument basique, les situations peu probables, la fin toute annoncée – et pourtant, l'alchimie entre Andy Lau (plus cool que jamais) et la taïwanaise Jacqueline Wu (perdant beaucoup de son charme en se faisant maladroitement doubler), fonctionne à plein pot. Du pur concentré hongkongais de la belle époque!

13 mars 2007
par Bastian Meiresonne


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