Grosse fatigue
Once upon a time... des enfants qui rêvaient de devenir astronautes, pilotes d'avion, chercheurs, ingénieurs, professeurs,...
Gone with the wind.
L'Homme a trop détruit, l'Homme est allé trop loin, l'Homme est devenu fou.
Désormais, le mot d'ordre a changé : il faut "sauver" la Planète, "protéger" la Forêt, "respecter" les animaux.
Il faut vivre en "harmonie" avec une Nature idéalisée, divinisée, polythéisée. Il faut combattre à mort ces hommes affreux qui veulent construire un barrage, ces traitres qui sont prêts à sacrifier des arbres et des animaux, et pour quoi ? Pour quelques MW heures qui permettraient d'alimenter des foyers, des écoles ou des hopitaux en électricté ? Fichtre ! Diantre !
Arrêtons tout !
La ville est corrompue, ses habitants aussi. Seule la Nature, la Campagne et les petits oiseaux sont dignes d'intérêt.
Et de proche en proche, retournons à nos cavernes.
Voir ce genre de leçon professée aux enfants de manière si explicite au pays des robots et des nouvelles technologies, cela ne manque pas d'interroger. Le Japon serait-il fatigué du progrès à tout crin ? Le retour aux valeurs ancestrales, aux traditions, aux choses simples de la vie plutôt qu'au développement économique est-il privilégié ?
Ce dessin animé est comme un indice dans cette société vieillissante, finissante, qui va perdre des dizaines de millions d'habitants dans les prochaines décennies.