Bancal.
Sur un sujet intéressant Mendoza tente trop souvent et parfois maladroitement de faire naître l'intérêt et l'empathie par un montage cinématographique évident et peu naturel. La multiplication des plans, les cadrages et la musique sur certaines séquences nuisent à la soit-disant spontanéité des émotions. La scène finale des larmes en pâtit directement, ne nous touchant pas du tout car faisant artificielle. C'est dommage car le fond est
attrayant (la méconnaissance et l'indifférence de certaines populations pour la politique) mais la forme malhabile et la durée (autant regarder un reportage de France 5 de 25 minutes sur le sujet !) rendent le tout pataud.