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The Last Witness

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Ordell Robbie 3.5 Au bout de l’enquête, une nation coupée en deux.
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Au bout de l’enquête, une nation coupée en deux.

Et donc le blockbuster médiocre de 2001 était le remake de cette chose, le plus puissant film de genre coréen de la période 1960-1980 avec Obaltan, sorti en BD à domicile avec une piste de commentaire de PARK Chan-wook et tourné en période d’arrivée d’une dictature pro-américaine au pouvoir. Il y a d’abord cette ouverture, montage alterné d’une de ses scènes suivant un flic solitaire déambulant dans les rues et d’une scène de commissariat nous apprenant que le « loser » à la coolitude Columbo se voit affecté à une enquête de première importance. Cela continue ensuite avec une enquête à travers le pays évoquant un peu Le Vase de sable de NOMURA Yoshitaro, avec alternance de scènes dialoguées et de récits en flash backs. Emballé dans un style mi-téléfilmique mi-plongées/contre plongées pré-PARK Chan-wook, c’est embrouillé dans son récit mais clair dans ce que ça raconte : l’empreinte de la guerre de Corée, les turpitudes morales et les exactions honteuses des pro-communistes, les débordements du camp d’en face, l’accumulation des destins brisés... Et ça finit bien avant la fin, lors d’une scène de retrouvailles évoquant celles impossibles des deux Corée, par fournir la seule vraie révélation de l’enquête : le (mélo)drame poignant d’une nation coupée en deux. Pour s’acheminer vers le nihilisme du plan final.

12 septembre 2019
par Ordell Robbie


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