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Katsuo - L'arme humaine
les avis de Cinemasie
2 critiques: 1.5/5
vos avis
3 critiques: 2.5/5
Noritaka II, le retour de la vengeance
Heu... En fait je ne connais pas Noritaka plus que cela, mais le peu que j'ai pu en voir ou en entendre, m'a conforté dans mon opinion: on dispose de 2 séries totalement identiques. Pourquoi mettre 2 titres différents alors. Sûrement parce qu'on a changé le nom des personnages entre temps.
Essayons tout de même de prendre cette série de façon indépendante. Mouais... C'est pas vraiment mon style. Un petit nain rachitique qui devient du jour au lendemain aussi endurant qu'un ours et aussi puissant qu'un épaulard, pourquoi pas. Mais l'auteur aurait pu s'appliquer un peu plus sur les dessins, parce qu'en dehors des poitrines des blondes pulpeuses, son art est assez restreint. Petits points positifs, c'est drôle par moment et les techniques de combat dénotent d’une certaine recherche.
Mais je comprends tout à fait que le style puisse en séduire un grand nombre. Moi, je suis bien un fan de chats (qui dansent ...) mal dessinés...
Une simple suite de combats sans grand intérêt...
Hamori Takashi a un style graphique très particulier et a connu le succès au travers d'un genre assez particulier : la bagarre de rue à longueur de page. Après Noritaka, voici donc Katsuo.
Personnelement je trouve le dessin laid à faire peur, peut être les plus laids de tous les manga parrus en France. Les décors ont disparu, les personnages sont bien trop caricaturaux et simplistes. Les yeux, les expressions... Seul le découpage peut présenter un quelconque intérêt. Bien sûr ces graphismes sont un moyen de se démarquer, mais à quel prix ! Ce manga est donc très loin d'être une réussite visuel... Si l'on compare à Noritaka on a usé et beaucoup trop abusé des persos déformés et autres joyeusetés scatologiques !
Mais quid du scénario me direz vous ? En fait il s'agirait de déterminer s'il y en a réellement un... Le scénariste de Noritaka a été remplacé, et c'est une perte. Tout n'est que prétexte falacieux à enchaîner sur des combats de rues violents et gore et quelques scènes scatologiques ou à caractère sexuel. Les aventures de ce minable propulsé chef de gang et devant aligner les combats contre des adverssaires graduellement plus puissants ne présentent ni l'intérêt de la nouveauté, ni celui d'une étude poussée de personnages caricaturaux à l'extrême, ni enfin une once d'humour pour ratraper le tout. Rien d'autre qu'une succession répétitives de bastons sans fond s'enchainant sur une trame éculée et resucée de Noritaka, dont le scénario était tout de même plus solide.
Par rapport à Noritaka on a donc : des dessins beaucoup plus laids et moins équilibrés, un scénario qui a disparu, beaucoup moins de découverte des sports de combat, plus de sexe, plus de blagues à caractère scatologiques, et un résultat beaucoup beaucoup moins intéressant même si surfant sur les mêmes idées de base.
Bref, on joue ici sur les instincts les plus bas de l'homme. Tout comme les films porno ou les cat III, Katsuo ne devrait pour autant pas manquer de trouver son public, mais à coup sûr pas parmis les philosophes... Enfin ce n'est pas avec de tels ouvrages que la réputation de violence gratuite mêlée de sexe associée aux manga va être un jour brisée !
HAHAHAHA ! C'est qui ce minable ?!
C'est Katsuo ! Il n'empeche qu'il deviendra quand meme l'homme le plus redouté de sa région en enchainant victoires sur victoires !
Et oui ! ça ressemble beaucoup à Noritaka, mais là, on est plus dans une ambiance "furyo" avec des bons voyous chevelus !
Pour les adeptes des entrainements de Noritaka, ils sont encore plus débiles dans Katsuo ! Toujours ce mélange ravageur de bastons, d'humours, et de jolies nanas ! Et tout ça, exploité à 150% !!!
Foncez dessus si vous cherchez de l'éclate totale !
Et pourquoi pas ?
J'ai decouvert Katsuo par hasard dans une librairie. Et j'aimerais reagir au connerie pseudo phylosophique de la critique de Atchoum.
Tout d'abord Katsuo, j'ai trouvé ca drole, disjoncté, completement basique et simpliste (mais ca fait du bien de temps en temps, merde). Pour reussir a prendre Katsuo au premier degre et y voir une apologie de la violence et du sexe je pense qu'il faut soit etre tres frustré soit manquer (justement) d'un regard critique et philosophique (allons-y pour les grands mots, mais merde ca reste du manga).
On a jamais demandé au dessinateur quel qu'il soit de nous faire reflechir sur le destin de la race humaine ou la situation d'injustice qui regne dans notre monde actuel. Et particulierement les Manga qui plus que les autres styles de BD se detachent du reel et exploite, l'imaginaire, le sexe, la violence, la romance, la science fiction, etc.. avec le moins de convention possible. Meme si beucoup de manga au scenario tres complexe et proche du reel sont tout aussi genial, ils font appel à des emotions differentes de celles que Katsuo fait ressortir. Fluide Glacial, notament Edika c'est genial et ca me fait reflechir a que dalle, juste rire et c'est cool. (Ajoutons que les soit disant defenseur des manga "oh non c'est meme pas vrai, les Mangas c'est pas de la violance et du sexe, ca c'est à cause de marginaux betes qui deshonorent notre art" Merde ca m'enerve les Manga ca le droit d'etre n'importe quoi et ca veut rien dire a part style de BD.
Bon avant de me lancer dans un discours long et inutile, concluons, si la simplisité des Mangas te fait chier et que tu cherches de la philosohpi pourquoi tu ne lirais pas les BD sur les theories de Platon dans les biblio municipales.
bye
Un des mangas les plus pathétiques de toutes les parutions actuelles...
Et je me mets à regretter Noritaka... même si la fin de la série tombait dans le trip débile, c'était encore 100 fois moins stérile que cet espèce de remake insipide où les combats n'ont vraiment plus AUCUN sens,et où Katsuo s'enchaîne des rencontres de meufs façon tokimeki memorial (la lycéenne, la collégienne, la bourge, la mauvaise fille etc. etc.) - avec l'option airbag et petite culotte en plus. Tout n'est que prétexte à montrer des meufs qui ont toutes la même gueule et le même 95C, qui sont des grosses dures mais qui se révèlent toutes à la fin hyper "féminines" (i.e. avec une affection toute particulière pour les arts ménagers). Et dans le genre tokimeki on retrouve l'incontournable visite de la chambre où la fille va dévoiler sa sensibilité et sa fragilité etc.etc. Les bastons, bien que potables et relativement crédibles dans le volume 1 vont devenir sans queue ni tête et totalement dépourvues de réalisme. Bref la débilité je suis loin d'être contre (cf. Kimengumi ou Digi charat...) mais quand c'est stérile, insipide et machiste, non.