REQUITAL du pauvre
Par le même réal, allez plutôt voir du côté de
Requital, sorti 2 ans plus tôt avec un casting autrement plus classe. C'est quasiment la même histoire de A à Z, mais tournée avec plus d'ambition, tout en gardant les aspects les plus trash de celui-ci (viol, giclées de sang, ...). Avec Hunting List on nage en pleine série B, par contre le film ne laisse aucun temps mort.
rien que pour le pisseur fou ce film mérite d'etre vu (le role de sa vie!)
une bonne petite pelicule d'exploitation putassiere avec qualités et carences habituelles du genre...facilement dans le haut du panier tout de même:!
une fois encore je me vois obligé de faire redescendre la moyenne de ce film, à mes yeux injustement trop haute.
passons rapidement sur le jeu d'acteur ridicule, l'histoire ô combien banale et l'esthétique années 80 du film, et reguardons ce que nous avons en guise d'éléments "jouissifs": malheureusement pas grand chose, quelques gunfights loin d'être scotchant mais sympa (avec plein de peiture rouge), quelques scènes de sexes soft inintéressantes et un viol sur le capot d'un bagnole. sorti de là ....rien.
on suit l'histoire gentiment, en attendant la scène d'action suivante qui ne répondra pas aux attentes des plus assoifés: pas de combats dignes de ce nom à main nues, pas de cascades, bref ça fait maigre au final.
par contre HUNTING LIST est un produit typique de l'époque qui se regarde quand même pas trop mal, sympathique mais jamais "jouissif" justement.
"State of true romance" 
Excellent polar / cat III, pompé en grande partie (une habitude il semblerait chez Chu Yen Ping) sur "State of Grace" et bien sur "True Romance"...
A voir d’abord pour la grosse coupe de cheveux et surtout la mega barbe de Ray Lui. Il est difficilement reconnaissable. En revanche son talent est lui nettement reconnaissable !!! Je ne l’attendais cependant pas dans un tel film.
Un polar cheap très racoleur, avec de surcroît une énième histoire d’indic partagé entre les sentiments et la déontologie, le tout joué par des acteurs qui en font des tonnes (à l’exception de l’excellent Ray Lui & du ok Paul-China strikes force-Chun)…et pourtant on se prend à l’histoire et ce n’est pas un film qu’on oublie du jour au lendemain. Qu’est ce qui le démarque des autres ? Difficile a dire pour moi. Déjà, les musiques (quasiment que du recyclage) donnent énormément d'ampleur au film et surtout, Ray Lui livre une de ses meilleures prestations.
Le film est assez violent et seul le Ld est à ma connaissance non censuré. Il apparaît des carrés mélangeurs sur le Vcd sur toutes les parties intimes des charmantes demoiselles ; scènes jugées donc plus choquantes qu’un homme qui urine sur une nouvelle veuve et son enfant ! Pourquoi pas. Le film n’hésite pas non plus à pomper entièrement le final de "True romance". C’était d’ailleurs assez triste de voir le ciné hkongais commencer à plagier des gunfight de films US (et ce même si "True romance" n’hésitait pas à faire l’inverse). Mais à mon avis, dans "Hunting list", le but recherché n'est pas vraiment de rendre hommage à qui que ce soit !
Enfin, le choix du trucage des impacts de balle est comment dire…incongru. Des espèces de geysers de sang qui partent en ligne. Bref, c’est vrai que ça interpelle. Original ou raté, à vous de juger.
La où sur la version mandarin, on est bercé par de belle chansons romantiques, notamment lors du générique qui ouvre le film, on préfère une musique plus banale et à mon avis plus appropriée sur la version cantonaise, même si il est vrai que le décalage fait svt partie du charme. Si comme dans "The killer", le fait de faire deux versions : une mandarin, une cantonaise, pour les chansons est très commun. Le fait de faire carrément deux versions différentes est quand même plus rare. Un effort visant bizarrement les Cat III : "A day without policeman" et en l’occurrence "The hunting list".
En tout cas, il faut voir cette hystérie collective pour y croire. Par précaution, précisons que ceux qui ne peuvent supporter la violence gratuite feraient bien de passer leur chemin !
PS : de "True romance", ce film reprend aussi le fabuleux passage où Christian Slater se rend chez le bourreau de Patricia et dit qu’il ne regarde pas le film parce qu’il l'a déjà vu, qu'il ne s'assoit pas parce que...avant de tout exploser !
