Un immonde et stupide remake
Je garde un très mauvais souvenir de cette spectaculaire ânerie hollywoodienne : le concept de départ est plus que démago (des méchants français qui contaminent le Pacifique avec des essais nucléaires sont à l'origine du réveil du monstre), les acteurs sont lisses à outrance, l'intrigue mêle maladroitement film catastrophe et romance à 2 balles, et Emmerich lorgne un peu beaucoup sur son Independance Day ou sur Alien dans un final grotesque à souhait. Amis du 7ème Art, mieux vaut passer son chemin que de perdre 2H15 de son temps...
Plus un King-kong qu'un Godzilla
Si on cherche ici un nouveau Godzilla, c'est la déception. L'américanisation frappe très fort : fini la symbolique, on rationalise à mort. Godzilla est toujours un enfant de l'atome, mais c'est un lézard qui a subi des mutations génétiques. Pas de place à l'imagination ou à l'interprétation ici. Il faut que les gamins comprennent tout.
Le caractère même de Godzilla en prend aussi un coup, puisqu'ici il s'agit d'un animal qui a peur quand on l'aggresse. Bref, plus de Godzilla ici, mais plutôt un pseudo king-kong (la référence est évidente avec l'arrêt du coeur...). Une fois que l'on a accepté ce postulat, le film est regardable.
On n'échappe pourtant pas aux personnages et autres scènes inutiles. Emmerich et Devlin pensent toujours être des maîtres du 7ème art, et vas-y que j'ajoute de la comédie, un peu de romance, on va tout mettre dans ce film. Bref, y a 20 minutes à jeter. Matthew Broderick n'apporte pas grand chose, Reno surjoue pas mal, mais bon, on a pas demandé Rain Man.
Les effets spéciaux sont excellents, et certaines scènes très spectaculaires. D'autres font un peu trop jeu vidéo, c'est pas James Cameron derrière la caméra, c'est évident. On passe donc un agréable moment devant le film si on réussit à ne pas s'endormir pendant les scènes "comiques". Et surtout si on ne souhaite pas voir un VRAI Godzilla...
Vraiment pas pour les puristes
Tous les fans du reptile géant auront certainement voulu voir cette adaptation américaine. Certes les effets spéciaux non rien de comparables avec les versions originales issues de l'autre coté de l'océan, mais cela fait perdre presque tout son charme à l'histoire. Sans compter que le scénario n'est pas terrible: King-Kong couplé avec Gremlins. Peu mieux faire. Et puis comme d'habitude, les américains ne sont pas responsables mais vont quand même sauver tout le monde. Et puis on aura beau dire, moi je ne comprend pas pourquoi Godzilla s'est donner la peine de traverser l'océan, alors que l'Asie est bien plus accueillante que les USA...
Quant aux acteurs... Déplorables... Heureusement que notre Jean Réno national est là pour relever le niveau.
nul
1/5 pour les effets spéciaux
Ha ha ha
Voilà ce qu'on pourrait definir comme une grosse daube. Une authentique grosse daube.
Dommage !!!
Un film typiquement commercial , mais a voir tout de meme .
Escroquerie
Le remake raté et malhonnête par excellence.
D'un univers de départ typiquement japonais par ses interrogations écologiques,et par son traitement volontairement naif et parfois carrément poétique,on fait table rase pour se retrouver avec un mixage improbable de Jurassic Park avec d'autres blockbusters US.
En gommant le côté nippon comme il fallait hélas s'y attendre,on obtient ce film "international" pro-US (et anti-français un peu aussi!)mais dépourvu de toute identité,bourré de technologie mal utilisée et de bruits bien inutiles,bref une énorme machine tournant à vide,sans aucune parcelle de crédibilité à laquelle s'accrocher.
Inutile de chercher ici la moindre inspiration,le petit clin d'oeil complice,Roland Emmerich est aussi subtil que le lézard atomique qu'il filme,et son goût pour la copie d'autres oeuvres ,déjà bien établi avec ses autres productions,INDEPENDANCE DAY ou STARGATE,ou encore UNIVERSAL SOLDIER,se trouve totalement conforté ici,au point qu'il en vient même à s'auto-parodier avec des emprunts à INDEPENDANCE DAY....
Son monstre Godzilla ressemble aux monstres de JURASSIK PARK et se comporte au final comme le fameux ALIEN,dans un décor citadin synthétique bien éloigné des maquettes du Godzilla nippon.Il ne ressemble à aucun moment à son homologue originel:tout en images de synthèse,il bouge comme dans un vulgaire jeu vidéo,et jamais ne sucite le moinde intérêt ou la moindre émotion.Il déambule entre deux destructions ,et c'est à peu prés tout,pendant que les humains s'agitent pour pas grand chose en dessous.Quant à ses motivations,elles n'ont plus grand chose à voir avec le monstre japonais.
Les acteurs réels sont en effet perdus dans toute cette profusion d'effets sonores et visuels,et notre Jean Reno national se ridiculise en jouant le français avec sa baguette de pain...Tu parles d'une tentative d'humour tout en finesse!Quant à Matthew Broderick,il est inconsistant,éternel adolescent perdu dans cette histoire mal ficelée qui abandonne vite tout intérêt,voulant toucher un peu à tous les genres (fantastique,romance,humour...)pour finir par s'y perdre en route,et le spectateur avec.
Godzilla,lui,ne fait ni peur,ni même sourire,d'une laideur de conception consternante,et aussi neutre que le film qui lui sert de support.
Il y a une justice,ce film est loin d'avoir cartonné et a été vite oublié,permettant aux autres Godzilla,les vrais,de ne plus souffrir d'une concurrence bruyante au départ mais totalement inepte. et heureusement éphémère.
Godzilla,le remake ,ou le plus exemple d'un blockbuster formaté dans toute sa laideur et son inutilité.Au panier!
Un remake très moyen
Que pouvait on attendre de Roland Emmerich sinon un blockbuster à 100 Millions de $??? Vaut le coup pour les effets spéciaux, le reste n'est pas très novateur.
Oh le remake pourri !
Ok on s'en va y a rien à voir !
Je me suis endormi au cinoche!
Et c'est à ce jour la seule fois que ça m'est arrivé. Je me suis endormi pendant un quart d'heure environ (bon, j'avais 10 ans, mais quand même : raison de plus : même à cet âge là j'avais trouvé ça franchement moyen)
28 février 2008
par
Hotsu
Roland, tu crains!
Depuis Universal soldiers on aurait du s'en douter; après Independance day (ce gros naveton apologétique!) le doute n'était plus guère permis, mais là la coupe est pleine: c'est quoi cette @!#$? Ce n'est pas trop l'action qui me dérange (elle est conventionelle à souhait, mais elle tient la route) c'est bien plutôt le parti pris de ne faire aucun choix artistique. C'est filmé au radar (que dis-je? en pilotage automatique) et ca se voit: ce film est totalement unidiemensionel, à l'instar de ses parsonnages parfaitement navrants, avec une palme à Jean Reno qui se paye le luxe d'être encore plus mauvais que dans Ronin. Je veux bien tolérer les blockbusters mais pas des produits aussi vite expédiés et mal torchés que celui-ci. L'absence de talent est une chose, l'absence de volonté artistique en est une autre: si le premier défaut est pardonable, le second est pour moi totalement rédhibitoire. Prendre le public pour des cons à ce point c'est vraiment abuser.