Oh que c'est léger
Mais dans le mauvais sens du terme, fade, inepte.... Bien sûr
Miriam YEUNG Chin-Wah est toute mignonne, bien sûr ca fait plaisir de voir
Michael HUI Koon-Man revenir en force sur les écrans en 2004, mais cela ne peut compenser deux choses:
1/ le scénario d'un vide insondable, mais ça à la limite...
2/ le sentiment de frustration voir de colère qui s'empare de moi quand je vois
LAU Ching-Wan se contenter de rôles comme ça. Car là, à la différence de
Fantasia ou de
My Left Eye Sees Ghosts, il n'arrive même plus à être drôle ni émouvant. Et franchement cela me rend malade de voir un tel acteur en arriver là.
Un film à éviter donc pour ne pas risquer un ulcère.
29 octobre 2004
par
jeffy
Comédie décente mais évidemment décevante
Le retour de Michael Hui à la comédie en trio avec le toujours excellent Lau Ching-Wan et la nouvelle reine de la comédie Miriam Yeung, avouez que cela fait saliver. Surtout que c'est le toujours efficace Joe Ma qui réalise et le prometteur Matthew Chow qui scénarise. Hélas le film se montre tout juste efficace, mais sans véritable cohérence et donc évidemment décevant.
Pourquoi décevant? La faute principalement à un rythme peu enjoué, et à une histoire bien trop classique et éclatée. Michael Hui est plutôt convaincant dans le rôle du père un peu bizarre de Miriam Yeung, mais on aurait aimé plus de délires, surtout lors des prises de bec avec Lau Ching-Wan. L'idée du poison qui fait exploser les parties génitales au bout de sept pas est excellente, de même que la scène qui suit, mais on aurait aimé plus de gags de ce genre. Le reste du film est évidemment dans le style Joe Ma, c'est à dire entre le lourd et le léger, ni vraiment l'un ou l'autre. Et là où d'habitude le bon Joe réussissait à trouver le juste milieu entre ce ton léger de la comédie, un peu de romance bien sirupeuse et un traitement technique soigné, ici la mayonnaise ne prend pas vraiment. Lau Ching-Wan est même moins convainquant que d'habitude, et Miriam Yeung hérite d'un rôle où son potentiel comique ne peut pas vraiment s'exprimer. Surtout qu'entre l'histoire de l'écrivain en panne d'inspiration, du père qui protège sa fille, de la fille qui aimerait sortir avec son patron, le film mixe trop d'histoires sans réussir à en développer une seule comme il faut. Et c'est d'autant plus dommage, on sentait le potentiel, ne serait-ce qu'avec le vivier culturel que constitue un auteur de Wu Xia en panne d'inspiration.
Mais au final, on passe un bon moment grâce à quelques gags, mais guère plus. Avoir un bon réalisateurs et de bons acteurs ne peut pas toujours rattraper un scénario qui manque d'intérêt. On a connu Matthew Chow bien plus inspiré, et pas forcément pour une histoire plus compliquée. Son
Attractive One avec le même Lau Ching-Wan se montre bien plus réussi, bien que l'histoire soit très simple. Dommage donc, deux productions Joe Ma pour l'été 2004 (avec
Hidden Heroes), deux déceptions, heureusement le film de Matthew Chow, moins attendu mais produit par le même studio, vient rattraper en partie ces deux comédies mitigées.
(Mon) héros est fatigué...
Comédie de Joe Ma avec Michael Hui (dont c'est le grand retour au cinéma) et Lau Ching-wan, Three of a kind déçoit. Je commencais à trouver que Lau tournait trop et ça se confirme: le héros est fatigué!!! 1 ou scènes rigolottes, 2 ou 3 mimiques sympathiques de sa part au milieu d'une intrigue archi rabachée. Le début est sympa, ça se gate un peu par la suite et la fin rattrape un peu le tout. Décevant.
Chevalier avec peur et reproche
La rencontre au sommet entre le - finalement - revenant Michael Hui et la reine actuelle de al comédie Miriam Yeung, secondé par l'excellent Lau Ching-Wan promettait une rencontre au sommet irrésistible...
Las, il n'en est rien. Perdus dans un scénario mal ficelé et d'un vide insondable, ce divertissement ne décolle à aucun moment et - pire - n'arrive même pas à arracher un seul sourire tout au long de l'intrigue farfelue.
La force de Michale Hui avait été de créer un véritable PERSONNAGE, qu'il n'avait cessé d'exploiter tout au long de sa carrière à travers ses propres réalisations ou celles d'autres cinéastes. N'en reste plus rien, il campe un personnage quelconque, auquel il n'est donné aucune liberté pour exploiter son style comique inimitable. Seule la scène, où il choisit une arme pour mieux étriper son futur beau-fils semble avoir été une tentative de libre cours à son imagination; singulièrement restreint par le cadre et par son personnage limité, bien évidemment, il n'en saura tirer un bon parti.
Hui est par ailleurs le seul personnage à peu près potable. Certes limité, son jeu est toujours inspiré et l'on sent l'acteur bouillonner sous la carcasse de son personnage interprété. Il tranche singulièrement avec le cabotinage insipide des deux autres acteurs. S'impose également une évidence notoire : si Miriam Yeung est actuellement LA référence en comédie, bonjour le gouffre séparant son charisme de celui de Hui de la belle époque. Ce dernier avait su créer un PERSONNAGE à part, inventer un comique maintes fois copié depuis (et dont Stephen Chow a été son premier et plus brillant élève). Yeung n'a eu de la chance que d'avoir des scénarios un peu meilleurs par rapport à la moyenne HK, de dégager un charme certain et de proposer quelques moues et mimiques sympathiques, qui s'effilochent rapidement au cours de ces productions. Sûr, qu'elle ne restera pas dans les annales de l'Histoire du Cinéma HK pour avoir contribué en quelque façon que ce soit. Sans parler du fait, qu'elle est - tout comme Lau ching-Wan - totalement mal casté dans un nouveau rôle d'une gamine d'un peu plus de vingt ans en décalage visible sur son véritable âge.
Terrible déception donc et une énorme colère envers scénariste et réalisateur pour avoir autant gâché le potentiel de leurs acteurs sous la main.
A noter une nouvelle co-production avec la Chine, se traduisant par des fonds chinois apportés, le droit de distribuer le film en Chine ... et le temps d'une séquence en Chine - la recréation d'un parc d'attractions, énorme Disneyland désolé d'après les personnages de roman du protagoniste principal. De là à ne pas y lire une double-lecture par rapport aux actuels investissements par HK et d'autres pays en Chine...
"Duracell" aurait dû renoncer à se voir attribué en insert en fin de film en tant que sponsor officiel : la comédie s'éteint dès la fin du générique, malgré le soutien des fameuses batteries à effet durable...