Une nouvelle fin intéressante
Contrairement à Death and rebirth, ces deux nouveaux épisodes ont un minimum d'intérêt. Ils proposent une fin alternative à la série. Et pour être franc, c'est beaucoup plus compréhensible et satisfaisant que la première fin. J'ai trouvé cela très petit que le début ne soit qu'un simple copier-coller de la fin de Death and rebirth, mais si l'on part dans l'optique de ne regarder que The End of Evangelion, c'est très acceptable, voir indispensable.
Bien que cette fin soit très compréhensible, elle reste tout de même dans l'esprit de la série et n'est pas du tout décevante. Surtout, elle n’est pas trop simpliste non plus.
Bien sûr on ne peut pas regarder ces 2 épisodes sans rien connaître du reste de l'histoire, mais pour ceux qui souhaitent une fin convenable et pas totalement ouverte, n'hésitez pas, vous ne serez pas déçus.
Inutile, commercial et inintéressant ? à vous de juger, mais à mon humble avis la réponse est oui...
Etait-il nécessaire de donner une autre fin à la série ?A mon avis la réponse est non. Si malgré tout, poussé par un public mécontent, les auteurs venaient à s'y risquer, était-il judicieux de lui donner la forme choisie pour The End of Evangelion : à mon avis la réponse est une nouvelle fois non.
La fin de la série était très philosophique et complexe, pour satisfaire le spectateur on s'attend donc à trouver une fin qui, sans peut être répondre à toutes nos questions, lèverait un pan du voile et surtout donnerait lieu à un scénario clair et linéaire (d'autant plus qu'au cinéma, il est un peu osé de proposer un film incompréhensible en moins de 10 visionnages !).
Le premier épisode semble répondre à ces observations. Très violent, incluant de nombreux combats (boucheries ?) entre humains, laissant peu de place à la psychologie, il s'écarte radicalement de l'esprit de la série sans pour autant nous permettre une meilleure compréhension de l'univers Eva... En résumé cet épisode présente à mes yeux un intérêt très réduit (c'est vrai il y a tout de même le dialogue culte lorsque Misato embrasse Shinji : "c'était un baiser d'adulte, la suite à ton retour...", mais on est où là ?). Vous l'aurez compris, à moins de vouloir voir voler de la cervelle (mais dans ce cas autant retrouver nos premières amours et Ken le survivant...), pas la peine de vous attarder !
Le second épisode est très... particulier ! Comme pour la série, les auteurs sont partis dans leur rêve. Vous me direz, ils se rapprochent, ils ont tenu tout un épisode sans recourir à des produits illicites pour boucler leur scénario, à la prochaine tentative ils devraient être bon ! Seulement voilà, toute plaisanterie mise à part, je trouve assez idiot de faire une nouvelle fin à la demande du public pour lui resservir le même plat ! D'autant plus que, comme je l'évoquais précédemment, le spectateur n'est pas sensé voir 10 fois un film en salle avant de comprendre ! En effet, ce volet est particulièrement complexe, bien plus à mes yeux que la fin classique. D'un point de vue très personnel, au niveau du premier visionnage, il m'avait semblé entrevoir un certain nombre de messages et de pistes menant à la compréhension des épisodes clôturant la série. Au même nombre de visionnage pour l'anime, le scénario m'apparaît encore plus confus, et les dites pistes bien étroites et sinueuses... Certes, un certain nombre de pierres viennent s'ajouter à l'édifice NGE, mais elles ne font que plus ou moins confirmer les grandes idées et impressions que l'on pouvait avoir après une étude attentive de la série. On peut donc se demander si tout cela était bien nécessaire (à part peut être pour que les auteurs assouvissent leur besoin d'insérer quelques scènes grivoises, en particulier celle du dialogue Rei-Shinji dans une position, enfin, vous verrez par vous même)... Seul moment de lucidité dans leur délire, les auteurs ont jugé bon d'intercaler l'image d'une salle de cinéma vide dans leur anime : prémonitoire ???
D'un point de vue graphique le résultat est bon, bien que le nombre d'images filmées soit à mon avis beaucoup trop importantes (30 secondes de film, c'est de la créativité; 5 mn, de la feignantise :-p ). Malgré tout ni la musique, elle aussi très agréable, ni les graphismes, ne peuvent racheter à mes yeux ce film qui n'avait pas lieu d'être et n'élève en rien le mythe Evangelion et la renommée du studio Gainax.
Peut être mon avis se modifiera-t-il après quelques visionnages, qui sait ?
Deux épisodes magiques et complémentaires.
Premièrement constatation: la musique est plus présente que jamais. Les confrontations entre les aspects interieurs et extérieurs des personnages est portées à leur point culminant et la tension psychologique est plus que jamais palpable. Quant au final... indescriptible.
Deux épisodes parfaitement complémentaires de la série, indispensables.
Je pense donc vous êtes !
Et l'univers, prématuré dans la mort, envellope la Terre d'un noir linceul de remoeurs.
The End of Evangelion est en totale rupture avec la série et s'amorce comme la négation de tout ce qui a été dit auparavant. Le complot existe, le monde va disparaitre ! Les personnages transcendent leur état : Shinji devient l'Armagedon, le professeur révele sa nature machiavélique, Rei affirme son inhumanité, et surtout ils sont tous MASSACRES dans des conditions atroces !
Leur humanité n'apparait donc pleinement que du fait d'une décheance annoncée. Probablement, est-ce effectivemment ainsi que se déroulerait la fin du monde. N'oublions pas que l'humanité est constituée davantage de morts que de vivants !
Bien sûr, Anno n'a fait qu'apposer son nom sur cette chose boursoufflée, chaotique et desespèrement fascinante.
Pourtant, la réflexion cosmologique n'est pas absente ! Au contraire la symbolique,
la portée philosophique n'a jamais été amené aussi loin ! Quand le film montre ses propres spectateurs dans la salle s'amorce un nihilisme et une quête de vérité hors du commun, du jamais vu ( à la rigueur
The Holy Montain de Jodorowsky effleurait cette idée ). Le monde n'est pas illusions mais désillusions !
L'homme est diobscure en ce sens où il devient Dieu ( par son acte de création qui le voit engendrer un macrocosme explosant les limites de son propre microcosme corporel ),
mais ce Dieu est un leurre qui dissimule autant de secrets que de questions sans réponse, d'où l'obscurité qui le domine.
Ce film donne à voir barbarie et autres caractères animals ( et donc humains ) en leurs formes natives et à leur apogée.
Ce film dévoile l'autre monde. Celui d'un personnage seul ( Le voila l'effet pervers du Cogito ! ) à qui est confié la tâche de produire les images surréalistes de sa propre existence . Seulement, une part de lui ( ses sentiments, et par extension l'amour et le sexe ) lui renvoit son caractère primaire et vain. Citons cette dernière phrase du métrage :
C'est dégoutant, prononcée par la Vierge devant son divin profanateur.
La série m'avait littéralement tué, ce film m'a ressucité. Mais, au fond, qui je suis ?
Désormais, je peux dire que je hais ce film autant que la vie m'éblouie.
Bin moi j'ai aimé ...
contrairement à "Death and rebirth", j'ai plutôt aimé "The end of Evangelion". Bon ça se discute, mais bon j'ai un peu la flemme d'argumenter.
Le 1er film réalisé dans un coffee shop!
La fin de la série était spirituelle alors que la fin proposée par ce film n’est purement et simplement matérielle. Alors pourquoi ce film ?
J’explique cela par une envie folle du public de connaître les tenant et les aboutissant de
L’UNIVERS de
NGE (Eva, Ange…) plutôt que de comprendre son propos et voyant cela les producteurs (cf: Gainax) se sont frottés les mains en réalisant tout l'argent qu'ils allaient amasser.
Je reconnais, c’est frustrant d’avoir vécu dans un univers aussi riche et complexe pendant 26 épisodes et de ne pas en connaître toute les ficelles. Mais bon, c’était le choix d’Anno de nous donner uniquement les réponses philosophiques. Et vu le propos de la série, c’est entièrement justifié. Le thème principal de la série étant immatériel (
Qui je suis ?) c’est normal que la fin (donc les réponses) le soit aussi.
En tout cas je suis totalement contre le faite de forcer un artiste à continuer une histoire qui pour lui était finis. Car une œuvre d’art se fait par
passion et non par
obligation. C’est
SCANDALEUX. C’est son œuvre, son univers, ses pensées, il a le droit de la terminer comme il le souhaite. Donc c’est pour cela que je comprends parfaitement qu’il est été le réaliser dans un coffee shop, car ça lui a permis de surpasser sa déception, sa colère et sa frustration.
Sinon le film en lui-même est dur à comprendre du 1er coup, enfin le 2ème épisode car le 1er n’est qu’une vaste boucherie, dont le seul message qu’on en tire c’est : « voilà comment les hommes communiquent entre eux ». En effet le 2ème épisode est plus énigmatique car tout n’est que symbole. Et comme rien n’est expliqué, on a du mal à comprendre à quoi elle renvoi toute ces images. En effet ce n'est qu'une succession de scènes hallucinatoires sûrement provoqués par les cigarettes qui font rires ou autres champignons rigolos, qui lui ont permis de surmonter son chagrin, mais lui ont fais oublier qu'il devait réaliser un film et non retranscrire le fruit de ses délires causés par les produits illicites.
Bref je retiendrais tout de même une phrase de ce film: « le rêve commence là où la réalité s’achève. Et la réalité est le prolongement du rêve »
Une phrase qui résume ce film, ça tourne en rond, puisque rappelons que pour l’auteur son œuvre est déjà fini depuis 1h30.
En tout cas on sent la rancœur d’Anno à travers le film sous forme d’ironie. Un 2ème épisode incompréhensible en une seule vision, donc inutile pour le cinéma. Mais le comble est atteint lorsque l’on croit le film fini, et que l’on voit apparaître à l’écran le titre : « One more final »
Que je traduit par : « Allez encore une fin de plus. Au point où j’en suis ça ne changerait pas grand-chose au désastre. »
Donc en résumé de tout ça, si on regarde en arrière, on s’aperçoit que la série
NGE ne ressemble plus à rien puisqu’elle a 2 histoires différentes (en gros celle de la série et celle des films).
Du beau gâchis pour la série qui se devait d’être la meilleur de tout les temps.
Qui se devait de traverser les âges, grâce à sa portée philosophique et son originalité. Mais qui à cause de ces deux films (provoqué par les producteurs qui sont guidé par un monde matérialiste), là fait rentré dans le rends.
Donc oublions ces films, et la série retrouvera toute sa grandeur originelle.
Je vous trouve bien dur, messieurs les testeurs !
le film est vraiment bon. Commercial? Peut-être pour le fait de l'avoir fait, mais au vu du resultat, on ne peut pas dire que le film ne respecte pas l'ambiance si particuliere de la serie. Et c'est l'apogée d'evangelion au contraire : enfin on precise la veritable nature d'evangelion : une oeuvre purement nihiliste ...
ps : le combat eva02 vs eva de serie est culte, à voir une fois dans sa vie !
Parce que la négation peut-être fascinante...
En gros, seul des deux films tirés de la série à recommander. Cette fameuse fin alternative ne peu ceci dis se consommer qu’à une seule condition : avoir des tendances masochistes et admirer un univers dont on est fan sombrer dans le nihilisme et le chaos total. Ce long clip pour Otaku fini a le mérite du jusqu’auboutisme. Avec pour excuse d’expliquer les zones d’ombres laissés par Anno dans sa série (ce dernier a été très éloigné de la conception de ces films, et on comprends pourquoi), « The End of evangelion » traite avec un rare mépris de personnages dont on s’était entiché. La lâcheté de Shinji est en mode auto-destructrice, quand aux autres ils deviennent des poupées sans âmes (Azuka en particulier ). Ceci dit, j’ai trouvé ce spectacle fascinant, tant il joue sur le régressif spectaculaire. Des images très fortes sont légions et ça se dirige peu à peu dans un symbolisme et un surréalisme qui emmènent les séquences finales sur le territoire d’un Dali . Les scènes live font un effet bien plus bizarres que le final d’"Avalon ". C’est impersonnel, négatif, destructeur… mais au lieu de provoquer la répulsion attendu, j’ai pour ma part savouré cette étrange OVNI
La vrai fin !
Les deux derniers épisodes d'Evangelion ne servant à rien sur la forme, le film à rectifié le tir, et quel tir !
Magistrale !
Surpenant, captivant
Certains diront que ce film est une fin alternative baclée, d'autres diront que c'est un magnifique chef-d'oeuvre. Je fais parti de ceux qui diront que c'est un chef-d'oeuvre : le film vous fait passer un moment unique, rempli d'émotions, de surprises, ou la joie, la tristesse et l'incompréhension (!) se mèlent avec justesse...
La réalisation et la mise en scène sont à regarder minutieusement : la créativité a énormément de place dans l'oeuvre : les moment ou 20 images défilent à la seconde, ou bien les quelques minutes de vidéo live (réelle) vous subjuguent par leur beauté.
Les musiques sont toutes également fantastiques, on retiendra en trautres "Komm, susser tod", chanson très douces sur des images parfois violentes.
Cette fin apocalyptique reservera egalement des surprises de taille pour tout fan d'Evangelion, car les évenements se succedent à la vitesse de la lumière !
Pour finir, il faut dire qu'une personne non-initiée au monde d'Evangelion ne comprendra que peu de choses au film !Je leur déconseille, mais pour tous les autres, ce film est un régal !
04 janvier 2003
par
Salut
ça calme pendant un bon moment...
Cette série culte se termine avec beaucoup de classe. Hallucinant.
A voir et à revoir.