Il n'est pas question ici de disserter sur un film comme Ebola Syndrome, même si, et ça j'en suis certains, on pourrait trouver de quoi dire dessus. Non, ici je me contenterais d'observer certains points qui me tiennent à cœur dans le genre (la catégorie III) et dans ce film, pour beaucoup (et légitimement) considéré comme l’œuvre ultime représentatif de toute une ère (maintenant en voie de disparition) du cinéma de Hong Kong.
Ebola Syndrome est un film sorti en 1996, c'est à dire une année avant la rétrocession que beaucoup de cinéastes et autres gens du métier craignaient comme la peste. La question (la crainte) était simple à l'époque, comment le gouvernement Chinois allait-il sévir sur le cinéma local ? Que ce soit par le biais de la censure ou tout simplement par l'interdiction pure et simple pour un réalisateur de tourner son film, peur justifié quand on connaît les pratiques de ce pays.
Il serait pourtant réducteur de voir en cette menace, la cause unique de la naissance de la Catégorie III, mais c'est une des raisons qui fait qu'Herman Yau a réaliser ce film délicieusement contestataire. Finalement, Ebola Syndrome est un peu similaire à L'Enfer des Armes de Tsui Hark, dans le fait que tout deux sont réalisés dans une époque quelque peu tendue.
Herman Yau ne cherche pas à justifier l'aspect crapuleux de son film, loin de là, il se contente de montrer les horribles actes perpétrés par son "héros" attardé (Anthony Wong tout simplement ...), mais rare sont les cinéastes qui oseraient raconter une telle histoire. Herman Yau cinéaste nihiliste sans doute, et c'est ce qui fait la valeur d'un tel film. Vous voulez du sang ? du sexe ? du viol ? Tenez, en voila ! Mais ne venez pas vous plaindre après ! Ebola Syndrome c'est comme un crachat lancé sur la figure du spectateur, beaucoup trouveront ça répugnant et c'est compréhensible, mais certains (comme moi) adoreront le principe.
Qu'on se méprenne pas pour autant, Ebola Syndrome n'a rien de crédible, mais si, pour un cours instant seulement, on fait abstraction à toutes morales (c'est difficile mais pas impossible) alors on peut voir en ce film, un pur joyau du cinéma dit "extrême", un film qui illustre parfaitement une certaine décadence ... humaine.
Après l’un des 10 meilleurs chiens du monde dans The Cat, le cinéma hong kongais nous permet de découvrir l’homme qui, sur 10 millions, résiste au virus d’ébola, et ce super-homme n’est autre qu’Anthony WONG Chau-Sang bien sûr !
Rentrons dans le vif du sujet : Ebola Syndrome est un condensé de Cat III, tout ce qu’elle peut offrir de pire dans le mauvais goût et l’extrême. La question qui m’est venue à l’esprit en écrivant ce texte est : qu’est-ce qu’il pourrait bien apporter de plus que les autres ? Un bon résumé ? Le contexte du cinéma local lors de sa sortie ? Ce que ce chef d’œuvre a apporté au cinéma hong kongais ? Lisez toutes les critiques déjà présentes sur le site, elles le font très bien. Je pourrais apporter mon avis et vous dire que ce métrage est grand, bah tiens, ça y est c’est fait… Non je vais juste tenter d’expliquer à ceux qui ont été choqués, la vision avec laquelle il faut le regarder.
Tout d’abord, si vous voulez démarrer dans la cat III évitez Ebola Syndrome car c’est ce qu’il se fait de mieux, donc ça risque d’être un peu dur à encaisser pour un début. En fait, le 1er que j’ai vu, Daughter of Darkness, est presque l’idéal pour commencer, car il combine 2 aspects essentiels du genre : l’humour limite et les séquences extrêmes. Pour regarder ces productions, il faut avoir le même regard qu’Anthony Wong dans la 1ère partie de Daughter… c’est à dire au dixième degré, être cool, et rigoler en se demandant comment ils peuvent avoir autant de sales idées, plutôt que d’être choqué. Comme le souligne Ghost Dog, des films crus et écoeurants il en existe des biens pires. Il faut juste prendre Ebola Syndrome pour ce qu’il est, un film extrême, de mauvais goût, à regarder lors d’une bonne soirée entre ami(e)s (sélectionner les, un temps soit peu, histoire qu’ils vous parlent encore après la projection ;-)).
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne poilade devant ce chef d’œuvre du 7ème Art.
P.S : Surtout avant de démarrer le film, il y a un mot indispensable que vous devez connaître : TO SCREW.
Anthony wong dévaste tout sur son passage porteur d'un virus tendance "destruction de masse" sans avoir l'air de capter ce qui se passe. C'est absolument infecte souvent et plutôt marrant à xxxxxxxx degrés. L'ensemble serait définitivement immanquable pour tout amateur si il ne persistait pas des longueurs forcément inutiles et un intérêt somme toute limité.
Les scènes sont moralement ultra gore, ça oui, vous ne mangerez plus les hamburgers de la même façon après....
En revanche, pas de scènes ultra gore visuellement pour accompagner le malaise (mais bon, c'est peut-être pas plus mal).
A part la dissection (avec un médecin légiste à l'accent américain qui dicte son rapport façon "grand reportage" à la nicolas hulot : "je découvre un foi totalement liquéfié, je n'ai jamais vu ça, on dirait que les tissus se sont mangés entre eux..."), à part cela donc, on assiste le plus souvent à une hécatombe d'épileptiques se tortillant frénétiquement par terre et crachant un liquide infecte.
Délicieusement décadent...
à voir après manger.
Il n'y a pas grand chose à retenir de cet immense gâchis, qui reconnaissons le, se fout bien du monde. En dehors de son image de catégorie III royale, Ebola Syndrome aurait pu mieux faire si le réalisateur l'avait voulu. Il reste de cette entreprise qu'un nanar crétin, abjecte et déviant sur tous les points malgré un fond parfois intéressant (les risques de la contamination, les mesures à appliquer...) montrant l'incapacité du gouvernement à réagir face aux attaques de la maladie. Un type tue trois personnes à HongKong et histoire d'échapper à la police, se réfugie en Afrique du Sud pour trouver une vie tranquille (il faut le faire quand même, quelle simplicité). Le problème c'est que là bas il recommence, et n'oubliera pas entre temps de chopper la maladie Ebola sur une pestiférée qu'il s'est gentiment faites. Une chasse à l'homme débute alors.
La finesse demeurant absente (quoi de plus normal à vrai dire), Ebola Syndrome s'inscrit alors dans les profondeurs du cinéma bis en apportant une petite touche bien à lui, c'est à dire le ridicule. Tout est ridicule, rien ne porte réellement à sourire excepté les pitreries d'un Anthony Wong déchaîné sans être franchement impressionnant dans sa composition de personnage taré. Il faut dire qu'il n'est pas bien aidé, la direction d'acteurs étant particulièrement affligeante et globalement aléatoire. Les touristes jouent de manière exécrable, les rituels des zoulous larguent Ebola Syndrome au rang de faux documentaire maladroit contrastant beaucoup trop avec son approche burlesque de la maladie et du rape movie. Il y avait un sérieux potentiel chez Herman Yau qui ne fait que bâcler son film de A à Z, lâchant par ci par là quelques idées grotesques histoire de dégoûter son spectateur, plus indigné qu'écoeuré par ce qu'il voit.
Par contre, il faut bien reconnaître que cette catégorie III est un divertissement de bonne facture. Une petite comédie sociale rigolote car totalement crétine. Le film débute d'ailleurs plutôt bien avec un Anthony Wong qui veut à tout prix s'envoyer en l'air (répétez ceci durant tout le film) avec la femme de son patron. Aussi quelques séquences gores assez bien foutues dans l'ensemble même si la plupart sont ratées (l'autopsie des cadavres). On rigole encore plus du doublage affreux, l'un des plus abominables qui soit au niveau de la post-synchronisation, et de la réalisation d'ensemble pas franchement piquée des hannetons. Plate, sans saveur, sans identité quelconque et à l'image du film en lui même, Ebola ne fait que rabaisser le genre malgré de bonnes ambitions plus ou moins involontaires (critique du gouvernement?) et malgré les vingt dernières minutes affolantes.
Avec Ebola Syndrome, le théorème énoncé par John Waters, grand réalisateur underground US, est vérifié : « Il suffit de mettre du sexe et du sang dans un film pour que cela intéresse les gens »… Ce film en est le parfait exemple, en faisant succéder les scènes gores aux scènes violentes purement gratuites dans la joie la plus évidente et le non-respect le plus total. Devant ce spectacle hallucinant et aberrant(-issime !) de viols, meurtres, mutilations, branlettes dans des quartiers de viande, éternuements, crachats, sang, sexe, gerbe, cannibalisme, pisse et j’en passe et des meilleurs, on est à la limite du malaise même s’il n’est pas interdit de se marrer devant tant de choses dégueulasses filmées sans restrictions…
Entendons nous bien : des films plus immondes que Ebola Syndrome, dans le sens provocation, sang et cul, ça existe. Celui qui a vu Cannibal Holocaust, Camp 731 ou Salo sait de quoi je parle. Ce sont plutôt les idées développées dans ce film, sans qu’elles soient explicitement montrées, qui choquent ici : comment ne pas être gêné en assistant au viol d’une black malade de l’Ebola en phase terminale ou du découpage en morceaux d’une jolie fille destinée à servir de steck dans des hamburgers… Anthony Wong, dans ce rôle de salopard intégral qui contamine tout Hong-Kong avec son virus ramené d’Afrique, semble par contre se régaler comme un petit fou, étant sans doute conscient qu’un tel rôle ne se représentera pas de sitôt !
En définitive, Ebola Syndrome est un film à voir même s’il est vraiment, vraiment ignoble… Pris au 3ème ou 4ème degré, il peut d’ailleurs devenir drôle pour peu qu’on ait l’estomac bien accroché et que l’on aime l’humour noir façon C’est arrivé près de chez vous. Et puis, c’est tellement plus amusant que la version US de Wolfgang Peterson, Alerte !, sur un sujet identique !
On ne sait pas trop quoi penser de ce must du monstrueusement hors normes. Est-ce du cinéma? Non. Est-ce plaisant à regarder par certains aspects? Oui. La direction d'acteurs est catastrophique. Heureusement, elle est sauvée du niveau zéro par la prestation sublime d'Anthony Wong: il y interprète une ordure populiste et dégénérée avec un plaisir non feint qu'il communique au spectateur. Il faut le voir éructer, cracher, insulter, faire le psychopathe et jeter au monde son regard de défoncé. Pour ce qui est de la mise en scène, Herman Yau s'en tire assez bien et, si elle n'est pas transcendante, sa caméra a le mérite de l'inventivité et nous abreuve de zooms, ralentis et cadres penchés qui aident à prendre le film au dixième degré. Le plaisir que peut communiquer le film n'est pas d'ordre cinématographique: il provient juste du fait que les scènes les plus crades répondent toujours par la négative à la question "savent-ils jusqu'où aller trop loin?".
Bien sur, c'est immonde et abject mais à la limite cette abjection-là est bien moins détestable que celle se prenant au sérieux de certains films d'auteur parce qu'elle s'assume dans la saleté, qu'elle n'essaie pas de faire passer au spectateur des vessies pour des lanternes. Donc qu'on sait à quoi s'attendre rayon morale de cinéaste au niveau zéro et surenchère populiste et ne pas prendre le temps de la première vision au premier degré un film qui joue en partie ouvertement la carte de la grosse déconnade. De ce point de vue, Ebola syndrome est un festival et la séquence du viol, celle de l'african bun, les dissections, la propagation d'ebola montrée sous forme de particules, la scène d'ouverture avec un Anthony Wong déjà enragé, sa cavale finale et hallucinée font partie des scènes que toute personne s'intéréssant de près ou de loin au ciné hk doit avoir vues.
Malgré l'aspect un peu longuet de certains passages (surtout dans la partie sud-africaine), Ebola Syndrome est bourré de dialogues hilarants: discussions sur les tailles de @!#$, la castration, Anthony Wong menaçant un passant de lui refourguer Ebola et se foutant de la gueule de la poltronnerie des flics. Au final, si Ebola Syndrome ne restera pas dans les annales pour ses qualités purement cinématographiques, il a le mérite de faire passer un moment mémorable au spectateur (à titre d'exemple, messieurs Besson et Bay ne sont pas des cinéastes mais assomment à tous les degrès là où Ebola est poilant au dixième dégré). Et aussi de contenir de quoi justifier sa réputation culte (là où un Naked Killer tourne à vide).
Depuis, Anthony Wong a balladé son charisme défoncé dans des films qui comptent parmi les plus grandes réussites hk des années récentes et Herman Yau est devenu un cinéaste parmi les plus prometteurs de Hong Kong. Preuve que le category 3 est une très bonne école... à condition d'en sortir.
Ebola Syndrome est une chose dite film de catégorie CIII. Le but de cette chose est de montrer tout ce que le cinéma peut faire de pire : un ramassis de scènes ignobles et dégoutantes, des dialogues navrant au possible, du politiquement incorrect (viols, meurtres, …). Bref, tout y passe, à un point tel que ce n'est plus du cinéma, c'est de la boucherie. La seule réaction possible devant cette chose est : comment peut-on aimer ça, car ce genre a eu son petit moment de gloire à Hong-Kong.
Il ne sert à rien d'en dire plus, il faut simplement l'oublier pour toujours
Voici enfin mon premier catégorie III (Too Many Ways to be Number One l'est aussi, mais ce n'est pas un "pur" CIII dans ce qu'ils ont de pire), et pas des moindres. Que du beau monde: Herman Yau à la réalisation et Anthony Wong devant la caméra. Le top. Même s'il paraît que The Untold Story est encore meill... plus immonde, Ebola Syndrome est quand même un bon représentant du genre semble-t-il.
Autant le dire tout de suite, il faut avoir un problème pour adorer ce genre de film... Mais j'ai trouvé ça tellement lamentable que c'est à voir rien que pour comprendre jusqu'où on peut aller dans le mauvais goût et le sordide. En mélangeant sexe (consentant ou pas), mauvais goût et violence, on obtient le pire de ce qui peut se montrer sur un écran. On commence immédiatemment par du sexe, avec Anthony Wong qui s'en donne à coeur joie, en utilisant un vocabulaire tout à fait sympathique et qui améliorera grandement votre anglais tout au long du film. Après avoir trucidé trois personnes, il part en Afrique du Sud où il continue à penser sexe, parler sexe et jurer dans tous les sens. Ajoutons une nouvelle scène culte où il se masturbe dans un morceau de viande en écoutant les ébats de ses patrons, pour ensuite servir le morceau de viande à ses clients. Nous voilà bien installés dans le film, et prêts à subir plus d'outrages.
On entre dans la catégorie grandiose lorsqu'il viole une africaine infectée par le virus Ebola. Elle meurt pendant qu'il la viole dans une scène mémorable. Après avoir tenté à nouveau de violer une autre femme, il tue son mari avec les traditionnels bruitages gores quand il leur fracasse invariablement la tête. Comme il avait été interrompu, il reprend son viol, puis tue le pauvre gars qui entrait dans le restaurant à ce moment. Et histoire de rendre l'histoire vraiment catégorie III, on mixe The Untold Story avec Alerte !. Grâce à ses talents de boucher, il découpe les cadavres et en fait des hamburgers qu'il donne à manger aux clients. Donc déjà, des "buns africains", comme il les appelle, fait avec des cadavres, c'est monstrueux, mais en plus ils infectent les pauvres clients avec le virus Ebola... Le top.
De retour à Hong-Kong avec l'argent du couple, il mène une vie de grand luxe, se tape bien sûr des prostitués (nouvelle scène de sexe), sans se rendre compte qu'il transmet le virus à encore plus de personnes (les scènes où les victimes tombent en gesticulant sont assez grandioses). Il retrouve une ancienne amie (comment a-t-il fait pour en avoir une, je ne sais pas), et commence à mener une petite vie de couple bien sympathique. Mais la fille du premier couple qu'il a massacré l'avait déjà repéré en Afrique et le retrouve. Les flics, avertis des risques d'épidemie, le recherchent, pour un final grandiose. Poursuivi par une meute de flics en combinaison de protection, il crache sur les gens en criant "Ebola !!! Ebola !!!"... Et lorsque les flics lui demandent de venir à l'hôpital parce qu'il tue des gens, il répond tout simplement que ce n'est pas de sa faute, il n'a pas inventé l'Ebola... Merveilleux. Magnifique. On en avait rêvé, ils l'ont fait.
Anthony Wong est parfait dans ce magnifique rôle de dépravé complètement idiot et mal élevé. S'il se plaît à interpréter ce genre de rôle, c'est son problème. En tout cas, très peu pour moi.
Comment est ce qu’une chose aussi abjecte peut exister ? Je n’ai même pas réussi à aller au delà de la première scène… Qu’il y ait des personnes qui aiment le porno ou les films de baston je peux encore le comprendre, mais là, ce n’est même pas concevable..
Je n’en dirais pas plus dessus si ce n’est que j’ai honte pour les 5 minutes perdues devant cette horreur. Même si ce n’est que pour essayer, ABSTENEZ-VOUS.
Qu'il est difficile de savoir comment commencer cette critique ! Il y a tant et si peu de choses à dire ! En fait je crois qu'il suffirait de dire : c'est la pire chose que le cinéma ait engendré, ce film nous rappel que l'homme n'est qu'un animal, il faut être détraqué pour aimer regarder un film de ce genre mêlant sexe et boucheries ignobles !
Ce film (est-ce que ça mérite le nom de film ?) est à donner la nausée. Un scénario totalement débile et inconsistant , des acteurs pitoyables à souhait (Anthony Wong a beau avoir la tête de l'emploi avec ses allures d'homme de Neandertal, son jeu et ses mimiques sont médiocres), en fait un film prétexte à une débauche de violence et de sexe...
Inutile de décrire toutes les scènes plus horribles les unes que les autres, on touche le fond du dégueulasse (désolé, mais il n'y a pas d'autres mots) ! Si vous êtes quelqu’un de normal et pas une grosse brute sado-maso passez votre chemin, et essayez de dégourdir vos neurones sur un bon Ghibli plutôt que de vous laisser aller à vous abrutir en regardant ce show répugnant