ma note
-/5

moyenne
3.24/5

Durian Durian

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 2nombre de notes: 6nombre de notes: 6nombre de notes: 4nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.25/5

vos avis

15 critiques: 3.3/5

visiteurnote
Illitch Dillinger 3.75
Manolo 2
Epikt 2.75
chronofixer 3.75
Bastian Meiresonne 3.75
Maggielover 4
darth-oli 4.25
lo sam pao 3.5
Phildu62 1
punkfloyd 4.25
Secret Tears 3.5
Simon VD 2.75
Titeuf@ 4
Toxicguineapig 3
Oh Dae-soo 3.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Fruit CHAN en fin de cycle artistique

DURIAN DURIAN se situe un peu entre le premier cycle que constituait sa trilogie sur la rétrocession et sa deuxieme période composée de HOLLYWOOD HONGKONG et PUBLIC TOILET. néanmoins, tous ces films comportent des éléments identiques et son évolution est progressive: ainsi DURIAN DURIAN peut se rapprocher de LITTLE CHEUNG et de HOLLYWOOD HONG KONG, a mi chemin entre les deux, bien que ce soit un des moins bon Fruit CHAN a mon gout. \ on retrouve son style, tres documentaire, ici peut etre plus qu'ailleurs, mais il n'arrive pas a accrocher autant que LITTLE CHEUNG par exemple, qui était plus concis. visuellement c'est pas génial, la narration est pas super réussie et pas mal de séquences ne sont pas indispensables. l'interet se trouve donc dans l'aspect docu. une fois de plus FRuit CHAN analyse la société chinoise et hongkongaise, apres la rétrocession, et la partie se déroulant en Chine se rapproche fortement de ce qu'on appelle la 6eme génération. un film-docu intéressant, une fois de plus criant de réalisme, mais un poeu moins accrocheur que ses autres films.

29 juillet 2004
par chronofixer


Sucré Salé

Très beau film, dans la continuité logique de la trilogie précédente de Fruit Chan, ne serait-ce que par les retrouvailles avec certains acteurs (la jeune Fan et sa famille du précédent "Little Cheung"; le garçon boucher présageant déjà le prochain Chan : "Hollywood Hong Kong"). Chan se construit donc un vrai petit monde, un microcosme propre (acteurs/figurants devenant principaux personnages dans d'autres de ses films), comme un microcosme extrati de la société HK. Avec "Durian, Durian", il s'écarte également de son approche documentaire, ayant atteint son apogée dans "Little Cheung" et s'esaie à une véritable histoire écrite et véritablement mise en scène (seconde aprtie de "Durian..."). Il perd par la même occasion en spontanéité et en magie et met en évidence un défaut que l'on ne pouvait que supposer par le passé : des longueurs. La deuxième partie de "Durian" se traine, alors que le sujet en lui-même (le retour à une vie normale d'une jeune provinçale, prostituée pour quelques mois) était d'abord très intéressant. Dommage, mais le film démeure une véritable réussite, notamment dans une première partie très juste et passionnante. Le travail des acteurs (amateurs) est une nouvelle fois épatant.

04 avril 2004
par Bastian Meiresonne


Après tout

Durian Durian est un grand film du manque, un grand film qui manque. Un film qui tourne autour d'un centre absent. Un film qui triche avec du vent. Car de Fruit Chan on pourrait d'abord croire l'irrésistible pulsion de réel - le cinéma de Fruit Chan serait un cinéma qui montre, un cinéma qui voit, un cinéma qui parle de la vie. Mais ce n'est rien de tout cela : lorsqu'à la fin de Durian Durian s'affiche sur l'écran la mention "tourné avec des acteurs non professionnels", on comprend enfin pourquoi Fruit Chan se moque de la réalité. Des "acteurs non professionnels", bien sûr. Mais des filles. Des filles des rêves. Des petites filles, des grands filles, et puis aussi des fausses putes, ou des vraies peu importe. Toutes les actrices, chez Fruit Chan (et aussi les acteurs, le petit Cheung d'abord), font tourner le désir vingt-quatre fois par seconde - le rythme du film, sa respiration, celle qui remplit l'espace vide de la réalité. Elles sont trop belles pour être vraies. Elles n'existe pas, ce n'est pas possible : l'énergie du film est celle de l'incroyable. Fruit Chan, donc, triche. La réalité chez lui est du ressort de la fiction. C'est parce que cela pourrait être vrai qu'il faut précisément que ce ne le soit pas. Pour qu'en fin de compte le film puisse être un film de cinéma ; qu'il puisse rêver les images en rêvant son objet - cet objet hypothétique et fou, cet objet qui manque au désir, cet objet déceptif à force d'être trop puissant - cet objet qui ne peut plus faire l'objet d'autre chose qu'une simulation délirante à coups de cadres, de raccords, de sons, et de corps. Des corps de femmes, des visages de femmes. Le cinéma, c'est beau. Le réel, c'est moche. Fruit Chan a choisi. Et lorsqu'il déclare vouloir donner la parole aux déshérités de la Chine, comme il l'a fait récemment à Cannes, il ment. Bien sûr qu'il ment. Il ne donne la parole à personne. Il laisse juste filer les images. Et cela, c'est plus puissant que tous les discours.

25 janvier 2003
par Maggielover


superbe film

parfois le film prend des allures de documentaire et c'est passionnant (mais pas sans longueurs)

21 novembre 2002
par darth-oli


achat
info
actions
plus