L'origine du manga en Europe
Qui ne connais pas DragonBall ? Si une série doit servir de porte drapeau pour le monde du manga, c'est à mon avis bien celle-ci. Elle est à l'origine de l'explosion de la diffusion de manga en France et à également servit de tremplin en Allemagne. Et ceci est également valable pour les dessins animés. Tout bonnement phénoménal. Et même si d'autres séries étaient présentent au même moment voir plus tôt, pour moi et pour bien d'autre, je le sais, les aventures de Sangoku ont ouvert une dimension nouvelle dans l'univers de la bande-dessinée.
Une recette incomparable
Après Dr Slump, Toriyama ne s'est pas relâché et a vraiment sorti une nouvelle série qui s'avère excellente. On y retrouve des combats, de l'aventure et surtout beaucoup d'humour. Et avec le principe des transformations à différents niveaux et les tournois d'arts martiaux, on voit que Pokémon et autres Digimon n'ont rien apporté d'essentiellement nouveau. On notera deux grandes phases dans l'histoire. Tout d'abord la partie aventure avec la recherche des boules de cristal. C'est dans ses débuts que l'histoire est d'ailleurs la plus drôle. Par la suite on s'oriente vers les tournois et la saga avec les combats contre des adversaires toujours plus puissants. Certes, la répétition du scénario est omniprésente, mais comme pour les chevaliers du Zodiaque, la patte à prise et on continue à utiliser le moule.
L'histoire prendra-t-elle une fin ?
Après DBZ, on a pensé que Sangoku prendrai définitivement sa retraite, mais pas du tout, il repart de plus belle dans DB GT après avoir subi une cure de rajeunissement non prévue, mais qui le réjouie énormément. Ce volet sera a priori quand même le dernier de la série. Il n'a en effet pas connu la même diffusion (sur le câble et en Vidéo) et donc pas le même succès que ses deux prédécesseurs DB et DBZ. Mais on n'en voudra pas à l'auteur surtout quand on voit sa toute nouvelle série: Sandland.
Des personnages attachants
Le grand succès de DrangonBall tient également dans ses personnages et tout particulièrement Sangoku qui est vraiment le héros sans soucis et sans la grosse tête.. En fait se dépasser et devenir toujours plus fort semble être son seul et véritable but, mais il le fait toujours de manière encourageante et entraînante pour ses amis qui savent sur qui ils peuvent compter. Et aussi bien l'espiègle Végéta que l'introverti Piccolo se sont rangé à ses cotés. Vraiment, les personnages sont bien travaillés et ont tous un caractère différent mais le plus souvent amusant (cf. Kame, le maître des tortues)
Plus classique que Dragon Ball, ça n'existe sans doute pas... Avant de verser dans les tournois et combats à n'en plus finir, Toriyama débute un manga finalement dans la veine de Docteur Slump : un héros très très fort mais un tantinet candide, entouré d'une foulle d'amis dont Tortue Génial, pas moins vicieux que Sembaï, j'en passe et des meilleurs... (il manque tout de même le caca... même s'il a droit à quelques apparitions en guest-star). Dès le début on passe cependant à plus de bagarres et moins d'humour.
Bref, inutile d'y passer 10 ans, l'esprit est très proche de celui de la série TV, et tout le monde connaît ce qui fait le fond de commerce manga de Glénat...
J'ai eu récemment l'occasion de lire les 42 tomes de la série, quasiment d'affilée, et, quitte à me faire lyncher par la populace, je vais donner mon avis.
D'un coté, les points forts : Dragon Ball et les 2 derniers tomes. De l'autre, les points faibles : Dragon Ball Z moins les 2 derniers tomes.
Au début, tout va bien, il y a de l'humour, des aventures sympas, des personnages qui ont encore les "pieds sur Terre". En plus ça correspond à ce que je regardais à la télé quand j'étais petite donc c'est avec un peu de nostalgie que je me suis replongée dans cette univers. Puis arrive le moment où il se passe toujours la même chose : un méchant plus fort que tout le monde apparaît, il commence à détruire la Terre, nos héros arrivent, se prennent une baffe et décident d'aller s'entraîner pour devenir encore plus forts. L'ennemi retourne alors sa veste ou est bouté hors de Terre en petits morceaux, les dragon balls font un miracle et on repart pour un cycle. Une fois ça va, deux fois... passons, mais là non c'est jusqu'à la fin comme ça !
Résultat : ça lasse au bout d'un moment. Heureusement que ça se lit vite et que c'est bien dessiné sinon je n'aurais pas tenu jusqu'au bout, ce qui aurait été dommage vu que l'auteur réintroduit avec succès l'humour dans les deux derniers tomes. Si seulement tout avait pu être au même niveau... (soupir)
