Très grand film
Le film démarre sur une scène très émouvante, portée par une beauté visuelle étonnante et le visage innocent de Kang Hye-Jeong. Tout le film reste émotionnellement très fort, grâce à un scénario bien monté et sans bavure. Il raconte l'histoire d'un petit village de montagne où, au début de la guerre de Corée, des déserteurs du Sud rencontrent le reste d'une compagnie du nord et un pilote américain. Etant situé bien haut dans les montagnes, ses villageois sont complètement ignorants de la nouvelle guerre, n'ont d'ailleurs probablement même pas connu la colonisation japonaise et ne savent pas ce qu'est une arme à feu. L'idée d'une Corée séparée se livrant une guerre à elle-même leur est totalement insensé et ils ne comprennent pas les dissensions entre les deux groupes de soldats.
On peut ainsi voir tout ce qui caractérise une guerre : des soldats qui ont perdu leurs valeurs pour combattre des fois sans savoir pourquoi, comme le jeune nord-coréen qui apprend que c'est son pays qui a envahi l'autre, et les horreurs qui mènent les hommes à bout, à l'instar du déserteur sud-coréen. Evidemment on voit aussi l'impact sur un peuple complètement hors de la réalité du moment. Une scène d'une esthétique particulière vient s'ajouter au milieu du film, montrant que les oppositions idéologique s'effacent devant l'unité lorsqu'un problème surgit.
L'interprétation est magnifique ; Kang Hye Jeong absorbe son personnage sans exagérer et ses compagnons sont aussi sont aussi bons qu'à l'accoutumée ; on a en effet rarement vu Jeong Jae-Yeong et Shin Ha-Gyun faire de fausse note. Finalement un excellent film sur la tragédie de la guerre sans grosse bataille ni traitement gonflant, mais avec de la poésie et le talents de grands acteurs.
01 novembre 2005
par
Elise
Simplement différent.
Dongmakgol ne s'inscrit pas dans la lignée des films traitants de la guerre de Corée. Si l'histoire prend place pour des raisons scénaristiques juste avant l'entrée des troupes chinoises dans le conflit, le film n'est avant tout qu'une fable sur la bétise de la guerre. A coté de cet aspect non spécifiquement coréen, le public local aura aussi été sensible à des phrases telles que "nous sommes la première unité réunifiée nord-sud". Mais l'essentiel du film n'appartient pas au contexte historique. PARK Gwang-Hyeon s'était déjà sorti honorablement avec "My Nike" de sa participation à No Comment, ici il montre qu'il a réussi à digérer un scénario qui aurait pu facilement tourner à la caricature (imaginez ce que aurait pu en faire...). C'est là la première réussite du film d'avoir réussi à poser un pont entre l'histoire et le merveilleux. D'aucuns regrettront surement ce trop-plein de bonnes intentions (ou de papillons c'est selon), mais on ne pourra disconvenir qu'il est pour beaucoup dans le climat du film.
La dicotomie entre cette société "naturelle" et la "civilisation" qui l'investit ne pouvait passer qu'à condition de pouvoir faire le lien entre les deux. Ce pari est réussi grace à la qualité des principaux interprètes. Dire que JEONG Jae-Yeong est égal à lui-même revient à dire que l'on a simplement affaire à un des meilleurs acteurs vivants dont la classe n'a d'égale que la discrétion et la sobriété de son jeu. Il est parfaitement épaulé par SHIN Ha-Gyun dont le rôle est peut-être le plus développé du film (même si ça ne va pas chercher très loin), KANG Hye-Jeong venant apporter à travers son personnage le merveilleux de l'histoire.
Pour ceux qui auront accepter la proposition d'une fable qui, si elle n'a rien d'originale, est néanmoins bien contée, le film malgré ses plus de deux heures fera l'effet d'un souffle rafraichissant . Pour ceux qui ne verront que les simplifications, les bonnes intentions sans fondement et les caricatures, il semblera certainement bien long. Bref si vous croyez avoir gardé une âme d'enfant, allez-y, ce film est fait pour vous!
28 janvier 2006
par
jeffy
Grand divertissement, sensible et fort, mais souvent naïf.
Dans son fond, Dongmakgol est un chouette billet de paix montrant sous bien des coutures qu'il est toujours possible de se lier d'amitié malgré les frontières. Celles justement de la Corée, où il y règne de terribles batailles pour pas grand chose. Le nord et le sud s’haïssent, ok, mais quelles sont les réelles justifications? Malgré leurs uniformes, ce sont tous des Hommes, mais ils semblent obstiner à l'ignorer. C'est ce dont Park Kwang-Huyn veut discuter, sur près de 2h10. Le spectacle est intéressant, jouissif par moment, mais pêche par sa trop grande naïveté et ses maladresses de mise en scène un peu taches. Il y a un énorme potentiel dramatique dans cette oeuvre, nous présentant des gens pas commodes d'un petit village de Corée (un village au "milieu", sans être du nord ou du sud) appelé Dongmakgol. Les habitants semblent ignorer tout de l'extérieur, ils gardent ainsi une mentalité certes pleine de naïveté, mais tellement pacifique. On sera amené à sourire plus d'une fois quant à certaines de leur réaction un peu simplettes, tout en tombant sous le charme de certains des protagonistes comme la très belle et géniale Kang Hye-jeong dans la peau d'une "folle".
Dongmakgol c'est aussi l'excellence du casting, de grande classe avec du monde que l'on a vu un peu partout, notamment dans Antarctic journal, la trilogie Vengeance de Park Chan-Wook. Ainsi, les soldats de l'armée Nord/Sud s'avèrent tous formidables, généreux, toujours bien dans leur basket quelques soient les situations dures/drôles du métrage. L'entrée est gore et male filmée, la suite est immensément drôle et posée (les soldats se tenant en joue face aux villageois), pour enfin se terminer sur une touche dramatique en -hélas- dent de scie. Si l'effet dramatique est là (dix dernières minutes tout de même extraordinaires), on ne pourra qu'être déçu du traitement fait à la mise en scène. Les soldats -amis- doivent en effet résister à une attaque d'avions de chasse suite au loupage de leur plan (abattre un bombardier et ainsi sauver les villages). Du classique certes, mais plutôt mal foutu : on assiste plus à un grand n'importe quoi pyrotechnique digne des pires blockbusters américains, aux effets visuels, disons le, assez moyens. C'est d'ailleurs bien la -seule- faiblesse du métrage de Kwang-Hyun, c'est à dire ce traitement moyen du rapport drame/humour/héroïsme qui finit carrément par plomber l'ambiance. Quelques idées assez moyennes comme l'attaque du sanglier, côtoient d'admirables moments (la jeune folle et son amoureux sous la pluie, l'effrayant passage à tabac du Maître du village).
Au final Dongmakgol est un bon et beau film, entaché hélas par des erreurs de jeunesse hissant l'oeuvre au rang de produit commercial, malgré ses qualités intrinsèques bien présentes. C'est esthétiquement réussi, bien accompagné musicalement (même si l'on a connu Joe Hisaishi plus inspiré) et parfois doté de scènes formidables, mais trop de petits points noirs empêchent Welcome to Dongmakgol d'atteindre le statut de chef d'oeuvre.
Esthétique : 4.25/5 - Décors et lumières formidables. Objectif parfois trop tremblotant.
Musique : 3.5/5 - De bien jolis thèmes, hélas pas aussi marquants qu'à l’accoutumer avec ce compositeur de géni.
Interprétation : 4.25/5 - Rien à redire, un casting 4 étoiles pour des personnages très attachants.
Scénario : 3.5/5 - Plein de bonnes idées, des scènes déchirantes, mais aussi quelques grosses tâches.
Heaven soldiers.
Comme nombre de blockbusters sud-coréens sortis ces 10 dernières années (Shiri, JSA, Taekgukgi, Silmido...), Welcome to Dongmakgol traite de la séparation entre les 2 Corées. Toutefois, il propose une approche différente des films cités précédement. Ainsi, le ton choisi par le réalisateur est plus bucolique et poétique qu'a l'accoutumée. Park Gwang-Hyeon nous plonge dans le doux quotidien d'un village on ne peut plus champêtre et filme non pas l'affrontement entre les 2 pays mais plutôt leur rapprochement. Un rapprochement qui ne se terminera pas en lutte fratricide comme dans JSA. Le message pacifique délivré par le film est donc plutôt positif puisque nord-coréens et sud-coréens trouvent en Dongmakgol (le nom du village) la pureté perdue de leur pays d'origine. Dans ce village on ignore la propagande, les massacres de civils, les exécutions sommaires...En somme, tant de choses qui traumatisèrent les 5 soldats coréens, les poussant même à se considérer comme des bourreaux (c'est clairement le cas du commandant nord-coréen et du déserteur sud-coréen).
Dongmakgol est une véritable terre de paradis protégée par des papillons (qui régulièrement font crasher les avions survolant leur zone) et dont les habitants acceuillent les étrangers à bras ouverts. Le symbole même de Dongmakgol est le personnage interprêté par Kang Hye-Jeong (Oldboy), jeune fille innocente et simple d'esprit...Véritable figure angélique du film.
Evidemment les tensions entre les 2 camps ne s'éteignent pas comme ça et il faudra une longue période avant que nordistes et sudistes s'acceptent. Cette tension donnera lieu à une hilarante scène où les 5 militaires se font façe devant des villageois amusés mais absolument pas concernés (alors qu'ils sont pris en otage par les 2 camps !). Des villageois qui, d'ailleurs, trouvent joli le bruit des armes à feu, pensent que les grenades sont des patates peintes et regardent les bombardements des nations unies comme s'il s'agissait de feux d'artifices.
Les ennemis d'hier commenceront à devenir amis après avoir tué un sanglier géant et en se partageant sa viande autour d'un feu de bois. Une scène assez drôle (les villageois, végétariens, enterrent la dépouille que les militaires s'empressent d'aller détérrer) et vraiment touchante...à l'image du film en somme.
Welcome to dongmakgol est une fable (pas si) naive et assez légère, bercée par une douce poésie (magnifique scène de la pluie de pop-corn, je vous laisse découvrir)...Le cadre bucolique est traité avec justesse par le réalisateur qui filme avec tendresse les travaux des champs (il faut dire que la photographie, souvent somptueuse, ne fait que renforcer cet aspect). Toutefois, Welcome to Dongmakgol n'est pas un film lisse pour autant puisqu'au contraire il est parfois parcouru par un esprit inconoclaste comme le prouve, notamment, la scène du sanglier géant qui tient du cartoon live...séquence délirante malgré une avalanche de transparences ratées.
Comme souvent dans le cinéma asiatique, le réalisateur cultive la rupture de ton, rendant le film imprévisible. Ainsi, après un plan d'ouverture plutôt poétique, les premières minutes du film font montre d'une violence barbare tout droit sortie du Taegukgi de Kang Jae Kyu...Une violence qui ne mettra que plus en valeur la beauté et la paix du village.
Mais cette quiétude sera rompue par l'arrivée de parachutistes sud coréens et américains qui répondent par la violence et la torture à la naïveté des villageois. Les 6 soldats (l'américain se joint à eux), pour préserver la pureté de cet endroit, choisiront alors de combattre.
Ces êtres déchirés par la guerre, tel le jeune nord-coréen (combattant hargneux élevé par la propagande) tombant amoureux de la simple d'esprit, désirent à tout prix préserver la paix de ce village afin que ce dernier ne soit balafré des mêmes cicatrices que les leur, quitte à se sacrifier. Mais ce village, où la paix est telle qu'un nord-coréen autorise un sud-coréen à l'appeler "grand frère", où le chef tient son autorité du seul fait qu'il nourrit les siens (le réalisateur/scénariste adresse là une pique au dictateur Kim Jong-Il) et où les tensions entre villageois ne vont jamais au delà de simples disputes, vaut sûrement le coup d'être défendu jusqu'au bout. Un combat que les héros mèneront dans une scène finale héroïque, anthologique et profondément émouvante. Un baroud d'honneur qui se clôt sur une touche onirique du plus bel effet.
Welcome to Dongmakgol est donc un très beau film pacifiste et antimilitariste servi par des acteurs d'exception (Jeong Jae-Young et Shin Ha Gyun possèdent un charisme monstrueux dans les rôles des officiers, respectivement, nord et sud-coréen) et une très belle BO (signée Joe Hisaishi) qui, rappelant son travail sur Princesse Mononoké, ne fait que renforcer l'aspect animiste du film. Animisme qui rappele deux autres chef d'oeuvres du cinéma japonais: Bird people of China (le meilleur film de Miike !) et le dernier sketch du Rêves de Kurosawa...Deux films dont le pitch évoque le petit bijou de Park Gwang Hyeon.
Un beau film
Beau c'est sans doute ce qui qualifierais le mieux ce que j'ai ressenti à la vision de ce film. Un film beau. Un film où l'on ne s'ennuie jamais. Un film a voir pour sur, même si il n'est pas un chef d'oeuvre, il est d'une beauté assez énorme. Je ne dirais pas qu'il soit aussi beau qu'un Dolls, mais on se laisse transporter, et la sauce prends.
Un film que je conseil a tous...
très beau film
de grosses qualités: un casting au poil, une histoire sympa, une bonne réalisation, des moments poétiques très réussis, un peu d'humour, une vision de la guerre humaine.
le seul soucis c'est que la fin n'émeut pas vraiment, mais le film est clairement un réussite.
Mono(no)Korea
et ben oui c'est un gros machin (blockbuster), grand public et tout et tout, un poil mélo/lacrymo (quand c'est nécessaire), gentiment rigolo (itou).... mais ç'est aussi miraculeusement un beau film qui certes, n'a pas un scénar foutrement original (soldats nords coreens et sud-coreens "faisant" la paix -et comment !-) mais qui :
-est dénué de tout cynisme
-est dénué de tout manicheisme (y'a meme un gentil americain, c'est dire)
-tire lentement mais surement vers une poesie anime/ecolo pas trop lourdaud ("l'effet mononoké", hautement perceptible dans la representation du village solidaire et aussi dans la bande-son)
bref, ça a heureusement beaucoup plus à voir qu'avec bird people in china qu'avec taegukgi...
foncez !
Welcome to paradise...
La Corée n'en finit pas de filmer ses plaies et douleurs, celle d'un peuple déchiré par la guerre,par la politique.Mais ici l'approche est tout à fait originale: des soldats des deux camps trouvent refuge dans un village que la guerre et le temps a oublié.Face à l'incomprehension des villageois envers l'invasion de ce monde exterieur qu'ils ne comprennent pas, les soldats vont petit a petit entammer le chemin de la rédemption.
Oeuvre poétique,humaniste,intelligente et touchante, Welcome to Dongmakgol, ne peut en aucun cas laisser indifferent.Avec une mention spéciale à KANG Hye-Jeong qui après Old boy, Three: cut et Rules of dating ,confirme l'étendu de son talent avec ici un role de "simplet" du village particulièrement réussi.Malheureusement un final légérement en décalge avec le reste du film, terni très légèrement ce magnifique film.
Alors n'hésitez pas un seul instant et plongez dans la forêt qui mêne à ce merveilleux village...
Lost Paradise
Après leur précédente collaboration sur le film à sketches "No Comment" avec la courte contribution de "My Nike", le réalisateur Park Gwang-hyeon et le scénariste (et réalisateur de "Guns'N'Talks") coréen le plus en vue actuellement Jang Jin cartonnent avec "Welcome to Dongmagkol". Adapté d'une populaire pièce de théâtre du scénariste, le film est une sorte de pamphlet pacifiste et anti-guerre. Franche comédie, la seconde partie - cinéma coréen actuel oblige ! - est bien plus sombre et une reconstitution historique impressionnante; mais le mélange n'est pas tout à fait réussi.
La première heure enchante par l'intelligence et l'humour dont est traité le surprenant clash entre différentes cultures et mentalités et renvoie directement à la bêtise de nos propres préjugés. L'effort de la guerre est éreinté par le pacifisme innocent des villageois bien loin de toutes les préoccupations militaires; et la vie en communauté des pires frères ennemis prouve que tous sont humains après tout. Peut-être un brin trop diabolisés (ce sont ceux qui perpétuent le plus de meurtres gratuits et traitent les villageois les plus mal), les coréens du Nord finissent tout de même par apparaître comme humains. Des excellents dialogues aux franches scènes de rigolade, de la féerie volontairement exagérée aux splendides décors (naturels), tout fonctionne à merveille; jusqu'à arriver à al dramatique seconde partie.
Il faut forcément un ressort dramatique à toute histoire pour réussir à captiver l'attention du spectateur jusqu'au bout. Il soit juste regrettable, que le film ne choisit pas d'aller jusqu'au bout de ses idées en assumant l'utopisme. Pire, contraint de désigner un vilain coupable, l'attaque finale en est d'autant plus caricatural - mais qui désigner après la bravoure de la démonstration d'une vie en communauté mélangée tout à fait possible ?
"Welcome to Dongmagkol" n'en reste pas moins un très bon film; exploit d'autant plus méritoire à ce que les premiers d'un box-office national soient véritablement d'un grand intérêt. PARL réussit le difficile pari de combiner art au commercial.
Un excellent divertissement.
butterfly people in Korea
Oh ! un nouveau blockbuster coréen qui parle de la guerre de Corée, de la séparation Nord-Sud et tout ! Rien de bien engageant, et j'avoue que la première fois que j'ai vu ce film c'était pour la seule et unique raison qu'allant à la séance d'avant et à celle d'après j'avais trois heures à occuper. Grand bien m'en a pris, car des films que j'ai pu voir ce jour-là Welcome to Dongmakgol est le meilleur. Et depuis quand je le reregarde c'est volontairement, et c'est toujours aussi chouette.
C'est vrai que dans le fond ça casse pas des briques. Welcome to Dongmakgol est un joli film sur l'amitié entre les peuples, dénonçant l'absurdité de la guerre, une belle fable anti-militariste un peu naïve. Un message certes touchant mais un peu trop sirupeux à mon goût, fade et convenu aussi.
Pour sauver le fond il fallait que la forme soit à la hauteur. Et c'est le cas.
J'irai surement trop loin en affirmant que Welcome to Dongmakgol porte sur ces thèmes éculés un regard nouveau, mais c'est assurément son innocence qui le distingue du tout venant. A l'image de l'iconoclaste Jae-Il incarnée par une Kang Hye-Jong en état de grâce, Welcome to Dongmakgol est un film singulier, léger et raffraichissant, et qui ne tombe que rarement dans la démonstration pesante. Au contraire, il accumule les petites et enthousiasmantes trouvailles et les moments réjouissants, comme cet incroyable face-à-face entre soldats du Nord et du Sud qui non content de joyeusement mettre en évidence l'absurdité de la chose se termine de si belle manière.
Un autre bon point pour le casting, attachant comme pas deux, et la bande originale, signé par un Joe Hisaishi qui s'auto-plagie celle de Princesse Mononoke, mais on ne lui en veut même pas.
Au final, Welcome to Dongmakgol a beau ne pas faire avancer le smilblick de sa bienveillante naiveté, c'est un beau film, un petit espace protégé à l'abri du temps comme de la laideur du monde, beau comme une neige de pop-corn...
17 novembre 2006
par
Epikt
belle histoire qui perd de sa pertinance
la premiere heure est de loin la plus reussie, le choc des civilisations en quelque sorte avec les 2 corées face à un village encré dans le quotidien et qui est étranger à cette guerre fraternelle. Apres on se demande pourquoi avoir placé cet américain qui s'emmerde dans une histoire où il n'a pas sa place, la fin apparait comme inévitable et c'est bien dommage.
Film sympathique, avec quelque bonne idée. La musique de Hisaishi et l'ambiance "village perdu" fait énormément penser à Mononoke ainsi que la scène du sanglier (filmer d'une drôle de manière d'ailleurs).
J'ai été un peu déçu car finalement ça ce fini assai mal, et c'est d'autant plus décevant que plus de la moitié du film est baser sur des choses positives avec des images très colorées, de quoi remettre d'aplomb en hiver...
Chaque années, le cinéma coréen nous assène son blockbuster-cartonnant-plus que-les-autres-au-box-office-local. Et chaque années, il est plus nul. "Welcome to Dongmakgol" atteint ainsi les abysses - temporaires - de la nullité. Il semble bien loin, le temps des "JSA" et "Friend".