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moyenne
3.54/5
Diary of a big man
les avis de Cinemasie
7 critiques: 3.93/5
vos avis
22 critiques: 3.56/5
Une monumentale série de quiproquos, des acteurs merveilleux et tourbillonnant à l’écran, un film tout simplement fabuleux !
Bien peu de films atteignent l'humour ravageur de celui-ci, où l’on passe avec une rapidité rarement égalée de gags en quiproquos divers. Un scénario délirant et ultra rapide, aucun temps mort, une musique très bonne, l’insertion de la grandiose scène "very-nice", des acteurs fabuleux (surtout un Chow Yun-Fat inégalable dans son rôle de mari cachant tant bien que mal la vérité à ses deux femmes)... Bref, une référence dans la catégorie des comédies.
Very nice !
Ahhhhh Chow Yun-Fat roi de la comédie, on aime ça. Produit par Tsui Hark, on aime ça. Avec Sally et Joey, on aime ça. Secondés par Waise Lee, on aime aussi. Musique de James Wong, on aime. Chanson "Very Nice", on adore. Scénario avec 245 quiproquos, on adore.
Voici la comédie Hkgaise comme on l'aime : rapide, délirante, ne se prenant pas au sérieux, de bons acteurs dramatiques qui se lâchent et une bonne humeur évidente. Equipe de choc ici donc, avec Tsui Hark à la production, un réalisateur à la filmographie impressionnante depuis les années 60, un trio principal excellent, une musique sympathique du toujours excellent James Wong. Chow Yun-Fat démontre une nouvelle fois pourquoi il est le God of Actors, ici complètement lâché en liberté dans un rôle de gentil gars. Pas la peine de trop vous en dire, il faut vivre le spectacle. Les deux demoiselles de service ont des rôles plus passifs, surtout au début face à la tornade du Big Man. Mais Sally et Joey restent toujours un plaisir à regarder. Quant à Waise Lee, il laisse toujours une bonne impression dans tous ses films.
Le film est rempli de scènes follement sympathiques où le pauvre Chow se démène pour ne pas laisser éclater la vérité, quitte à utiliser son meilleur ami (Waise)... Ne parlons pas du Very Nice, chanson qui rejoint le Bowling de Boys are Easy dans la catégorie des chansons cultes. Le film ralentit un peu sur la fin, mais le mal est déjà fait, Chow a frappé vite et fort dans les zygomatiques.
Une bonne partie de rigolade
The diary of a big man est une comédie hong-kongaise, qui devrait inspirer
bon nombre de films soi-disant drôles : un Chow Yun-Fat
survolté, secondé admirablement par Joey Wong,
Sally Yeh et Waise Lee,
un scénario bourré de quiproquos très drôles et enfin un humour dès plus rafraîchissant.
Les scènes se suivent sans temps mort, entraînant avec elles le spectateur dans une longue
partie de rigolade. Chaque situation semblant désespérée,
Chow Yun-Fat trouve toujours une solution pour préserver le secret mais pour combien
de temps encore. Ce film est, avant tout, une grande performance d'acteur de
Chow Yun-Fat. L'émotion du spectateur atteint
son comble avec la chanson cultissime Very Nice, où il nous montre ses talents de
chanteur, la fin ayant un peu mois d'allant.
Bref, ce film est une vraie réussite : il ne se prend pas vraiment au sérieux pour
le plus grand plaisir des spectateurs.
Malgré des lourdeurs, une jolie réussite de la Workshop rayon comédie
Avec Diary of a Big Man, on se retrouve au croisement de la Workshop’s touch et du soap opera. Le film a en effet bien les éléments caractéristiques des productions Tsui Hark -le mélange des genres (ici comédie de quiproquos, mélodrame à l’eau de rose, polar d’action, comédie musicale), le côté ultraspeedé de la narration- couplé à des situations dignes d’une mauvaise sitcom sud-américaine et une musique tout juste bonne pour un épisode des Feux de l’Amour qui ravira les nostalgiques de feuilletons années 80. Et encore on pourrait ajouter un certain cousinage du film avec la comédie franchouillarde : Chow Ting Fat et les baguettes de pain, Chow Ting Fat mangeant comme un porc et surtout Chow Ting Fat en émir échappé d’un film de Christian Gion. Côté kitsch, le film n’est pas en reste avec ses mémorables écrans rose bonbon qui permettent à Chow Ting Fat de faire à chaque fois le point sur sa situation amoureuse avec une minutie digne d’un correspondant de Guerre du Golfe. Le cinéma hongkongais a toujours tiré sa force des mélanges d’éléments hétérogènes et ici cela aboutit comme dans les bonnes comédies HK à un de ces mélanges à l'humour lourd la moitié du temps et hilarants le reste du temps mais que l’on est pas prêt d’oublier. Surtout qu'une Workshop's touch porteuse de qualités cinématographiques au-dessus du tout-venant HK en fait un petit peu plus qu'une de ces bonnes comédies lourdes à la mise en scène souvent quelconque : un divertissement de très bonne tenue.
Qu’est ce qu’on oubliera pas ? Chow Ting Fat jouant les toréadors avec une serviette, le même enfermant ses conquêtes alternativement dans la salle de bains, Chow Yun Fat et Waise Lee se faisant passer pour un couple gay devant la police et surtout le passage chanté Very Nice. Notre Killer adoré y passe du costard de rocker propre sur lui à des accoutrements mexicains en n’oubliant pas de jouer du saxophone dans les rues de Hong Kong. SPOILER De même que la « scène d’action » finale qui prouve si besoin est que Sally Yeh n’a pas attendu John Woo pour ouvrir le feu avec des airs ahuris sur grand écran. Et outre ce feu d’artifice parfois consternant bien décidé à ne pas laisser en paix le spectateur on a quelques dialogues d’anthologie tels Chow Ting Fat apprenant à la radio que «Chow Yun Fat a reçu le prix de meilleur artiste» et concluant que « c’était arrangé ». FIN SPOILER Le plus grand plaisir reste néanmoins de voir de grands acteurs hongkongais au milieu d’un tel festival : hors de l’univers wooien sublimement fleur bleue, Sally Yeh semble plus mièvre que naïve, Chow Yun Fat et Waise Lee semblent participer au concours pour savoir qui gueulera le plus fort et fera la plus grosse grimace.
L'intérêt du projet est aussi de montrer que Tsui Hark n’a pas oublié ses sources d’inspiration : en confiant au maitre du wu xia pian Chu Yuan la réalisation de cette comédie, il souligne le passage de témoin entre les grands des années Shaw et la Nouvelle Vague années 80.
Hillarant !
Je me suis exploser de rire avec ce film, certaines scènes sont super ! Pour moi c'est un film culte !
Enorrmissime !
On touche au Sublime avec cette comédie ultra-jubilatoire, veritable catharsis pour un Chow yun fat "on fire" qui semble se libérer du carcan pesant du "heroic hero" à grand coups de cris et de larmes. On mourraient presque pour retrouver cette ambiance dans un film à HK ou ailleurs....
Une superbe comédie menée pied au plancher, de toute évidence largement supervisée par Tsui Hark, multipliant les quiproquos jusqu'à la limite du compréhensible. L'interprétation est au top niveau, avec un Waise Lee démontrant un réel talent comique (finalement un acteur extrêmement sous estimé capable aussi bien de nous faire rire ici que de nous impressionner dans A better Tomorrow) et surtout l'immense Chow Yun Fat, complétement déchainé et hilarant, very nice !
Sérénade à trois
Aiya !!! On peut pas en dire plus après avoir vu ce film, proche des fabuleuses comédies d' Hawks, Lubitsch ou Wilder avec: ces quiproquos aussi abondants que la neige en Sibérie, ce rythme aussi effréné qu'un concorde en chute libre et ces acteurs aussi tordants qu'un ressort!
Il y a aussi la pure originalité, la "Hong kong touch" avec les parodies de clips musicaux, de drama d'époque, loufoquerie gestuelle ou encore l'esthétisme "all goin' well".
Chow Yun Fat restera décidement le plus grand des acteurs (non martials) hong kongais tant son numéro est loufoque à souhait sans tombé dans le cabotinage de bazar.
Une grande comédie, classique de chez classique.
Une comédie brillante qui va à 200 à l'heure.
Diary of a Big Man impressionne tellement pendant 45 minutes qu'on excuse assez facilement une dernière demie heure un peu poussive. Il faut dire que jusque là le film enchaîne les quiproquos avec une vitesse et une précision bluffante (incroyable séquence au bar Casablanca) et autres comique de situation (une scène d'ascenceur à mourir de rire!). De plus le film est très bien emballé (les fameux intermèdes multicolores avec Chow Yun Fat, le montage de David Wu, la bande son de James Wong ou même l'ambiance 80's chicos...). Et bien sûr le casting est flamboyant. Cela dit comme je le disais le film peine un peu à se conclure, pour moi l'histoire devient moins passionnante dès lors que les femmes sont au courant de la supercherie (la séquence dans l'hôtel est un peu répétitive). Une comédie très recommandée.
31 juillet 2009
par
Hotsu
Une comédie survoltée qui va à cent a l'heure, et dans laquelle il est tout simplement impossible de s'ennuyer, et impossible de ne pas rire aux éclats quand on voit les situations dans lesquelles se fourre Chow Yun Fat en jonglant avec ses deux femmes! C'est empli de bonne humeur, et si l'on est sensible à l'humour cantonais bien gras, on rit quasiment non stop!
Sally & Joey rayonnent, et je comprends personnellement Chow de ne pas arriver à choisir! Waise Lee est tordant dans le rôle de l'ami sur qui tout retombe et qui s'enfile cachet sur cachet pour ne pas faire une dépression.
Avec son casting incroyable et son rythme effreine, Diary Of A Big Man se hisse dans le haut du panier des comédies HK à voir de toute urgence!
Comédie 80's de base
Bon, il faudrait modérer son enthousiasme. Cette comédie, qui a un peu vieillit, se situe dans la moyenne de se qui se faisait à l'époque. Je trouve ça relativement du même niveau que
100 ways to murder your wife avec le même couple CHOW Yun Fat / Joey WONG. Je pourrait mettre une note plus sévère pour contre balancer les envolées de certains, mais je préfère qu'elle reflète mon opinion. Les comédies des frères Hui des années 70 sont bien plus hilarantes à mon goût.
HK aux sources du vaudeville...
Vaudeville (n. m.) : Genre théâtral mineur désignant, au XVIIe siècle une pièce entrecoupée de chansons ou de ballets. A la fin du XIXe siècle, le vaudeville est une comédie légère, divertissante et populaire, fertile en intrigues et en rebondissements. Elle repose souvent sur des séries de quiproquos et des hasards.
Diary of a big man : film hong-kongais de la fin du XXe siècle, plus parfait exemple de vaudeville produit depuis la fin du XIXe siècle, s'offrant même le luxe de revenir aux sources du genre en incluant une partie chantée et chorégraphiée ainsi que cela se faisait en France au XVIIe siècle.
Du pur vaudeville avec des hauts et des bas...
Avant tout nous avons là un pur produit des vaudevilles loufoques sauce HK de cette période. Qui ne connait pas ce genre se doit d'en avoir vu un (pourquoi pas celui-là) et qui connait sait à quoi s'attendre. Je ne vais donc pas refaire le détail des qualités (survolté et guignolesque, bonhommie et fraicheur continuelle) et défauts (humour parfois lourd et impression de décousu) du dit genre mais je vais en revanche placer (subjectivement bien sur) ce film par rapport à ses concurrents directs.
Les bas : un premier tiers qui a du mal à décoller et qui n'apporte rien de plus que la concurrence (on est en plein dans les mécanismes du genre où chow cherche à tout faire pour éviter que ses deux femmes ne se rencontrent)... cependant réussi dans le genre mais trop basique, une presque fin (prise d'otage) qui n'apporte absolument rien, certaines lourdeurs qui n'ont pas bien veillies, une réalisation juste correcte et un montage (rapide certes mais) qui ne sert qu'à mettre bout à bout des séquences sans souci de liaison (surtout le premier tiers).
Les hauts : Chow toujours efficace en pitre qui n'a peur/honte de rien, une écriture plus fine (dialogues à double sens permanents) une fois que les deux femmes se rencontrent, un retournement de situation (attendu certes mais efficace) qui offre un peu plus de place à Sally et Joey, des passages d'anthologie dans le n'importe quoi (la chanson ou les encarts par ex).
Bref, un bon produit du genre qui mérite qu'on lui laisse le temps de se mettre en place mais qui ne révolutionne certainement pas... ni dans la forme ni dans le fond.