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Demoness from Thousand Years

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 1.5/5

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2 critiques: 2.25/5



Anel 1.5
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Les ghost kung fu comedy auront quand même flingué la carrière de quelques acteurs en les enfermant dans ce registre ad vitam eternam. D'un côté Lam Ching Ying qui aura bouffé du rôle de fat si jusqu'à sa mort, et de l'autre Joey Wong qui aura joué les fantômettes de charme jusqu'à l'arrêt de sa carrière. Le problème c'est qu'une fois passé les Mister Vampire, Chinese Ghost Story, et quelques gros titres, le reste de la production réserve des films à la qualité variable mais ne dépassant que très rarement le milieu de panier.

C'est là que le bas blesse avec Demoness From Thousand Years. A l'instar d'un Ghost in Me, c'est juste fauché à mort. Passé l'introduction à l'ancienne, le spectateur est rammené avec le personnage de Joey Wong dans un HK contemporain des 90s. Sauf que là où des films comme Magic Cop sont des bombes qui ont tout compris à la transposition des codes d'époque dans un univers urbain, Demoness... n'en fait absolument rien et se contente d'enchainer les scènes d'intérieur où les blablatages sont légions. Du coup c'est de la Zderie sans fun, sans action (sauf un final pauvre et court), et pas drôle pour un sou. Bref, du gros vide en pack de 90 minutes.

On n'attend certes pas d'une petite bande d'exploitation un scénario mirobolant mais ici l'histoire n'a absolument rien à raconter. Pour tout dire, les personnages sont si pauvres, si platement écrits qu'il est même impossible d'avoir de l'empathie, de l'affection, ou tout simplement de l'intérêt pour la romance entre Jacky Cheung et Joey Wong, qui sont pourtant des acteurs que j'apprécie et qui n'auraient donc pas du demander beaucoup d'effort pour remporter mon adhésion.

Il y a quand même une petite exception à la nullité générale: une scène avec Gabriel Wong qui m'a bien fait rire, mais il fallait définitivement le génie comique de Gabriel pour me réveiller d'un ennui profond.

15 janvier 2012
par Anel


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