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Contract Lover

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 2.5/5

vos avis

4 critiques: 1.88/5

visiteurnote
Manolo 2.5
Illitch Dillinger 1.75
Bastian Meiresonne 0.5
Phildu62 2.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

La Fiancée

Comédie romantique, Contract Lover / Hup yeu ching yan (2007) d’Alfred Cheung (un des réalisateurs de The Banquet, 1991) réunit l’acteur Richie Ren (Breaking News, 2004) et l’actrice Fan Bing Bing (Lost in Beijing, 2007). On ne puisse pas dire que je sois plus emballé que ça par le cast, bref...

Contract Lover disons-le c’est la comédie à l’ancienne qui reprend les comiques vus et revus depuis des décennies. Rien de neuf donc dans ce film. Il ne s’agit pas de chercher quelque chose qui se rapproche de près ou de loin à une comédie originale. De plus, le film est remplit de préjugé sur la Chine et l’Occident, limite sur les bords et un peu facile par ailleurs. Sinon, certains gags prêtent à sourire et on s’amuse de certaines séquences après…

La réalisation de Contract Lover est a jeter, le jeu des acteurs est faible et peu concerné par le sujet. On peut les comprendre tant cette comédie est creuse et manque de vitalité. On a parfois le sentiment de visionner un drama de mauvaise qualité c’est pour dire. N’allons pas chercher une quelconque surprise du côté du scénario tant les choses sont jouées dès le début pourtant on a peine à croire que Fat (Richie ren) se détourne de Rachel (sa vraie petite amie dans le film) qui semblait une petite amie parfaite… ah la vie… nous résumerons la chose comme ça. Tout est convenu.

Si vous avez de la volonté à toute épreuve en ce qui concerne les comédies romantiques ce Contract Lover est pour vous. Un film moyen qui vide le cerveau, rien d’autre.



18 septembre 2009
par Illitch Dillinger


Coproduction sino-hongkongaise vite torchée, "Cotnract Lover" ne se cache même pas de sa seule et unique intention d'avoir voulu se faire de l'argent très rapidement; mais en bâclant le scénario et en ne se donnant aucune peine de s'attarder sur une quelconque logique, le résultat en devient franchement putassier et inintelligent au possible.
Soit le réalisateur vétéran Alfred Cheung, réputé pour ses grosses comédies poids-lourd populaires uniquement destinées à divertir les foules du temps de la Nouvelle Année, dont les "Let's make laugh" ou autres "All's well, ends well 97". En réalisant "Contract Lover" après six ans d'absence derrière la caméra, il applique exactement les mêmes formules qu'auparavant, en adaptant le récit fatigué selon une mise en scène calquée sur celle des séries télévisées; sauf qu'entretemps, les mœurs ont un tout petit peu évolué et que les comédies vaudevillesques d'antan accusent un sacré coup de vieux.
A aucun moment, cette comédie franchement poussive ne décolle et ne fait franchement rire. Soit, quelques gags prêtent à sourire, mais il n'y a pas une once d'originalité.
Pire: en voulant insuffler quelques gags sur les gros préjugés est-ouest (soit Asie-Occident), Alfred Cheung s'égare dans un racisme de très bas étage – pour une nation comme l'autre. Les chinois sont ainsi dépeints comme un peuple conservateur se réfugiant dans un passé révolu, tandis que le "méchant occidental" est celui, qui ne trempe que dans la perversité et la perfidie. La fausse "fiancée" va ainsi inciter sa belle-sœur et belle-mère à laisser libre cours à leurs libidos respectives, en s'habillant comme des prostituées, à se trémousser comme des gogo danseuses et à se vêtir de cuir noir pour fouetter leurs conjoints respectifs. Comique très appuyé, on ne peut quand même s'empêcher de rester avec un arrière-goût légèrement acide devant une telle avalanche de préjugés aussi faciles.
Dans "comédie romantique", il y a également la notion de "romance" – dommage seulement, que là encore, le réalisateur passe totalement à côté de son sujet. A commencer par son casting peu attrayant avec un Richie Ren tout sauf charismatique et qui ne convainc que dans la scène, où il tombe sa chemise pour jouer des muscles (plan rapidement coupée pour ne pas heurter la "sensibilité" de la censure chinoise); il est opposé à une Fan Bing Bing, qui se donne un mal de chien à convaincre dans son rôle, mais survole littéralement la pauvre prestation de Ren. Le revirement obligatoire de situation pour que Ren lâche sa fiancée – parfaite pour lui – est complètement tirée par les cheveux et il est tout simplement impossible de comprendre POURQUOI il quitterait celle qui combe intellectuellement et physiquement ce gros bêta de Ren.
 
Bref, une comédie sans aucun charme, ni intérêt, qui s'enfonce dans sa propre médiocrité.


04 novembre 2008
par Bastian Meiresonne


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