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moyenne
3.09/5
The Conman
les avis de Cinemasie
1 critiques: 2.75/5
vos avis
11 critiques: 3.07/5
Un bon début pour un film sans surprises qui ne révolutionne pas le genre mais remplit son rôle.
Autant vous le dire immédiatemment, The Conman n'a rien d'un Les Dieux du Jeu. L'histoire est cousue de fil blanc, ou plutôt de corde, tellement les ficelles sont grosses. Wong Jing n'a jamais officié dans la haute couture de toute façon, et c'est sans surprise qu'on constate son manque d'originalité dans cet énième film de gambling.
Après un Casino Raiders où il employait déjà Andy Lau
comme gambler, il remet le couvert dans une version plus comique et moins dramatique. C'est regardable et fait passer un bon moment, mais pas plus. La faute à ce scénario qui accumule les ressorts déjà trop vus. Le début est plutôt bon, entre comédie et destin du gambler. C'est bien rythmé et plaisant à suivre, mais comme souvent la fin est plus convenue. Difficile de faire du nouveau avec les scènes de gambling... De plus la touche d'humour Wong Jing n'est pas toujours très fine, on frôle même parfois le mauvais goût. Heureusement que le casting est là pour faire oublier ces péripéties sans trop d'intérêt.
Andy Lau ne fait rien de vraiment génial, mais le nécessaire. Il montre de bonnes capacités d'acteur, plus que dans Casino Raiders. J'ai plus apprécié la présence de ma déesse Athena Chu, toujours aussi belle malgré un rôle sans épaisseur, et surtout Waise Lee le crâne rasé, dans son rôle de "Handsome" (beau gosse en anglais). Il est même difficile à reconnaître les premières secondes. Par contre son rôle est sans surprise, bien qu'il fasse tout ce qu'il peut pour être un parfait salaud (il s'est bien entraîné dans les John Woo il faut dire). Quant à Nick Cheung, il ne m'a convaincu qu'à moitié comme star comique du film, mais il remplace avantageusement la plupart des autres jeunes acteurs. Quant à Jack Kao, c'est toujours un plaisir de le revoir, même dans un rôle aussi court.
Mis à part cela, le film est sympathique lors de la première heure, avant de devenir trop prévisible sur la fin. Le final "coupe du monde" est cependant original, avec notamment Wong Jing qui vient tenir un petit rôle de créateur de faux match de foot. Nick Cheung en Ronaldo, c'est quand même pas si mal de plus. Par contre les fausses publicités ne sont pas terribles, de même que la dernière scène. La réalisation de Wong Jing est par contre de bonne qualité, de même que la photo. Le film fait nettement moins fauché que Casino Raiders.
Au final je conseille plutôt Conman in Tokyo dans la même série et avec les mêmes Nick Cheung et Athena Chu. Le film de Ching Siu-Tung est plus plaisant que celui de Wong Jing, trop prévisible et pas assez spectaculaire ou drôle. Cela reste tout de même très regardable et fera passer un bon moment aux fans de gambling, dont je fais partie. Quant à sa suite, The Conmen in Vegas, vous pouvez vous en passer sauf si vous êtes un fan des grosses comédies lourdes de Wong Jing.
La mise en scène est enfin présente ! Le comique aussi.
Comme François il y a bientôt onze ans, je souligne que ce film est vraiment une des meilleures mises en scène que Wong Jing est faite. Et Dieu seul sait à quel point je lui pardonne tout ses faux pas d'en nombres de ses films que j'adore. Par contre, ayant « malheureusement » vu « Conmen In Vegas » avant « Conman 1999 », je dois avoué que je m'attendais à plus de situations comiques mais dont les fausses pubs et la fausse finale de notre coupe du monde m'ont sauvé car ce qui m'a quand même assez choqué, c'est la violence que subisse certains personnages. Ayant quand même l'esprit ouvert, je suis un peu tomber de ma chaise face à l'immoralité de certains actes qui n'étaient pas nécessaire, voire même gratuit et racoleur.
Cependant, étant moi-même un bon fan des comédies potaches de Wong Jing (et vous aussi si vous êtes sur cette page), je vous recommence la vue de "Conmen In Vegas" (déjà sorti en Blu-Ray) qui est certes beaucoup plus léger mais dont la présence de Nat Chan Pak-Cheung, notre troisième joueur, revigore le groupe et se retrouve indispensable à nos Andy Lau et Nick Cheung, embarqués aux États-Unis pour sauver la face de la police chinoise !
Les deux du jeu
Un peu comme un homme dépendant des jeux de hasard, Wong Jing semble dépendant des FILMS même de jeux de hasard. Tentant de renouveler le genre laissé moribond depuis…au moins le dernier "Tricky Master" du même Wong Jing l'année précédente, le pape du film du genre lance donc la franchise des "Conman".
Rien de bien neuf sous le soleil, ne serait-ce que cette introduction proprement hallucinante, durant laquelle Andy Lau joue une ordure finie, qui cause la mort d'un homme (mais comme c'est Andy Lau, il n'écope que de 5 ans de prison) et le suicide (présumé…ou pas) de sa fiancée enceinte. Pas facile de s'attacher à un tel homme, qui deviendra le héros (et donc le pôle identificateur du spectateur) par la suite. Wong Jing coupe court, en se foutant royalement…et il faut dire, qu'il a raison, tant le cerveau se déconnecte devant le déroulement de la suite de l'intrigue et des grosses ficelles utilisées par ailleurs.
Dans un souci constant de lancer le jeune Nick Cheung comme LE prochain comique HK incontournable, Jing l'administre aux côtés d'un Andy Lau impassible, comme il l'avait jadis fait avec Stephen Chow; sauf qu'une fois de plus Cheung manque totalement de révéler quelque talent que ce soit et ce en grande partie en raison des scènes tout sauf comiques du père scénariste Jing.
Oui, "Conman" navigue à vue, tiraillé entre drame et (fausse) comédie jusque dans son longuet dénouement, qui voit la France PERDRE face aux brésiliens durant la Coupe du Monde en 1998 (assez énorme pour être signalé) et grâce à des buts marqués par un Nick Cheung grimé en…Ronaldo. A part ça…pas grand-chose à sauver dans cette production assez divertissante pour faire passer le temps sans gros regrets.
L'arnaqueur up-dated
Très bon divertissement Wong Jingien avec un Andy Lau en forme moins d'excès mais plus de rythme qu'à l'accoutumée.
Pourquoi Wong Jing aime tant l'univers du jeu, on ne le saura jamais mais on peut déjà profiter de ce film vraiment très divertissant.