Gavé
Plus de deux ans, que ce film est annoncé – et que Prachiya tient ENFIN sa revanche sur Tony Jaa, qui l'a plus ou moins écarté de ses récents projets après quelques différents "artistiques". Le réalisateur (rancunier dites-vous?) s'est d'ailleurs exclamé, qu'il tenait en la personne de Nitcharee non pas seulement une artiste martiale, mais en plus une ACTRICE hors pair, qui saurait en démontrer à l'ancien poulain, uniquement capable de répéter la phrase "Where is my Elephant"…
A force de voir les mois passer et le prix de vente du film atteindre des sommes astronomiques, l'attente est bien évidemment à son comble…et le facteur "déception" d'autant plus facilement atteignable. Ben voilà: il m'aura eu ce facteur, bien que "Chocolate" reste un divertissement tout à fait acceptable avec un PUT*IN de finale de OUF!
Tout d'abord, je tiens à préciser, que ma femme travaille avec des enfants autistes – le concept même du film me fait tout autant hurler de rire, que de désespoir devant cette nouvelle représentation totalement faussée que l'on pourrait donner de ce mal qu'affecte une bonne partie de la population mondiale (tout comme les autistes ne sont pas tous des "Rain Man" en puissance non plus, hein !). Passons.
Ensuite, à force d'enchaîner les films de bourrin et de mettre des années à peaufiner ses "films concept", on serait quand même en droit de s'attendre à ce que la réalisation du père Prachiya fasse des progrès. Il n'en est pourtant rien. Quand il ne se passe rien, la caméra filme platement; quand il se passe quelque chose, il a tendance à vouloir prouver, qu'il dispose d'un véritable arsenal d'objectifs placés un peu partout; il ne recourt désormais plus aux répétitions à outrance des scènes les plus spectaculaires, mais – PIRE ! – il n'arrête pas de COUPER dans des mouvements incroyables…Les américains adorent faire ça, notamment pour cacher la médiocrité d'exécution de leurs acteurs mal formés; les hongkongais en abusent parfois pour cacher le travail de câblage…Mais LA, Nitcharee assure spectacle et mouvements…et à y regarder de très près, on voit bien, qu'il ne s'agit que d'un seul et même mouvement, mais dont l'exécution est totalement gâchée par l'incessant changement d'angle. Autre exemple: vers la fin du film, il y a une petite scène se passant sous des grilles. Nitcharee s'y déplace comme une féline, alors qu'il n'y a à tout casser que 50 cm à partir du sol. Au lieu de montrer la beauté de sa démarche féline, Prachiya préfère couper sur l'angoisse se lisant sur el visage du (mauvais) acteur adversaire !! AAARGGHH !
Troisième mauvais point: l'intrigue! Passons donc sur l'autisme, mais le reste n'est pas bien mieux et renvoie directement à la pléthore des direct-to-video américains des années 1980 (quoique les films de Seagal réussissent encore à perpétuer cette paresse scénaristique). Ce qui me fait également critiquer le look rétro, la musique mal composée et mal intégrée et els clichés qui abondent.
Ce ne serait pas bien grave, si l'action s'enchaînait à toute vitesse. Ben NON, môssieur, justement, faut se farcir des longues plages d'ignoble réalisation, jeu d'acteur, musique criarde et look désuet avant d'avoir son petit gâteau.
Car gâteau y a. Sans atteindre la dextérité d'un Tony Jaa, la p'te Nitcharee est quand même sacrément douée…et pas moins casse-cou que son illustre prédécesseur. Suffit de regarder les scènes coupées et ratés en cours du générique final pour assister à quelques vilaines blessures (paradoxalement très souvent sur es prises et coups, qui semblent assez anodins); bien qu'elle ne soit pas la plus à plaindre. Il y a notamment un adversaire en film de film, dont on ne sait pas vraiment, s'il a vraiment survécu à sa chute ou pas…Selon al bonne vieille tradition hongkongaise, c'est cette incroyable chute, qui le laisse sans vie, qui a été conservé au montage.
Car il faut bien l'avouer: la scène finale est une simple tuerie. Ca se passe sur les corniches extérieures d'une maison à plusieurs étages, sur lesquelles Nitcharee progresse (plus ou moins) doucement et envoie valser quiconque viendrait s'opposer à elle; sauf que les adversaires (nombreux) ont le bon goût de se cogner dans les corniches en contrebas avant de s'éclater comme des petites crêpes au sol. Im-press-io-nnant ! Et une belle compensation pour la longue traversée de désert au préalable.
Ce qui manque, ce sont des vraies scènes casse-cou avant ce finale…et des ennemis un peu plus variés. Dans "Chocolate", Nitcharee se bat toujours "en masse"; imrpessionnant quant à la maîtrise de chorégraphie en elle-même, il aurait été salutaire de la voir également en "un-contre-un" et à varier ses talents d'artiste martiale.
Ce sera sans aucun doute pour une prochaine fois, car à moins de se tuer d'ici là, il n'est nul doute, que l'opportuniste Sahamongkol tue aussi vite sa nouvelle poulette aux œufs d'or.
La claque
Bon autant ne pas tourner autour du pot ce film est génial, et ça faisait une éternité que je n'avais pas pris autant de plaisir à regarder un film de ce type.
Le premier combat est un peu mou dans le sens ou on a l'impression que les coups ne sont pas portés, mais rapidement l'artrice prend ses marques jusqu'au final impressionant et bien trouvé mélangeant escalade, combat et chutes.
Clairement inspiré du style Jackie Chan et Tony Jaa, a tel point de reprendre certaines chorégraphie mais quand c'est fait comme çà on en redemande. Ceci dit il y a pas mal de nouveaux mouvements assez symphatiques dans ce film.
Au niveau de l'histoire même si c'est basique j'ai assez accroché, vous allez me dire qu'il me faut pas grand chose et bien du moment qu'il y des scènes de combats de ce niveau, il m'en faut pas plus. Resistera t-il à un deuxième visionage et à l'euphorie du moment ?
Dans tous les cas ceci laisse présager de grandes choses pour l'avenir. Allez vivement le prochain.
Au secours !!!
Autant être franc, il n'y a strictement rien à sauver de ce film. Le scénario est risible (cf : l’héroïne autiste qui apprend les arts martiaux juste en regardant les films à la TV !), les personnages inexistants et la photo est absolument hideuse. Les chorégraphies, elles, sont correctes, mais desservies par une mise en scène sans inspiration. Conclusion : ce film n'est pas un nanar ... mais presque !
pas mal
pas trop mal, ce film.
C'est vrai que côté action, on est pas mal servi dans ce film, mais sinoin, l'histoire et tout le reste ne suit pas trop.
à noter, que quand la gamine se bat, ça devient barbant à force de voir des ennemis sortir d'on ne sait où. Le plus bizarre, ce sont les pauvres employés de l'abattoir par exemple qui se font massacrer par la gamine alors qu'ils protègent leur boss. Personnellement, je ne vois pas pourquoi ils font ça, mais sinon, il n'y a plus d'action.
Donc voilà un film pas trop mal inspiré des films de Tony Jaa.
Mais je voudrais ajouter quelque chose, je ne vois vraiment pas ce que vient faire Abe Hiroshi dans ce film. C'est vraiment pas le genre de rôle dans lequel on le voit d'habitude. Mais peut-être veut-il se diversifier??
Scénar toujours aussi pitoyable !!
On ne va pas regarder ce genre de film pour le scénario me direz vous, mais quand même !
Après la statuette et les éléphants, maintenant le prétexte pour les combats est la mère malade (prétexte tout aussi nul que pour "Yamakazi", une idée de Besson?). Bon passons...
Venont en au fait, les combats ! Nitcharee , bien qu'effectuant de chouettes mouvements, n'a pas le force et le dyamisme d'un Tony Jaa (elle doit peser dans le 40kg à tout casser).
De ce fait ces coup sont moins percutants, et l'execution de ceux-ci est un peu lente (trop scolaire), les combats semblent plus artificiels.
Autre problème, le manque de chorégraphie ! à part le combat sympathique avec le type à lunnette, tout les autres combats sont vites expédiés en 2, 3 coups pas très originals et assez répétitifs.
Dernier gros point noir, c'est (comme l'a fait remarqué Happy) le découpage des scène d'action, qui est un vrai massacre (dans le mauvais sens) !! Quand un Jakie Chan (lors de ces glorieuse années) filmait l'action en plan large pour souligner la performance physique, ici on surdécoupe (même au sein d'une seule action, superbement effectué), le but de ce découpage est complètement incompréhensible ?!!?
Que reste-til alors ? la découverte d'un artise martiale (mais il lui faudra prende un peu plus de "bouteille" pour être pleinement convaincante), un combat sympa de freak (autiste contre symptome de la Tourette) mais un peu court; et un final inventif (mais pas si extraordinaire que ça).
Ce film manque cruellement de fun et de rythme, à regarder à l'occasion, en connaissance de cause.
Le pitch de départ de l'autiste qui apprend elle même à se battre était une bonne idée. Par contre dès que l'histoire, par dans la récupération des dettes de chacun pour soigner maman. Le cheminement est des plus basiques, on dirait qu'ils ont juste filmé ses scènes pour combler le vide de la pellicule entre les combats. Des combats qui son sympathique à regarder, et monte en puissance au fur à mesure du film la dernière scène étant très bonne, en comparaison de la première qui était assez molle.
Au final, mon avis sur çe film après un 2 ème visionnage et plus positif par rapport à la première fois. Même s'il n'est pas aussi surprenant que Ong Bak à l'époque(l'effet de surprise en moins certainement). L'actrice ce débrouille de mieux au fur et à mesure du long métrage. Un bon divertissement quoi.
Ayaaaaa....
Petit divertissement sympa qui ne vaut uniquement pour ses séquences de combats qui font beaucoup penser à ceux de
Ong Bak. Cependant
Nitcharee Wismitanant n'est pas
Tony Jaa. Même si elle se debrouille bien lors des combats, elle ne fait que donner des coups de pied. Il faudra attendre le combat final (qui vaut son pesant d'or) pour avoir droit à quelque chose de différent et fun.