Kitamura avait fait un peu hybride où comédie se mélait avec un sujet bien tragique, ce qui génait un peu la vision et balancait le spectateur un peu de chaque coté sans qu'il trouve réellement où s'accrocher. Cette fois, c'est bien moins comique, et beaucoup plus dramatique, mais en même temps, c'est moins original. Les images sont jolies, dans le même ton que le Kitamura ; d'ailleurs si ca n'avait pas été le cas, on aurait sans doute trouvé cela bizarre. Donc finalement coté scénario, ca reste peu original, très linéaire et de temps en temps assez mal foutu coté dialogue, surtout quand les personnages veulent absolument expliquer à leur victime pourquoi ils les tuent (ce qui est agacant quand nous, on l'avait bien compris d'ailleurs). De ce point de vue là, Kuriyama Chiaki n'a vraiment pas de chance, et récolte tous les dialogues les plus mauvais, mais cela dit elle a toujours sa bonne vieille tête de psychopathe très sympathique. Enfin sinon, le réalisateur a mis des petits effets de réalisations assez intéressant, pour mettre en valeur les caractéristiques techniques de chaque personnage, ce qui donne des fois des airs de Kenshin, avec une esthétique proche du Secret des Poignards Volants, notemment le combats dans la forêt de bambou, même si la chorégraphie n'a rien à voir. D'ailleurs, en parlant de chorégraphies, on peut remarquer qu'elles se limitent malheureusement aux capacités physiques des personnages, ce qui est assez dommage car la plupart ont un problème de crédibilité avec un sabre dans la main ; pourtant on peut être novice et savoir donner l'illusion, comme l'a prouvé Shaku Yumiko dans Princess Blade en s'adonnant même joyeusement à de petites cascades (la mise en scène y est pour beaucoup aussi).
Et puis, je n'ai toujours pas saisi les petites astuces scénaristiques pour faire ressusciter certaines personnes de l'épisode précedent et au final je trouve également que tous les acteurs jouent mal. Mais je ne sais pas pourquoi, le film m'a assez plus, peut-être par son contexte, ou parce que la fin est dramatique et que j'aime les fins dramatiques, ou parce que son message fataliste correspond bien à la réalité de ce bas monde ; ou bien tout simplement parce que les images sont jolies et que les combats sont sympas par leur mise en scène malgré les facultés limitées des acteurs
Les fans et les détracteurs du premier Azumi peuvent se rassurer: ils auront toutes les raisons d'aimer ou de détester ce second opus. Mais s'il ne dépasse jamais son prédécesseur, il se montre tout de même bien moins intéressant. On retrouve bien sûr notre équipe de tueurs adolescents impossibles à prendre au sérieux, toujours aussi moyens armes à la main ou au niveau interprétation. On aimerait bien y croire, mais c'est à nouveau demander beaucoup d'imagination au spectateur ayant passé la puberté.
Le scénario du premier opus n'avait rien de fabuleux, celui du second réussit à être plus ennuyeux en 20 minutes de moins. Des clans s'affrontent, Azumi rencontre un sosie de son ex, c'est un rare inintérêt hors scènes d'action. Surtout qu'on attendait un petit quelque chose avec le pauvre intertitre "Love or Death", un dilemne bien prenant à un moment ou un autre, un choix cornélien, bref, du suspense, de la tension. Mais non, il ne s'agit que de la pire accroche depuis le "Enchaîné par la violence, libéré par la musique" de Danny the Dog. Rien que ça.
Viennent ensuite les scènes d'action, largement inférieure à celle du premier film, la faute à une réalisation parfois approximative et jamais inventive, à un montage peu énergique, à des costumes parfois involontairement comique, à des interprètes loin de casser des briques, à des effets spéciaux souvent embarassants. Restent deux trois idées sympathiques, quelques méchants bien plus convainquants que les soi-disants héros, quelques plans réussis. On nous parle d'une troupe de ninjas de la mort, on attend du délirant, du gadget à gogo, des virevoltes dans tous les sens, mais non. On retient le méchant qui tend des fils coupants avec un final à la Ken le Survivant, mais c'est bien maigre.
Mais à l'arrivée, là où le premier film, tout bancal qu'il soit, réussissait à divertir avec quelques petits délires de Kitamura, cette suite est bien faible et se conclut en queue de poisson sur un final qu'on aimerait homérique pour sur-enchérir sur celui du premier, mais qui se révèle ennuyeux au possible. Bref, aussi mauvais que Kitamura le prétendait, un film d'ados pour ados.
Autant le 1er épisode de Kitamura était une agréable surprise, autant sa suite est inutile et molle du genou, ne faisant aucun effort pour se faire aimer. Dès l’intro, très mal montée, où Azumi et Nagara affrontent des hommes armés et en armure (pourquoi z’ont-ils pas tirés avant, ces idiots ?) avant de se jeter du haut d’une falaise puis de réapparaître tout sourire et même pas mouillés, on se demande si notre ami Kaneko n’aurait pas décidé de se moquer gentiment du monde… Interrogation confirmée si besoin en était tout le long du film, avec pêle-mêle des flash-back pénibles sur Nachi, un sosie qui ne sert à rien, une Ueto Aya qui n’y est plus du tout et une scène finale médiocrement pompée sur Kurosawa et sur la scène finale du 1er Azumi ! Souvent ridicules, les rebondissements s’enchaînent platement et laborieusement, c’est terrible. Seule la toujours excellente et vicieuse KURIYAMA Chiaki parvient à tirer son épingle du jeu et même à voler la vedette de l’héroïne éponyme – très fort !
A voir le deuxième volet d'Azumi, je comprend mieux ce qui faisait du premier un film unique. Après tout Death or Love reprend à peu de chose près les mêmes ingrédients. Difficile de voir par exemple une différence dans le traitement de l'héroïne, pas plus que dans la mise en scène ou les combats proposés, le remplacement d'un singe par une araignée ne faisant pas avancer d'avantage l'affaire. La seule vraie différence est scénaristique et c'est ce qui change tout! Le premier n'était qu'un crescendo culminant dans l'affrontement dans le village. Et si Azumi pouvait y exister et tenir sa place, c'est par ce qu'en face le personnage du tueur à la rose donnait tout son sens à la présence d'Azumi. Cette dualité transcendait toute logique et permettait au film de ne plus être jugé sur son histoire, son action ou sa mise en scène en lui conférant une dimension allégorique qui touche au plus profond de la nature humaine.
Conparativement, dans Death or Love tout est vide, les faiblesses constitutives ne sont plus rachetées par le sens et le récit n'est plus qu'horizontal en l'absence de la trancendance que conférait l'existence du tueur à la rose. Alors même si l'emballage est le même, le produit final est sans saveur, insipide, fatiguant par son manque d'invention. Il faut sauver ce film pour une seule chose: nous montrer à quel point le premier Azumi était un film digne d'entrer non pas dans la légende du cinéma mais dans celle des oeuvres qui transcendent leur temps pour révéler au public d'une époque un vérité symbolique. Qui sait si cet Azumi là ne sera pas pour notre époque ce que l'Apocalypse fût au moyen-âge... Quant au 2ème vous savez à quoi vous en tenir!
La série des "Azumi" tente vainement de renouer avec un certain charme désuet aux jidai geki ou chambara d'une époque définitivement révolue; sauf que les responsables de la franchise ne puisent pas dans ce qui s'est fait de mieux auparavant. Au contraire : ils semblent même réitérer les nombreuses erreurs condamnant ribambelle de productions de même genre et notamment dans le personnage principal. Pourquoi un personnage comme "Zatoichi" ou "Neuri Kiyoshiro" avaient-ils du succès ? A cause de leur charisme et du mystère entourant leurs origines. "Azumi" n'a rien de tout cela. L'interpréter principale semble avoir du mal à ressortir correctement ses quelques phrases par épisode et encore plus de mal à soulever sa lourde épée...Son histoire personnelle avait déjà été relevé en grande partie lors du dernier épisode et si celui-ci exploite avec (un petit) bonheur une des principaux ressorts dramatiques, le gros de son caractère était déjà connu.
L'intrigue n'est pas très folichonne et se traîne péniblement en longueur. Quelques combats intermédiaires avec des "bad guys" fortement inspirés des mangas en général n'arrivent pourtant à cacher la misère du côté de la mauvaise maîtrise des arts de bretteur des protagonistes, ni la molle réalisation très peu adaptée au genre. Cahoteuse, l'intrigue se traîne lamentablement jusqu'au dénouement final - forcément attendu et sans aucune surprise quant à son issue.
Seul le désespoir d'Azumi à voir tomber ses amis comme des mouches autour d'elle constitue un ressort dramatique digne d'intérêt et qu'il serait bon d'exploiter dans le futur; pas sûr que l'interprète actuelle puisse rendre toute souffrance et épines intérieures à l'écran; pas sûr que les actuels responsables ne changent les formules (fort peu concluantes) pour en faire autre chose que du pur spectacle sans grand divertissement.
Un énorme potentiel gâché !!!
Surtout, ne pas s'attendre à un truc original.
Ca reste dans la veine du premier, c'est classique, le scenario risque pas de vous faire faire des bonds.
Passé ceci, c'est plutôt un bon film, que je placerai un peu derrière le Azumi de Kitamura.
Y'a des bad guys intéressants et de bonnes idées dans les combats (le tout dans une ambiance toujours assez cosplay, mais moi j'aime), le seul problème étant que pour la moitié d'entre eux, les combats sont trop vite expédiés, alors que c'était bien plus exploitable ; et paradoxalement, certaines scènes traînassent un peu trop...
Bon, rien de bien méchant hein, mais le sentiment d'inexploité est bien là.
A part ça, Aya Ueto est toujours aussi kawaiiiiiiiiii (quoi, j'ai pas un avis constructif ?) et Chiaki Kuriyama n'est pas en reste.
Bon, voilà, ceux qui ont aimé le premier devraient accrocher à celui-ci, même si je le trouve un peu en dessous.
En attendant un probable troisième opus...(paraît qu'il y a une trentaine de volumes du manga parus au Japon)
Pour le numéro deux, ils ont voulu approfondir le personnage, et je me demande bien pourquoi. Lui rajouter des sentiments, si c'est pour voir notre tueuse tomber amoureuse du premier bogoss qu'elle croise et faire adada gouzi-gouzi avec des bébés, ça vaut vraiment pas le coup. Rajoutons de multiples flash-back peu judicieux, et Azumi 2 était mal parti.
C'est sans compter le fait que malgré une mise en scène un peu plate et dépourvue du je-ne-sais-quoi kitamuresque (pourtant plus brouillon) et une interprétation toujours à la ramasse (cela dit, Aya Ueto c'est améliorée entre les deux), Azumi 2 sort son épingle du jeu, en particulier grâce à une galerie de personnages secondaires qui le font quand même vachement.
Le genre de film qui je ne sais pourquoi me donne envie de ne pas être exigent...
Un film sans âme, avec des acteurs peu impliqués dans leur rôle et en particulier UETO Aya (Azumi), à écouter sa petite voix on a l'impression qu'elle récite juste son texte, et si encore elle savait manier le sabre, ça ferait plus crédible surtout pour un personnage comme le sien censé être le plus habile.
Il faut dire que les combats sont plutôt mauvais, des combats montés "à la découpe", ce qui est déjà est très pénible mais si en plus on ajoute à cela les faiblesses martiales des acteurs ( d'où le montage à la découpe), leurs coups douteux et la chorégraphie, on ne risque pas d'avoir des combats intéréssant sauf peut être le combat Azume VS l'homme araigné dans la forêt de bambou, qui est pas mal fait.
Les méchants, l'homme araigné et le gars qui lance son sabre comme un boomrang sont intéréssant, on les croirait tout droit sorti d'un épisode de Powers rangers, mais ils apportent un petit plus qui sort un peu le film de son côté conventionnel.
Et oui, autant le dire l'histoire elle aussi n'est pas très intéressante, un traite, deux clans qui s'affrontent, ajouté à cela 2,3 moments dramatiques, bref l'ennui total même si j'ai plus accroché sur la fin.
Malgrès tout ce que j'ai dit, ça se laisse regardé au moins une fois et puis vous pourez voir un bon paquet de mort, en particulier un qui après s'être fait découper, retient la moitié de son crâne pour l'empêcher de tomber, ça vaut le coup d'oeil.
J'ai préféré le premier. je trouve qu'il manque surtout un ennemi principal comme dans le un. Sinon, ça se regarde vraiment bien. Il y a un coté "un peu n'inporte quoi" avec les deux premiers ennemis que j'ai bien aimé.
Pour conclure, on est loin du premier, mais c'est bien quand même.
Dans le continuité du premier Azumi, Azumi 2 est bon divertissement, je pensais mettre la même note que pour le premier a savoir 2.75 mais étant un fan de mlle Kuriyama je me devais de mettre 3
Donc le film sans Chiaki Kuriyama 2.75
Le film avec Chiaki Kuriyama 3
Réalisation de Kaneko faisant suite à Kitamura + scénario de Yoshiaki "god" Kawajiri...Autant dire que j'en attendais énormément.
Pourtant au final je suis plutôt déçu, le film possède, certes quelques qualités: Scènes d'action nombreuses, et parfois impressionantes, certains bad-guys graphiques (la grosse baraque avec sa double lame ou bien l'homme araignée), une poignée d'idées de mise en scène faisant mouche (la caméra sur l'épaule de l'héroine durant la baston finale...Comme dans A bittersweet life ou bien le joli plan final), ainsi que l'apport poétique et décalé de Kawajiri au scénario (la toile d'araignée en lames de rasoir au milieu de la forêt de bambou).
Hélas on a l'impression que, malgré tout, Kawajiri est en mode "automatique"... Il ne fait que répeter ses précédents succès lorsque le scénario commence à s'essoufler. De même, là où on aurait pu s'attendre à son poignant romantisme morbide, on obtient du gros mélo cul-cul la praline.
D'ailleurs le scénario est le gros point faible du film: en essayant d'être plus fin et psychologique que celui du premier opus, il n'en est que plus con...Les réactions des personnages ne riment à rien, leurs sentiments sont amenés à la va comme je te pousse. Les personnages ne sont plus des tueurs mais des adolescents de sitcom (ce n'est plus Kenshin en live mais Fruits basket ! Même si j'aime bien FB...), et les acteurs rivalisent de nullité -SPOILER-(mention spéciale à Chiaki Kuriyama et ses regards insistants du genre "attention, je suis une traitresse !", les persos sont vraiment crétins pour ne pas l'avoir grilée au premier coup d'oeil !)- FIN DU SPOILER-.
De même, le grain de folie de Kitamura manque au sujet: Fini l'humour trash et la violence virevoltante (mis à part 2 séquences portant la Kawajiri's touch...mais ça fait peu), fini les plans complêtement dingues, finie de tragédie outrancière...même la musique est moins bien.
La réalisation de Kaneko est bien trop sage (mis à part les 2-3 idées mentionnées plus haut) et ne colle pas au sujet. Tandis que la réalisation énergique de Kitamura parvenait à transcender l'aspect "cosplay", celle de Kaneko donne l'impression d'assister à un sentai. Sa réalisation sobre est parfaite pour un kaiju mais paraît vraiment pataude pour un film voulant se donner des allures de "manga live".
De jolies images qui m'ont rappelées la parodie de bioman des inconnues dans le désert....
Pas de scénario (un parcours semé d'embuches pour aller tuer un général), des acteurs sans aucun charisme (sauf l'actrice vue dans kill bill), et le comble, par un seul combat d'acceptable.
Film totalement commercial donc avec une réalisation de cochon, des chorégraphies à 2 mouvements mais une atmosphere relaxante qui donne à ce sequel une possibilité de le suivre jusqu'au bout.....pour rien.
Si dans le premier Azumi la réalisation nerveuse et inventive de Kitamura sauvait l'ensemble, notamment grâce à la mémorable boucherie finale, ce n'est pas le cas dans cette suite d'un ennui mortel.
Azumi joue toujours aussi mal, pose toujours aussi bien, se bat toujours comme une otarie bourrée à la bière et tout le monde semble suivre son exemple. Un peu moins de beaux gosses que dans le premier, un peu plus de belles meufs à la place (c'est pas moi qui vais m'en plaindre, cela dit j'aimais bien la méchante tafiole du premier, avec sa rose). Rendez-vous au prochain Azumi (j'imagine qu'il y en aura un 3e, enfin bon un de plus, un de moins, on n'est plus à ça près) : "Azumi 3 : Tu tires ou tu pointes ?"