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L' Avocate

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.83/5

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5 critiques: 3.6/5



Ghost Dog 4 Comédie-testament de Juzo Itami, qui critiqua une nouvelle fois avec force et h...
Ordell Robbie 3 Un Itami moins inspiré que Tanpopo
Sonatine 4.5 Le prototype parfait de la comédie japonaise.
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Comédie-testament de Juzo Itami, qui critiqua une nouvelle fois avec force et humour le monde des yakusas avant de se suicider

Itami s'attaque ici de front et avec un grand courage à un problème monstre au Japon, à savoir les yakusas. Cette "mafia" a un statut particulier puisque plus ou moins tolérée par la police, très présente dans la vie quotidienne, pour aider les gens parfois, mais aussi pour soutirer de l'argent à tort et à travers en employant souvent la manière forte. Ce qui est sûr, c'est que beaucoup en ont peur. Et il y a de quoi! Ils se baladent en bande et leurs voix descendent rarement en-dessous de 80 décibels...

Cette situation est très bien rendue dans le film, mais de façon comique et légère, ce qui en fait sa force. Les 2 hôteliers chargés de repousser ces encombrants personnages expriment à merveille leurs angoisses devant la caméra, et Nobuko Miyamoto est une nouvelle fois épatante dans ce rôle difficile de femme vulnérable mais déterminée qui défend avec conviction l'honneur de l'hôtel. Le style est vif et intelligent, et les nombreux tours de cochon que les yakusas ont dans leur sac sont assez conséquents pour retenir l'attention durant tout le film. Un film qui nous parait d'autant plus amer que le réalisateur s'est suicidé en 1997 justement à cause de pressions yakusas insupportables à son goût...



22 octobre 2000
par Ghost Dog




Un Itami moins inspiré que Tanpopo

On rit suffisamment au visionnage de Minbo ou l'art subtil de l'extorsion pour qu'il remplisse bien son contrat comique. On est même touché par ce désir de démythifier des yakuzas, de dénonciation de leur trop grande emprise sur la société japonaise. Surtout quand on pense qu'Itami se suicidera 5 ans plus tard à cause de la pression des yakuzas. Reste que le film est bien loin de la verve d'un Tanpopo, semblant parfois plus carburer aux produits dopants qu'au sushi. Une surstylisation du cadre est ainsi souvent utilisée pour donner aux personnages et à leurs "gueules" une dimension cartoonesque mais le parti pris saoule à la longue, virant au procédé trop systématique. Qui plus est, le déroulement de l'histoire semble trop prévisible, suivant la logique problème/solution. Mais un découpage dans l'ensemble bien dosé, des gags efficaces et le talent des acteurs maintiennent le film à flots.



18 août 2005
par Ordell Robbie


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