Sympa mais balourd
Rien d’inoubliable dans ce polar mettant en scène un flic ripou et démotivé qui prend tout d’un coup en grippe un serial killer qui a eu le malheur de le balafrer : le duel fratricide n’est pas crédible pour un sou (meurtres grossiers, indice déterminant qui se voit à des kilomètres, enquête résolue dès le début), et le réalisateur n’y va pas de main morte niveau « humour gras » (l’épisode de la diarrhée urgente dans la nuit et sous la pluie qui se finit écrasée sur le bras du flic et sur l’arme du crime, fallait oser quand même…). Mais malgré ce côté je-m’en-foutiste et cette intrigue qui n’arrive pas à se conclure, Public Enemy conserve de bout en bout un capital sympathie dû en grande partie à l’aspect atypique de ce flic mauvais élève, cousin germain de Bad Lieutenant et Violent Cop, qui emmerde tout le monde avec ses méthodes brutales et illégales mais que le système étatique coréen n’arrive pas à empêcher de nuire, même relégué à la circulation...
Enemy pas assez régulier
Si Public Enemy n'est pas la pire des séries B coréennes à base de sujet choc, il n'est pas pour autant la réussite espérée. Bien sûr, le film offre un regard mi-tendre mi-moqueur sur son personnage de flic pourri ainsi que sur tout un pan de la société coréenne (police démythifiée dans ses méthodes comme dans son fonctionnement interne, portrait d'un certain matérialisme qui se déploie dans le monde des affaires), ce dernier point donnant au film un discours autour de la violence décrite (souvent suggérée dans son exécution lorsqu'elle est cruelle alors qu'elle est un peu plus gratinée lors des autopsies) dépassant la pose. Quant à la mise en scène, elle est le plus souvent d'un classicisme évitant le tape à l'oeil formel, tape à l'oeil aussi évité par une photographie volontairement brute. On a aussi assez vanté le talent hors normes de Sol Kyung Gu pour pouvoir se contenter de dire qu'il réussit facilement à nous attacher à un personnage mélange d'archétypes provenant d'oeuvres bien plus marquantes (quelque part entre un Harry Callahan/Violent Cop glandeur et crado comme un cow boy de western spaghetti seventies et un flic qui n'aurait gardé du Bad Lieutenant que ses libertés prises avec la loi). Tous les ingrédients d'une série B de bonne facture sont donc présents.
Pourtant, tout ceci ne suffit pas à faire un film une vraie réussite. Déjà parce que le classicisme de la mise en scène de Kang Woo Suk est plus planplan que flamboyant de virtuosité ou terrassant d'épure. Le scénario n'est d'ailleurs pas non plus irréprochable: l'homme d'affaires est plus proche d'une caricature de golden boy eighties que d'un vrai personnage complexe psychologiquement comme les businessmen des romans d'Ellis, la satire est parfois trop démonstrative, la touche asiatique n'est pas vraiment celle qu'on souhaitait (humour pas toujours léger -sur les pets entre autres...- forçant parfois le trait du côté crade personnage principal), les scènes de meurtre sombrent dans le ridicule à cause de l'idée de l'imperméable. Et après les cinquante premières minutes qui prennent le temps d'installer les personnages du film tout en étant assez drôles pour ne pas ennuyer et qui laissent espérer une bonne série B classique, le film s'étire bien trop pour être vraiment réussi en tant que simple série B: d'abord avec un gros passage à vide au milieu et surtout avec une dernière demi-heure poussive totalement ratée (ce qui donne une impression d'ensemble moins bonne qu'un film s'améliorant à mi-parcours). Le score est quant à lui une catastrophe totale.
D'où un film qui tout en étant loin d'être médiocre laisse une impression de potentiel gâché.
Sympathique, mais clairement trop long
Avec son casting de qualité, sa réalisation bien léchée, son humour efficace et sa touche d'humanité bienvenue, Public Enemy a des atouts à faire valoir. Le personnage principal est très clairement le point fort du film, il finit par être touchant avec sa tonne de défauts (mal habillé, grossier, violent...), mais aussi sa soudaine colère face à un meurtre qu'il souhaite élucider, et son entêtement. La touche d'humour est assez efficace et décalée dans un propos autrement assez sérieux, la réalisation est de qualité avec les moyens techniques coréens que l'on connaît. Qu'est-ce qui cloche me direz-vous? Comme beaucoup l'ont déjà dit, le film manque de rythme et tourne un peu en rond, il aurait gagné à durer au moins vingt minutes de moins. On ne s'ennuie pas vraiment, mais il vaut mieux ne pas être trop fatigué pour le suivre. Certaines scènes sont assez drôles mais pas vraiment utiles à l'intrigue car répétitives, et le rythme plus globalement aurait gagné à être plus élevé. La partie dramatique manque par contre un peu de développement, un meilleur équilibre avec la partie plus légère aurait été bénéfique.
On obtient donc au final un film assez sympathique, voir même parfois touchant, mais dont on ne peut pas vraiment occulter les défauts non plus. Dommage, le casting avait très clairement le potentiel pour tenir le film sur ses épaules.
Enemy moyen
Ceux qui lisent les Cahiers du Cinema auront peut être remarqué que ce film est cité plusieurs fois comme le-film-coréen-méconnu-qu'il-faut-voir, et tous les autres sont des imposteurs qui donnent une mauvaise image du cinéma coréen. Donc, on a vu. Stupeur:
Public Enemy est un film moyen, jamais mauvais mais jamais inspiré. L'interprétation est bonne, mais à tout prendre dans le sur-jeu et la violence brute, les flics de
Peppermint Candy ou
Memories of Murder sont plus émouvants. La réalisation se veut classique seulement elle n'a pas la force de l'épure. Peu de cadres interessants, trop de surcadrages froids, un rythme inégal, une demi heure de trop, tout le monde le dit. Pourquoi le temple de la cinéphilie s'est extasié devant ce produit qui n'a ni la puissance d'un Johnnie To ou Ringo Lam, ni l'élégance d'un Michael Mann, mystère. Le scénario? Quelques idées, aussi, sauf que quand le tueur met son imper, on pense à
Souviens-toi l'été dernier, ce qui fait tache dans le sérieux imperturbable du film. Le duel de la fin est un cliché éculé et l'épilogue digne d'un téléfilm gentillet.
Public Enemy n'a pas la dimension dantesque, mythologique, de
Sympathy for mister vengeance et les films d'homme, c'est bien (
Friendc'est mieux), mais ici, les femmes semblent vraiment avoir été éradiquées. Ouais, ouais, pas mal. So what? Les Cahiers sont plus utiles quand ils défendent Hong Sang-soo qu'en essayant de refourguer ce film qui laisse tout le monde indifférend.
Inégal mais pas catastrophique ...
Public Enemy souffre clairement de sa durée légèrement excessive en effet plusieurs scènes n'ont pas vraiment lieu d'être et ne font vraiment pas avancer le récit. Heureusement, l'originalité du personnage principal (un flic borné fier de ses tendances violentes !) parvient à conserver notre attention jusqu'au bout. On est certes très loin d'un
Tell Me Something supérieur à tout les niveaux, que ce soit dans le scénario, la plastique du film et le jeu d'acteur. Ici on passe de scènes médiocres à des scènes plus que sympathiques et il ne faut pas s'étonner de bailler à plusieurs reprises pendant la projections du film. Finalement
Public Enemy est un coup dans l'eau, qui plus est, ne fait pas beaucoup d'éclaboussure. Quel dommage ...
Ca aurait gagné à être plus court
Les arguments de vente de Public Enemy énumérés par sa production se révèlent assez alléchant: a la réalisation, Kang Woo-Suk, réalisateur à succès dans les années 90(notamment Two Cops), Lee Seong-Jae qui enchaîne les films à un rythme soutenu et avec un certain talent et Sul Kyung-Goo, acteur reconnu depuis sa performance dans Peppermint Candy. Le tout pour une comédie, genre extrêment populaire au box-office. Tous les ingrédients ont été réunis pour que le film soit un succès et ça l'a été mais au-delà du phénomène, il reste à voir ce que vaut vraiment le film en lui-même(le cas Ma femme est un gangster reste encore fortement ancré dans les mémoires).
Comme d'habitude le niveau de la production est élevé et n'a rien a envié aux films hollywoodiens mais on en oublie vite cet aspect pour se concentrer sur le film et surtout son personnage principal incarné par Sul Kyung-Goo, un flic plus proche de l'image d'alcoolique négligé que de celui d'un représentant de l'ordre. Lui-même admet dans le monologue du début qu'il faillit à tous ses devoirs mais il n'en a rien à faire et lorsque l'un de ses collègues se tire une balle dans la tête suite à une enquête interne, sa réaction est hilarante et proche de l'humour noir de The Quiet Family. D'ailleurs petite parenthèse: le film possède des moments assez sanglants qui étonne pour un film aussi "mainstream". Outre l'attitude complètement je-m'en-foutiste de Sul Kyung-Goo, l'humour est aussi créé par des seconds rôles bien trouvés(d'ailleurs, on apprécie fortement le nombre de caméos présents dans le film, évidemment, faut avoir vu un minimum de films coréens) et à l'instar de Sur la trace du serpent, il ne fait pas bon de traîner dans les comissariats et la brutalité complètement surréaliste des policiers finit vite par être totalement absurde et jouissive. Pas grand-chose à dire sur Lee Seong-Jae vu qu'il est impecccable comme d'habitude.
Mais alors si on rigole tellement, pourquoi une note aussi basse? Tout simplement parce que le film est beaucoup trop long: 2H18min, ça dépasse l'entendement. Contrairement à My Sassy Girl(même durée) dont le ton changeait complètement juste au moment où il fallait, Public Enemy se repose sur ses lauriers et après 1H30 de métrage, le tout devient très répétitif, le film s'enlise par manque d'idées neuves et l'intérêt décroît méchamment au fur et à mesure qu'on se rapproche de la fin ce qui fait qu'on a bien plus tendance à garder un mauvais souvenir du film. Si on reprend le film dans son ensemble, le constat est plus ou moins positif mais bon, c'est vraiment dommage de l'avoir rallongé inutilement alors qu'il se serait suffit à lui-même(et aurait eu plus de punch) avec l'heure trente normale.
Pas mal du tout
Un film pas très original, mais assez bien foutu.
On n´a pas vraiment le temps de s´ennuyer, le film se déroule sans longueur et on a du mal à croire qu´il a duré 2h20.
Les scènes d´actions sont pas mal réussies. On a mal quand un personnage s´en prend une dans les dents et les bruitages surréalistes y sont pour quelque chose.
Entre ces scènes, on a droit à une bonne dose d´humour noir très bon qui nous rappelle que le ciné coréen n´a pas son pareil pour nous faire passer du coq à l´âne. On a droit à des scènes drôles alternées avec des scènes de meurtres sanglants sans que ça nous paraisse incongru.
L´acteur principal est très bon, et le personnage qu´il incarne, très intéressant. Une sorte de mélange entre Choi Min-sik et Beat Takeshi. Je sais, ça fait un peu "par le chorégraphe de Matrix et Tigre et Dragon" comme phrase, mais c´est vraiment l´impression que j´ai eu.
Le bad guy est un peu trop caricatural je trouve.
La musique reste le seul vrai bémol (hahaha...). Vraiment pas enthousiasmante. Et d´autant plus décevante qu´elle est l´oeuvre de Jo Yeong-wook (Old boy, JSA, Sympathy for Lady Vengeance, The classic... J´en passe et des... euh nan j´ai cité les meilleures en fait).
Une bonne surprise donc.
30 octobre 2006
par
750XX
Korean Psycho
Réalisé par un metteur en scène habitué des grosses machineries à la seule intention de son public ("Two Cops" et sa suite; "Silmido"), "Public Enemy" est donc un pur produit de divertissement.
Suivant les traces d'un ripou je m'en foutiste (introduit par l'excellente musique du premier album d'Asian Dub Fundation - que rêver de mieux ?!!), le scénario captive et intrigue dès le départ : voilà ce qui sort quelque peu des sentiers battus et semble faire très peu de concessions au sein d'une production mainstream.
En revanche, l'affaire se corse par la suite - t notamment avec la mise ne @!#$ de l'intrigue principale. La première confrontation (totalement tirée par les cheveux, tout comme le dénouement) entre le flic et le bad guy est à l'image de la tournure que prendra le film par la suite : une soupe populaire au goût très incertain. Finalement, le flic ripou réjoint un standart bien plus formaté, celui du police penchant finalement plutôt vers le bien, que vers le mal; stéréotype de ribambelle de séries policières allemandes des années '80s ("Schimanski"), mais loin de la violence enragée future d'un "The Shield" américain.
Du coup, le film perd en intensité et maestria. L'intrigue devient plus convenu et flirte dangereusement avec des stéréotypes populaires des films américains des années '80s (traiter tous les criminels d'ennemis publics" sans distinction; éradiquer la vermine de la planète, etc). Encore une fois, le dénouement final est limite risible, le twist final arrangeant parfaitement les scénaristes ne trouvant certainement pas mieux pour faire aboutir l'intrigue.
L'honneur sera donc sauf, notre ripou aura sauvé l'honneur des veuves, préservé l'orphélinat et pourra de nouveau tabasser ses principaux suspects en toute impunité au lieu de régir la circulation...
Du bon divertissement - mais rabaissé à un niveau finalement indigne du grand public par ses faux accents populistes débilisants.
Une grande Claque
Public Enemy......depuis le temps que je vois le Dvd dans les rayons des magasins et que j'ai lu le synopsys, je n'ai qu'une envie,c'est de l'acheter!!
Mais quand je voyais le pris(40 €), j'étais assez vite dissuadé!Mais après maintes lectures de critiques,je me suis décidé et j'ai craqué!
RESULTAT:une grande claque audio-visuel!
Dès les premières minutes,je suis totalement accroché en voyant ce jeune policier totalement dérangé et cet assassin capable du pire comme du meilleur!Comme dans la plupart des films corréens,le "gentil" et le "méchant" se ressemblent fortement.Le gentil,flic, totalement corrompu qui est capable de s'énerver pour un rien et le méchant,cadre,qui malgrès sa vie à priorie parfaite est capable de devenir un assassin à cause seulement d'une remarque mal placé!
Le theme peux nous faire penser à d'autres films sur la vengance comme
Sympathie for Mr Vengeance et
Old Boy de
Park Chan Wook
Bref,ce film montre encore que la corrée est capable de nous montrer des films de très bonne qualités sans pour autant donne un style unique au film!
mouais
Certaines choses ne passent pas comme la preuve ultime du film. Mais pour le reste le film reste sympa et personnellement je ne l'ai pas trouvé trop long. Son sujet est clair la lutte des classes, le riche contre le peuple.
.Il se laisse regardé ne vous privé pas même si se n'est pas la bombe ultime.
Un bon polar coréen
La violence et insultes sont les armes des policiers corrompus jusqu'à l'os, mais ça on commençait à avoir l'habitude surtout avec les coréens :D
Une intrigue bien menée, mais surtout un casting exceptionnel, font passer agréablement les 2h10 de film sans s'en rendre compte. A voir, donc !
sympa sans plus...
Le début du film est prometteur, le héro semble vraiment avoir une personnalité originale... certaines scènes sont incisives....et puis tout s'effondre quand commence l'intrigue policière proprement dite.
On se retrouve alors devant un film quelconque, avec une histoire plate et on regarde ça comme un vieux Charles Bronson...
En 6 mots, ça ne casse pas des briques !
29 octobre 2004
par
a woo
A la fois sombre et hilarant, une petite merveille de film policier !!!
Alliant comédie au film policier très sombre, Public Enemy s'avère une véritable surprise. Sortie dont ne sait où, ce film constitue un jeux de funambulisme rare. En une minute on passe du rire à la tension intense, la structrure narrative constitue sur ce point une performance de haut niveau. D'autant que les personnages sont très bien étudiés (le talent des acteurs participe de cet effet).
La trame suit alternativement les deux personnages jusqu'à l'innéluctable confrontation, l'un flic rippoux mais finalement sympathique, l'autre salary man propre sur lui mais véritable psychopate.
Musique, mise en scène, scénario, photographie, interprétation... autant d'aspect sur lesquels je ne saurais être que dityrambique.
Un film à découvrir d'urgence.
polar comique
comme certains le font remarquer, j'ai trouvé le film un peu long et mou, à l'instar de Memories of Murder; d'ailleurs les deux films sont assez proches à bien des niveaux (humour, violence policière, certains clichés du flic incompris...)
on peut aussi le rapprocher de Nowhere to hide.
sans être inoubliable, PUBLIC ENEMY est un bon petit polar mineur il faut le dire, mais très sympa à voir.
Impitoyable
Aussi vif, violent, casse gueule et entier que Fuller ! Aussi cynique, radicale, et incontrolable que Fukasaku. Et malgré tout avec un style unique.
La Corée, notre nouvel Hollywood ?
Excellent moment !
La rumeur disait qu'il s'agissait d'un film ultra-violent et la bande-annonce était assez claire là-dessus. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une comédie efficace et bien menée, portée par deux excellents acteurs que j'attends avec impatience de revoir dans d'autres films.
Chapeau à l'acteur principal, le flic looser comme le cinéma coréen sait si bien nous en pondre, encore plus raté que le très sympathique Park Joong Hoon de Nowhere to hide.. et que dire du glacial "méchant", dont la scène d'introduction (où notre homme se fait plaisir dans la douche en rivalisant de grimaces vicieuses, avant de retrouver son fils et sa femme comme un père et un mari modèle) me restera en mémoire et le présente parfaitement dans toute sa splendeur !
Le film est long, mais je n'ai pas vu le temps passer. On attend avec impatience le moment où le flic Kang parviendra à prouver à ses supérieurs le bien-fondé de sa conviction, tandis que sa proie ne cesse de le provoquer encore et encore. On ne peut s'empêcher de s'attacher à se personnage qui démolit chaque chance que lui donnent ses chefs.. Entre des moments clairement sadiques (l'ignoble meurtre des parents de Cho par leur fils) et d'autres absolument hilarants, ce film confirme encore s'il était besoin toute l'engouement que j'ai depuis près de deux ans pour le cinéma coréen.
Caroline
Grosse déception
J'ai acheté ce film en même temps que Last Witness en me disant que j'aurais p-e à faire à deux bons films.
Je me suis donc empressé de regarder Public Enemy en premier.
Effectivement, techniquement le film n'a pas grand chose à se faire reprocher... Mais là où le bas blesse, c'est quand on rentre un peu dans le film. Passé les 15 premières minutes, on se demande dans quoi on est en train de s'embarquer, on nous montre d'un côté un flic ripou et loser au possible confronté à un méchant pas beau de service (en plus le dit méchant est un cadre très puissant donc il est intouchable et ça doit rendre l'opposition encore plus intéressante... En théorie).
Au final, on s'ennuie profondément. Les rebondissements sont tirés par les cheveux (il suffit de voir "l'histoire de la preuve finale") et on a plus l'impression de voir une resucée indigeste des vieux Charles Bronson, Inspecteur Harry, interprétée par un soi disant "héros" anti-charismatique et soporifique au possible...
Ne faites pas la même erreur que moi, n'achetez pas ce film, surtout vu le prix qu'il coute (quand je pense que j'ai dépensé 36 € pour ça !)