Bien que cette série tv en soit encore au stade de la pré production, il est intéressant de faire le point sur son cas. En raison de la nature particulière du projet bien sûr, un combo film et série tv, mais aussi en tant que probable moment majeur pour le futur de la carrière d’un Tsui Hark qui, malgré ses derniers succès artistiques (Time and Tide et Legend of Zu), enchaîne les échecs commerciaux. Si Era of Vampires rassure quant aux capacités toujours intactes du bonhomme (est-ce du au retour de sa femme en tant que producteur ?) ça ne constitue pas néanmoins une alternative viable pour le futur, juste un repli temporaire à la rigueur...
Le contexte
En effet, aujourd’hui Tsui Hark semble à un tournant de sa carrière. Après avoir fait la pluie et le beau temps à HK pendant une dizaine d’années, le démiurge se retrouve en décalage avec les attentes du public local. Trop en avant peut-être... ? Ses tentatives purement américaines ayant également été des échecs, les portes d'Hollywood ne doivent pas lui être franchement ouvertes. Et du côté des co-productions avec ce même Hollywood, le cas Black Mask 2 en a probablement refroidi beaucoup parmi les exécutifs des grands studios. Si le réalisateur hongkongais n’est pas encore totalement « grillé », il va sans dire que sa cote doit se trouver au plus bas. Dans ce contexte, après avoir « échoué » sur les marchés américain et HK, la possibilité de rebondir sur un projet ambitieux destiné avant tout à un public auquel il ne s’était pas encore véritablement frotté, constitue sans doute une opportunité qu’il ne pouvait laisser passer. Et quand ce marché est riche d’un public potentiel de plusieurs centaines de millions de téléspectateurs, la Chine, on commence à se dire qu’en cas de réussite les conséquences pourraient être bien plus importantes que certains pouvaient bien le penser.
Car actuellement la télévision chinoise, autant que son cinéma, connaît des bouleversements lourds de conséquences pour le PAF asiatique. Fort d’un marché de près d’un milliard de personnes (pour exemple, on compte aujourd’hui presque 100 millions de familles abonnées au câble en Chine) et de ses changements structurels (ouverture sur le marché), la CCTV (China Central Television) s’est engagée avec succès dans la compétition avec ses concurrents principaux que sont les chaînes TVB et ATV (HK), en particulier dans le domaine des séries qui constitue un des secteurs de production le plus rentable pour la tv continentale. En Chine ces productions bénéficient en plus d’un cadre plus déréglementé que la moyenne, favorisant ainsi les investissements privés. Les succès récents rencontrés par les séries maisons confortant les ambitions naissantes d’une industrie en expansion, ce sont également les standards techniques et artistiques qui tendent à sensiblement s’élever. En conséquence Seven Swordmasters of Mt Tian veut marquer une étape supérieure dans cette dynamique, une étape décisive qui pourrait bien entrouvrir les portes du marché international. C’est donc en toute conscience que les producteurs chinois sont allés solliciter un Tsui Hark probablement plus disponible du fait des ses mauvaises expériences récentes.
Le studio
Derrière le projet Seven Swordmasters of Mt Tian se cache sans doute le studio chinois le plus dynamique du moment. Wenlian Studio est ainsi impliqué dans les récents "hits" que sont des séries comme Legend of Condor Heroes 2003, Smiling Proud Wanderers (2001) chorégraphié par Yuen Bun, Heavenly Sword and Dragon Saber 2003... Autant d’adaptations de l’ultra populaire romancier Jin Yong, orchestrées par un des hommes de talent du studio et producteur/réalisateur reconnu -Zhang Ji Zhong- qui marquent une évolution vers le haut de ce type de serial, obligeant la concurrence à s’adapter à ces nouveaux standards. Aujourd'hui c'est un autre palier que vise vraissemblablement le studio chinois.
Contrairement aux séries tv wu xia hongkongaises des années passées, les productions de Zhang Ji-Zhong et du studio Wenlian s’appuient énormément sur les richesses naturelles en paysages, lieux historiques et populations de la Chine. Les serials du continent ont fait sortir les adaptations wu xia des studios hongkongais où les récits épiques des « Tolkien chinois » (les 3 écrivains déjà cités plus quelques autres) se trouvaient trop à l’étroit. Pour les besoins de Seven Swordmasters of Mt Tian la production a ainsi prévu de tourner sur le mont Tian lui-même bien sûr, mais aussi dans les régions du Xinjiang et du Zhejiang ainsi qu’au Tibet.
Le staff
Le réalisateur hongkongais ne sera pas le seul à la barre puisqu’il pourra compter avec l’aide du vétéran Cheung Kam-Yim au poste de co-réalisateur. Ce dernier a autant l’expérience du cinéma (il a « lancé » Jet Lee au début des années 80) que de la télévision où il s’est particulièrement distingué ces dernières années, avec ou sans Yuen Wo Ping, dans diverses séries mettant en vedette le jeune acteur martial Wu Jing. Parmi ces dernières distinguons le récent Shaolin King of Martial Arts (produit par le même studio que la série de Tsui en cours) qui s'est classé dans les meilleures audiences en 2001 lors de sa diffusion sur le continent, série pour laquelle Cheung Kam-Yim a officié en tant que consultant artistique. Si Tsui Hark a accepté de participer au projet Seven Swordmasters of Mt Tian c’est aussi en raison de la présence du vieux cinéaste dont cette production marque également ses adieux à la profession et auquel une vieille amitié le lie selon le président de Wenlian Studio,. Et puis, arrivé en cours de route pour épauler la réalisation par ses "capacités à faire jouer juste les acteurs", l'expérimenté Jacob Cheung Chi-Leung (autre "ami" de Tsui) intègre l'équipe en tant que réalisateur. Enfin il y a l’écrivain hongkongais Liang Yusheng, aussi populaire qu’un Jin Yong ou un Gu Long pour l’importance de son œuvre, qui s’est aussi personnellement impliqué afin de convaincre Tsui Hark d’adapter son roman, considérant la sensibilité du réalisateur parfaitement conforme à son style d’écriture.
Parce que la production n’en est encore qu’à ses débuts, Seven Swordmasters of Mt Tian ne compte pas encore de casting établi. Les seuls noms confirmés pour le moment restent ceux de Wu Jing dans un des rôles titre (celui du chevalier Gui Zhong Ming aux capacités martiales exceptionnelles mais frappé d’amnésie) et de Yu Cheng-Hui (ou Yu Cheng-Wai). Pour la petite histoire ce dernier, qui s’est fait remarquer dans Les Arts Martiaux de Shaolin en tenant le rôle du méchant de service (duel de fin contre Jet Li), est aussi connu en Chine comme un réel expert et théoricien des arts martiaux, inventeur de plusieurs techniques de sabre confirmées et acteur martial du continent respecté. Pour le reste du casting principal (il y a au total 7 personnages principaux, 3 hommes et 4 femmes) un recrutement d’envergure est en cours au niveau national afin de trouver les acteurs ayant les qualités requises pour des rôles aussi physiques que littéraires. En effet, échaudé par ses récents déboires avec les sfx numériques, Tsui Hark a émis l’intention de n’y avoir recours qu’avec parcimonie, préférant se reposer sur les qualités martiales de son futur casting. Si on risque tout de même de retrouver quelques "squatteurs" martiaux croisés ici ou là dans les années passées (comme l'acteur Ji Chun-Hua, ou Gai Chun-Wa, pressentit pour un rôle), un contingent de nouveaux venus devrait aussi être présent. De quoi laisser espérer quelques moments de bravoure dont l’ex maître du wu xia pian a (espérons) toujours le secret.
Le matériau de base
Liang Yusheng, avec plus de 34 romans à son compteur, est un des plus grands écrivains chinois de wu xia. Même si son œuvre n’a pas été aussi adaptée que celle de Louis Cha (Jin Yong) ou de Gu Long, elle garde tout de même un très fort potentiel commercial, ne serait-ce que par l’importance de la communauté de lecteurs de romans de chevalerie et de kung-fu qu’ont su fédérer ces écrivains au cours de ce siècle. Liang Yusheng est également réputé pour le caractère, dans l’ensemble, plus poétique de ses œuvres (ses romans commencent souvent par un poème ou en intègrent), ses descriptions des joutes martiales entre chevaliers errants versés dans les lettres comportant une grande dose de romantisme.
D’ailleurs l’écrivain se distingue également de ses compères par le choix de ne pas mettre en avant, dans sa peinture du monde des arts martiaux, les écoles classiques (Shaolin, Wu Tang...) mais plutôt l’école de Tianshan. Seven Swordmasters of Mt Tian est donc typique des écrits de l’auteur et se classerait du reste parmi ses trois romans préférés. On y suit donc la retraite et les aventures chevaleresques de 7 personnages, tous expert en arts martiaux, dans la Montagne du Ciel où ils feront bien entendu la rencontre de quelque vieux maître de l’école Tianshan, de barbares mandchous en "maraude", ainsi que du bad guy de service incarné par Yu Cheng Wai (plus de détails, en anglais, sur les personnages du roman ici).
Un pari
Avec cette ambition affichée et surprenante de produire un combo film/série tv, une partie des épisodes de la série devant constituer le film grand écran, ce projet confine au pari. Voilà sans doute ce qui aura définitivement poussé Tsui Hark a s'embarquer dans cette aventure: un objectif un peu fou. En cas de réussite il est assuré de rebondir très haut, faisant d’une pierre 2 coups en quelques sortes, puisque dans ces conditions c’est non seulement le gigantesque marché asiatique du petit écran qui lui ouvrirait ses portes, mais aussi la perspective de reprendre pied sur le marché international tout court. En effet, les gens de Wenlian Studio (et probablement les exécutifs de la CCTV) ne cachent pas leurs ambitions de séductions et c’est également pour faire fructifier à leur bénéfice la réputation -toujours intacte- de Tsui Hark qu’ils se sont attachés ses services. De quoi faire exploser le budget généralement alloué aux grosses séries tv comme Legend of Condor Heroes 2003 qui se situe a plus de 3 millions de dollars, une somme certes modeste dans l’absolu mais très élevée pour une série de ce type. Quoiqu’il en soit le budget de Tsui hark et Cheung Kam-Yim s’annonce bien plus large, même si dans des proportions inconnues. Assez large pour se déplacer au Japon afin de faire l’acquisition de matériel plus sophistiqué, comme des caméras hautes définitions capables de soutenir l’épreuve d’une projection sur grand écran (les récentes productions Wenlian sont déjà en wide screen). Assez large également pour justifier l'annonce de la mise en chantier d'un documentaire dédié au tournage du film/série tv. Il ne faut pas s'y tromper, c'est une première pour la télévision et une production de ce type. La chose est "en soi" historique...
Quoi qu'il en soit Tsui Hark ne semble pas ménager sa peine dans la préparation de ce projet. Impliqué à tous les niveaux, toujours selon les producteurs de Wenlian, le réalisateur hongkongais multiplie les casquettes. En plus de son travail de producteur exécutif, il se charge en partie (comme pour Legend of Zu) d'élaborer certains aspects du design. C'est à lui que nous devons les 2 visuels, présent sur cette page, représentant les 7 personnages principaux de l'histoire. C'est aussi lui qui se charge de retranscrire et d'élaborer le design des (nombreuses) armes. Et en ce qui concerne l'approche chorégraphique des combats, même si pour l'instant on ne connaît pas le nom du chorégraphe, Tsui Hark entretiendrait aussi certaines idées bien précises sur ce terrain (le travail "conceptuel" est déjà en cours), avec l'ambition d'apporter quelque chose de "nouveau". Alors oui, reste encore à effectivement réaliser tout ça et bien malin qui peut dire dans quelle mesure le résultat final sera vraiment "révolutionnaire" au regard de critère purement "cinéma". La qualité technique ambitionnée sera t-elle à la hauteur pour tenir la comparaison sur grand écran ? Les 35 épisodes fourniront-ils une même constance dans la qualité que le film ? Mais en prenant comme étalon les dernières productions Wenlian, l'expérience acquise par les producteurs chinois, en considérant l'importance du travail fourni par Tsui, la qualité du staff connu, la présence d'une star martiale naissante pleine de promesses...ce sera au minimum une oeuvre importante pour la tv chinoise.
Si la réussite est quasi synonyme de renaissance commerciale pour Tsui Hark, l’échec lui est pour ainsi dire interdit, surtout dans son genre de prédilection. Dans sa position plus fragilisée que par le passé dans l’industrie, après avoir épuisé ses options "classiques", une telle opportunité peut très vite avoir des conséquences fâcheuses en cas de revers. Mais toutes les cartes semblent être dans ses mains pour qu’il n’en soit rien. Aujourd’hui le patron de la Film Workshop se retrouve dans une position inédite de passeur, à cheval entre 3 traditions de cinéma : figure historique du cinéma HK, réalisateur culte à la réputation publique (mal ?) établie en occident, il se présente en Chine avec les avantages de son passé mais lavé de ses échecs et qui plus est désiré, invité à rénover (reconstruire ?) un genre sur lequel il s’est en partie bâtit en tant que cinéaste. Finalement, vu d’ici, les conditions ne semblent pas lui avoir été aussi favorables depuis bien longtemps...
Le tournage de Seven Swordmasters of Mt Tian est prévu pour débuter en Décembre 2003 pour une sortie fin 2004.
(Sources: la majorité des informations directement relatives à Seven Swordmasters of Mt Tian proviennent du site wu-jing.org)Seven Swordsmen, la déclinaison en série TV de 39 épisodes des romans de Liang Yusheng à l'origine du dernier film de Tsui Hark, est désormais éditée -depuis le 19 de ce mois - par Taï Seng dans une version avec sous-titres anglais (source : wu-jing.org). Ce n'est pas la première fois que l'éditeur s'attaque à de la série TV mainland, mais contrairement aux éditions remontées des deux séries de Donnie YEN par exemple (Fist of Fury et The Kung-Fu Master), ou encore à celle de la série de Yuen Wo-Ping avec WU Jing The Master of Tai Chi, Seven Swordsmen est sous-titré dans son intégralité. En lien le DVD et 3 clips vidéo de la série.
DVD Seven Swordsmen (Yesasia) / Clip 1 / Clip 2 / Clip 3
Le site ent.sina.com vient de mettre en ligne un trailer de plus de 6 mn de la série TV Seven Swordsmen, adaptation 4/3 des romans à l'origine du dernier film de TSUI Hark. Vidéo wmv en streaming 350K, un peu de patience donc...
Trailer Seven SwordsmenQuelques news et visuels concernant la série TV adaptant les bouquins de LIANG Yusheng, viennent de faire surface sur le net. Cela faisait quelques temps que nous étions sans infos sur ce projet parallèle au film de TSUI Hark, mais l’ouverture récente d’un site officiel pour la télévision Taïwanaise et le début de la diffusion intensive de la série sur le continent le mois prochain changent la donne. D’abords annoncé pour une diffusion en octobre de l’année dernière en Chine, Seven Swordsmen (dernier titre international en vigueur) a souffert d’une post-production majorée de plusieurs mois à l’initiative de la chaîne continentale CCTV : au programme compactage du nombre d’épisodes (pas un mal tant ce type de production petit écran souffre de longueurs endémiques) de 40 à 36 et atténuation de la violence (un mal). Des producteurs qui laissent donc le « final cut » au diffuseur, et nous voilà à donner dans les tics faciaux façon western spaghetti... Par contre hormis de nouvelles images (voir galerie photos de la fiche Cinemasie et sur le site officiel), toujours pas de bande annonce digne de ce nom à se mettre sous les yeux, si ce n’est une "nouvelle vieille" vidéo promo de quelques minutes du même acabit que les deux déjà disponibles (voir anciennes dépêches à partir de la fiche) : encodage discutable et panel de scènes encore en post-production.
Site taïwanais Seven Swordsmen / Galerie de photos / Video making-of
Seven Swords sera finalement bien présent à Cannes mais simplement sous la forme d’une vidéo promo pendant le Marché du Film du festival. En attendant, en Chine, l’équipe du film vient de médiatiquement ponctuer la fin du tournage avec une conférence de presse où ont été révélées des affiches officielles (voir ici pour des visuels en plus haute résolution) de chacun des personnages principaux, ainsi qu’une vidéo promo (la même qui tournera à Cannes ?) « making-of ». Le reportage vidéo de l’évènement ne propose, au milieu des interviews, que quelques extraits indirects de cette bande promo que les plus impatients se feront probablement un devoir de visionner. Si les images entrevues ne révèlent finalement rien du film en lui-même, les quelques accords d’une bande son manifestement attribuable au compositeur japonais KAWAI Kenji, sont plutôt convaincants. La vidéo en question fait un peu plus de 6 minutes et pour plus de confort il est recommandé de la télécharger à l’aide d’un logiciel comme NetTransport : Conférence Seven Swords.
En attendant une bande annonce plus conséquente (au moins 3 minutes pour les séries) et de meilleure qualité, la série TV Seven Swords of Mt Tian se découvre également un peu plus avec deux premières vidéos de plus d’une minute qui ne dévoilent finalement que très peu de choses sur l’ensemble du « show », si ce n’est des séquences probablement situées en début de série, alors que la post-production est toujours en cours (scènes additionnelles demandées par Tsui Hark, doublages de certaines séquences, montage...) et que la diffusion sur la chaîne chinoise CCTV reste calée pour octobre de cette année : vidéo Seven Swords of Mt Tian A et B.
Il aura finalement fallu attendre l’annonce officielle de la sélection Cannes 2005 pour être définitivement certain de la non présence de Seven Swords au programme. Initialement annoncé pour y être présenté hors compétition, puis déprogrammé, quelques sites de news chinois suggéraient encore dernièrement une possible projection du dernier film de TSUI Hark sur la croisette. Seven Swords n’est d’ailleurs pas le seul « blockbuster » asiatique absent puisque The Myth le nouveau Jackie CHAN et The Promise, le wu xia de Chen KAIGE, ne sont pas annoncés alors qu’ils étaient attendus. Pour découvrir Seven Swords il faudra donc patienter, pour les plus chanceux, jusqu’en juillet, date officielle de l’avant-première en Chine. Quant à la France, si Pathe qui distribue le film (c’est Asian Star qui en assurera l’édition DVD) escomptait une sortie pendant l’été, celle-ci a été repoussée à la rentrée 2005, le site du distributeur français annonçant le 14 septembre comme date de sortie dans nos salles. A noter, avec l’ouverture du site officiel du film, la présence du « synthétique » KAWAI Kenji, le compositeur attitré de OSHII Mamoru, en charge de la bande son de Seven Swords. Une excellente surprise qui attise d’autant plus la curiosité quant au résultat final. C’est lors du dernier Festival de Cannes que les deux hommes se sont rencontrés et ce serait suite au travail du compositeur japonais sur GITS Innocence que TSUI Hark l’aurait approché. En attendant de découvrir le premier trailer qui ne saurait plus trop tarder on patiente avec une flopée de nouvelles images, certaines disponibles depuis cette nuit sur le site officiel.
La première partie de la série TV de plus de 70 épisodes tournée en parallèle au (peut-être premier si le succès suit) film en est également au stade de post-production. Là encore on évoque des chiffres « pharaoniques » pour le support, les droits des quarante épisodes déjà en boîte s’étant vendus en Chine à des hauteurs inédites jusque maintenant. Cette première partie de la série est prévue pour une diffusion en Chine à partir d’octobre de cette année tandis que le tournage de la suite, une trentaine d’épisodes, doit commencer début 2006. Apparemment CHEUNG Kam-Yim, superviseur avec TSUI Hark de la série et en grande partie à l’origine du projet, ne serait plus sur le coup pour la suite des évènements ; le bonhomme, insatisfait de changements de scripts permanent et poussé par son ami l’écrivain LIANG Yusheng, s’est reporté sur une nouvelle adaptation TV d’un roman wu xia de ce dernier, mais produite par un autre studio. Tout comme pour le film, en attendant de découvrir la première bande annonce de Seven Swords of Mt Tian, voici quelques visuels inédits pour la plupart, histoire de patienter un peu. En espérant qu’un distributeur international s’intéressera à cette série TV, ce qui ne serait pas étonnant vu le « buzz » autour du film et les moyens mis en œuvre (co-prod Chine/HK/Corée).
sources: wu-jing.org, sevenswordsthefilm.com, ent.sina.com, pathedistribution.com…
Comme tout le monde y est allé de sa petite news pour montrer les deux premières images de Donnie Yen dans The Seven Swords, "lefilmqu'ilestgrosdeTsuiHark", on se fend d'une dépêche à la aintitcool en guise de point régulier sur Seven Swords of Mt Tian, "lasériequ'elleestgrossedeTsuiHark". Rien de nouveau à raconter, juste deux images à montrer : Chiu Man-Cheuk opposé au jeune acteur de séries tv "mainland" Wang Xue Bing et Ray Lui qui prend la pose. Promis, dès qu'on a un visuel de la coiffeuse ont vous fait un dossier...
source : ent.sina.com.cn
Comme ont pu le remarquer ceux consultant régulièrement le tableau des mises à jour du site, une fiche spécifique pour The Seven Swords a été créé en plus de celle déjà existante sur la série TV Seven Swords of Mt Tian. Le point habituel (rappel des news précédentes à partir des fiches des œuvres dans l’onglet news/à propos) sur l’état de cet ambitieux projet bicéphale chapeauté par Tsui Hark et qui devrait signer son grand retour l’année prochaine...
Seven Swords of Mt Tian
La production de la « méga » série TV wu xia de 74 épisodes de Tsui Hark est entamée depuis le mois d’Août en Chine et en est maintenant à un peu plus d’un tiers de son tournage alors que son budget, initialement fixé à 10 millions de dollars US (le plus gros budget jamais alloué à une série TV chinoise), est consommé pour moitié. Les producteurs, au vu des premiers visionnages vidéo plus que rassurants, se sont engagés à injecter de nouveaux fonds. Les différents réalisateurs qui se partagent les scènes dans les nombreux lieux de tournages - dont le Mt Tian à plus de 3000 m d’altitude - opèrent sous la supervision de Tsui Hark et Cheung Kam-Yim, le réalisateur hongkongais étant accaparé par la version grand écran du projet (The Seven Swords).
Bien qu’il ne soit pas officiellement crédité comme réalisateur de la série, Tsui Hark maniera probablement quand même la manivelle sur certaines séquences importantes. Du côté des scènes d’action, et comme on pouvait s’en douter au vu de ses relations de travail étroites avec Tsui Hark tout comme avec le studio chinois producteur Wenlian studio, Yuen Bun a intégré le staff des nombreux chorégraphes d’expérience déjà en place. Ajoutons à cette fine équipe un casting proposant de nombreux artistes martiaux (dont Chiu Man-Cheuk/Zhao Wen Zhuo et même si Wu Jing a finalement décliné son rôle sous les conseils de ses agents) dans les premiers rôles, une invitation de la part de Tsui Hark au Yuen Clan et à l’équipe de cascadeurs de Jet Lee, et on commence à se faire une idée du potentiel de la chose.
The Seven Swords
Le premier des six films destinés au cinéma devant composer la saga wu xia tirée des même romans de Liang Yusheng servant aussi de base à la série TV, est entré en tournage depuis début Septembre. Si ce premier long métrage fonctionne Tsui Hark n’a pas exclu de réaliser les suivants, dans le cas contraire il resterait producteur. Dans un souci d’authenticité et de réalisme dans la représentation des arts martiaux, Tsui Hark s’est adjoint les services de Liu Chia-Liang pour les scènes d’action et le chorégraphe devrait aussi y aller de son petit rôle. Côté casting Gordon Lui, qui avait initialement annoncé sa participation au film, a du décliner le rôle en raison du refus de la TVB, avec qui il est sous contrat pour une série TV sur Wong Fei-Hung, de lui accorder le temps de tournage exigé par son rôle. Mais si le vétéran de le Shaw s’est désisté, dans le même temps c’est une autre star martiale qui a fait son entrée dans les têtes d’affiche : Donnie Yen, tout juste sorti du tournage de son nouveau film - un kung-fu urbain avec Sammo Hung, Simon Yam et Wu-Jing - Sha Po Lang, reprend le rôle laissé vacant par l’acteur coréen Seong Seung-Hun et vient donc épauler Charlie Young et Leon Laï. A noter que Donnie Yen joue dans le film le personnage de Chu Zhao-Nan interprété par Chiu Man-Cheuk dans la série TV. Produit pour un budget de 12 millions de dollars, le tournage de The Seven Swords est prévu pour une durée de trois à quatre mois.
Selon la presse chinoise les investissements de l’ensemble du projet (série TV, films, jeu vidéo...), avec une dizaine de sociétés impliquées, se montent à pas moins de 120 millions de dollars US. Le premier volume de la bande dessinée est programmé pour la fin de l’année en Chine et la sortie du jeu - un jeux de rôles massivement en ligne développé par un studio coréen - devrait être proche de celle de la série TV, pendant l’été 2005.
Tsui Hark
Non content de mener ses projets sur plusieurs fronts, Tsui Hark travaille déjà à l’après The Seven Swords et semble vouloir rester dans la veine wu xia pian. Toujours dans le cadre d’une collaboration avec Wenlian Studio (aka Beijing Ciwen Digital Oriental Film & TV Production Co), le réalisateur hongkongais en est au stade de la pré production pour son New Dragon Inn 2, avec un scénario bouclé et des lieux de tournage repérés (le désert et l’Ouest de la chine). Ching Siu-Tung a déclaré être en contact avec Tsui Hark pour prendre en charge les chorégraphies tandis que l’acteur Tony Leung Ka-Fai, après avoir été obligé d’annuler sa participation à The Seven Swords, se déclare prêt à rempiler.
Autre projet qui se dessine, un peu plus lointain mais toujours en collaboration avec Wenlian Studio, une version cinéma de Journey to the West. Le dirigeant de Wenlian Studio, Ma Zhong-Jun, a ainsi déclaré à ce propos que « ce n’est un secret pour personne que de réaliser un film sur Journey to the West est un des rêves de Tsui Hark. Nous en avons discuté avec lui et souhaitons l’aider à réaliser ce rêve. Mais tout cela en est encore au stade de la proposition. ».
Sources : wu-jing.org, vnet.game.enet.com.cn
La date de début de tournage de la série TV wu xia Seven Swords of Mt Tian s’approchant à grands pas ça s’agite beaucoup plus dans les médias chinois autour du projet de Tsui Hark et donc nous aussi, nous nous agitons. En visite en Chine sur les différents lieux de tournage pour deux semaines afin de mettre la main aux derniers préparatifs, le réalisateur hongkongais se fait un peu plus loquace et précis. L’occasion pour confirmer quelques faits et rumeurs tout en cernant les quelques points d’interrogation encore en suspends.
Premier point le budget, ou les budgets : le projet dans son ensemble compte plusieurs types de support mais nous laisserons de côté, pour des raisons évidentes, la bande dessinée (manwha ou manwa se demanderont les spécialistes ?) en 80 volumes et le jeux de rôle massivement en ligne co-produits avec les coréens. Il reste donc la série TV en 60 épisodes qui bénéficie d’un confortable budget de plus de 7 millions de dollars pour ce format (budget plus important que les dernières grosses productions wu xia TV chinoises du studio Wenlian initiateur de ce projet) tandis que le budget du film tourne lui aux alentours de 10 millions de dollars. Le fait de tourner film et série en parallèle devrait également assurer de bonnes économies d’échelle. Le tournage de la série est annoncé pour commencer début Août en s’étalant sur 9 mois et celui du film en Septembre de cette année.
Le casting : pour ceux qui consultent la fiche de la base il ne faut pas prendre la présence de Tony Leung Ka Fai pour assurée même s’il y a de fortes chances pour qu’il soit bien présent au final, ce qui est déjà plus discutable dans le cas d’Andy Lau qui continu pourtant d’être évoqué régulièrement. Quoi qu’il en soit ces deux stars ne sont probablement concernées que par le film et on ne devrait pas les retrouver sur la série, ou alors de façon minime. Autre star qui fait son come-back, Charlie Young sera quant à elle bien présente dans le premier rôle féminin aussi bien à l’affiche du film que de la série, tout comme l’actrice HK Ada Choï également attachée aux deux formats dans un des rôles de premier plan. Mais le plus intéressant et révélateur des intentions de Tsui Hark reste la liste d’acteurs martiaux qui squatteront les premières places, aussi bien dans la série que dans le film, et dont les deux principaux sont Chiu Man-Cheuk (Zhao Wen-Zhuo) pour le premier rôle (sa participation est donc confirmée) et Wu Jing – qui vient de finir de tourner sous la direction de Daniel Lee un kung-fu urbain en compagnie de Donnie Yen et Samo Hung - dans un des rôles de tête. Soulignons encore une fois l’importance, du point de vue du marché de la télévision chinoise plus que de celle des aficionados occidentaux, de la présence de ces deux acteurs vedettes du petit écran dont l’association constitue un évènement en soi. Pour les épauler l’acteur martial San Wei-Lin découvert dans Xanda - et bientôt à l’affiche d’un autre film mettant en vedette cet art martial mais dans un environnement urbain (God of Fist) – sera accompagné des deux vétérans Ji Chun-Hua et Yu Cheng-Hui (vous pouvez consulter les filmos de tout ce petit monde à partir de la fiche du film). Quand aux noms coréens évoqués par intermittence rien de vraiment définitif pour le moment mais il y en aura, ça c’est certain.
On n’a pas vu autant d’acteurs martiaux de talent aux avant-postes dans une production de ce genre depuis la grande époque de la Workshop (et la liste risque de s’allonger encore). Un indice qui ne trompe pas quant à l’approche de Tsui Hark et sa volonté de repartir sur la base de certains fondamentaux (et moins de sfx), et on ne lui en tiendra certainement pas rigueur. Il faut donc s’attendre au minimum à du solide niveau action, au minimum... On ne va pas épiloguer sur l’intention avérée du réalisateur de révolutionner le genre wu xia au cinéma, nous attendrons pour ça au moins la première bande annonce, mais par contre la volonté de mettre en avant un peu de sang neuf est bien là. Et pas dans une petite production préparée dans l’urgence. Mais la question immédiate que cela pose est donc qui pour chorégraphier tout ça ? Pas de noms pour le moment mais il serait étonnamment étonnant que n’apparaisse pas dans l’organigramme du staff celui de Yuen Bun, parce qu’il est un collaborateur attitré de Tsui Hark d’une part, mais aussi parce qu’il est le chorégraphe attitré des grosses séries wu xia produite par Wenlian Studio d’autre part. Mais qui pour l’accompagner ou le chapeauter ?
On arrête là pour ce mini bilan radoteur en forme de dépêche mais ceux qui veulent aller un peu plus loin dans les détails peuvent se reporter à la vieille, mais toujours « pertinente », présentation du projet sur la fiche du film (fiche, soit dit en passant, qui ne distingue pas encore le film de la série). Ego trip « style » pour conclure : cela fait presque deux ans qu’on vous tient régulièrement la jambe avec Seven Swords of Mt Tian et si au début certains auraient pu douter de la réelle importance d’un tel projet, trop vite estampillé « simple » série wu xia en vertu d’une méconnaissance des ambitions et productions de Wenlian Studio principalement, ce qui se dessine à la veille des premiers coups de manivelles est bien le projet d’importance espéré, même si Tsui Hark ne fait plus « que » superviser la série (mais il réalise bien le film). Au moins, toutes ces dépêches n’auront pas été écrites en vain. Bonne nuit.
On continu le feuilleton tout en dépêches du projet le plus "érectile" du patron de la Filmworkshop. De retour de Cannes Tsui Hark continu à travailler sur la pré-production du combo film/série TV Seven Swords of Mt Tian dont le tournage, après reports successifs, est maintenant attendu pour le mois d'Août de cette année. Projet toujours aussi pharaonique produit par un studio chinois qui n'a plus à faire ses preuves dans le domaine des adpatations en séries de best sellers de la littérature wu xia (cf les anciennes dépêches), Seven Swords risque encore de faire monter d'un cran les attentes puisque c'est maintenant avec Zhao Wen-Zhuo (on vous fait l'affront de citer un titre : The Blade) que le réalisateur est en pourparler afin de l'intégrer au casting. Après la brouille qui marqua leur séparation et le début de la fin de la carrière sur grand écran à HK de l'artiste martial aujourd'hui valeur sûre du petit écran, c'est sans doute là une chance de come back à ne pas louper pour l'interpète du guerrier manchot. Pour l'instant rien de définitif mais selon l'agent de l'acteur les pourparlers sont en cours. Avec Wu Jing déjà embarqué dans le projet Tsui Hark risque là de faire un véritable coup sur le marché chinois, les deux acteurs étant considérés comme les meilleurs dans leur partie au niveau de la production TV, leur éventuelle association revenant régulièrement sur le tapis mais jamais jusqu'ici concrétisée. Du nouveau... dès qu'il ya du neuf !
Initial D le film : Tsui Hark a encore feinté son monde selon le Chengdu Daily puisque le réalisateur hongkongais vient de quitter le bateau Initial D pour des raisons de « différents artistiques ». On évoque maintenant le nom d’Andrew Lau pour le remplacer. (Dernière) Selon une autre source, le Oriental Sports Daily, s'il y a bien de l'eau dans le gaz entre le réalisateur et Media Asia l'article ne confirme pas encore le départ définitif de Tsui. Affaire à suivre donc...
Seven Swords of Mt Tian : le projet d’adaptation en un film et une série TV des romans de Liang Yusheng redevient du coup le seul projet connu à l’horizon pour Tsui Hark. Et on ne va pas s’en plaindre... Le réalisateur n’a pas cessé d’effectuer des repérages –terminés il y quelques jours- en Chine (photo) en compagnie des producteurs, tout comme son compère et co-réalisateur sur la version TV -60 épisodes prévus- Cheung Chi-Leung. Par contre quelques changements sont intervenus concernant la série ; en effet Tsui Hark ne co-réalisera pas cette dernière mais officiera comme consultant, se concentrant exclusivement sur le film. Du coup et pour des raisons de calendrier les castings de la série et du film devraient diverger dans des proportions pour l’instant inconnue. Côté scénario il en sera aussi de même (l’idée de départ consistait à faire du film l’introduction à la série). Si les noms de Wu Jing, Yu Cheng-Hui et Ji Chun-Hua restent toujours attachés au projet, on ne sait pas s’ils seront présents également dans le film (bien que pour Wu Jing on n’imagine mal son absence). Les autres noms, prestigieux (Tony Leung Ka Fai, Charlie Young, Andy Lau, Jang Suh Hee...), évoqué ces derniers temps ont quant à eux plus de chances de se retrouver sur la version grand écran même si leur participation demeure encore à l’état d’intentions ou de rumeurs en l’absence de toute confirmation officielle. Enfin le jeu et les comics restent toujours d’actualité. Le début du tournage est toujours prévu pour cet Eté.
Profitons de l’occasion pour passer en revue quelques séries TV wu-xia et kung-fu récentes que l’on ne risque pas de voir dans nos contrées (et avec sous-titres) de sitôt :
Silkroad Hero/ Hero on the Silkroad -avec en vedette Nicky Wu et réalisé par le duo Cheung Chi-Leung/ Chin Siu-Ho- qui avait déjà été évoqué dans les dépêches dispose désormais d’extraits vidéo (1 et 2–enregistrer sous-).
Ping Zong Xia Ying, chorégraphié par un « disciple » de Ching Siu-Tung et Ma Yuk-Sing –Li Cai- ayant participé à Hero, est la dernière production de Wenlian Studio (Legend of Condor Heroes 2003, Demi-Gods and Semi-Devils 2003 et le film/série de Tsui Hark à venir) tirée d’un roman de Liang Yusheng et qui compte entre autres noms dans son casting Yu Rong-Guang (clip vidéo –enregistrer sous-).
Lian Cheng Jue/Secret of the Linked Cities (extrait –clic droit-) est basé sur un roman de Jin Yong où on peut apercevoir deux acteurs martiaux -Yu Cheng-Hui et Ji Chun-Hua présents dans l’extrait- habitués des productions Wenlian et annoncés également sur Seven Swords of Mt Tian...
Enfin on évoque, une fois n’est pas coutume, une production TVB (HK) avec Praying Mantis Boxing dont le titre indique bien le genre -nan, ce n’est pas la suite de Microcosmos- ainsi que l’atteste la bande annonce en 56k et 300k (Tips : si votre lecteur WM rame un peu faîtes glisser le lien sur le Real One Player ça le fait sans problèmes).
Source : merci au site wu-jin.org pour son excellent boulot.
Y’en a qui ont la peau dure... Tsui Hark a annoncé, lors d’une conférence de presse en Corée où il était invité, qu’il allait réaliser dans le courant de l’année une adaptation live du manga et série tv à succès Initial D. Véritable phénomène au Japon, Initial D a déjà également été décliné en OAV, jeux vidéo et film d’animation. Doté d’un budget de 4 millions de dollars le tournage devrait prendre place aussi bien au Japon qu’en Chine. Pour l’instant seul le nom d’Edison Chen est attaché au casting. Initial D raconte l’histoire d’un jeune garçon s’adonnant aux courses de rue...
Le point sur Seven Swords of Mount Tian: ça bouge beaucoup concernant ce qui se présente comme le gros projet à venir de Tsui Hark. Le combo film/série tv wu xia, adapté d’un roman de Liang Yusheng pour le studio chinois Wenlian, prend ainsi encore de l’ampleur puisque le format annoncé passe de 35 épisodes à 60 épisodes, avec un budget de 10 millions de dollars US. Idem pour le casting avec l’arrivée des deux pointures que sont Tony Leung Kai Fai et Charlie Young. De son côté le jeune acteur chinois qui monte Liu Ye a déclaré, dans une interview, que son prochain projet était Seven Swordmasters of Mt Tian. C’est tout pour ce qui est des nouveautés touchant la série proprement dite. En ce qui concerne les autres aspects du projet, le jeu vidéo online tiré de la série et la BD de 80 volumes, ils seront tous deux menés dans un partenariat Chine/Corée du Sud. La date de début de tournage de Seven Swords s’est vue repoussée, pour cause de réécriture du scénario, à la fin de l’année, début 2004.
Voilà qui laisse du temps à Jacob Cheung, co-réalisateur, pour se faire la main sur le tournage –depuis Juin- de Silkroad Hero, une mini série wu xia en 20 épisodes produite par un des studios chinois derrière Warriors of Heaven and Earth. Silkroad Hero met en vedette Nicky Wu et Theresa Lee avec comme co-réalisateur, chargé des scènes d’action, l’acteur martial Chin Siu-Ho. Adapté d’un roman de l’écrivain chinois Mai Tian, Silkroad Hero se situe pour partie dans les mêmes localisations que Seven Swords of Mt Tian (ouest de la Chine), ce qui n’est pas étranger au choix de Jacob Cheung, de son propre aveu.
Sources : wu-jing.org, Screendayli.com
Bandes annonces de 3 films récemment mis dans la base.
Sword in the Moon : film coréen de sabre sorti sur les écrans il y a quelques jours seulement et qui se présente comme une grosse production avec chorégraphes HK (Yuen Bun) et coréen (Yuen Jeung) en renforts. Trailer et clip (300 ko, stream les deux) sur le site officiel.
Cala, my Dog: film chinois sortie cette année et dont Celestial Pictures a acquis les droits, Cala, my Dog a obtenu un beau succès en salles en étant numéro 1 au box-office, faisant déclarer a son célèbre producteur à succès Feng Xiaogang, dans un excès d’enthousiasme, qu’il avait « préféré Cala, my Dog à la dernière grosse production de Zhang Yimou, Hero ». Trailer sur cette page en chinois(clic droit et enregistrer sur les liens Real).
The Missing Gun : projeté au dernier festival du film asiatique de Deauville, The Missing Gun met à l’affiche Jiang Wen dans le rôle d’un policier à la recherche de son arme perdue (la possession d’arme est sévèrement réglementée en Chine)...Trailer sur le site Coming Soon.
Tsui Hark en Chine:
De petits extraits en anglais d'une interview donnée par Tsui Hark concernant Xanda sont disponibles sur le site wu-jing.org (très bon site d'ailleurs, les anglophones sont invités à y farfouiller). Si vous voulez en savoir plus et échanger vos points de vue sur le film rendez-vous sur le forum de nos confrères de HK Cinemagic qui ont relayé la news en premier.
Juste en dessous de cette interview sur Xanda, réalisé lors d'une avant-première en Chine (image) dont les bénéfices sont destinés à la lutte contre le SARS, il y a aussi quelques petites infos supplémentaires sur Seven Swordmasters of Mt Tian : en plus du combo film/série TV (une première pour le paysage audiovisuel chinois), du documentaire consacré au tournage (une autre première), un comics basé sur la future série (une première) et un jeux vidéo on-line (une première) sont également annoncés. Début de tournage prévu maintenant en Septembre. On en profite au passage pour évoquer quelques infos antérieures sur Seven Swordmasters of Mt Tian (trad. litt. car pas de titre international pour le moment) : comme rapporté dans la présentation de cette série, 3 réalisateurs se divisent le travail, Cheung Kam-Yim le vétéran conseille et coordonne, Jacob Cheung s'occupe principalement des scènes à teneur plus dramatique et Tsui Hark peut ainsi entièrement se concentrer sur les scènes d'action où semble se situer son "pari" de réalisation. Comme pour Legend of Zu, c'est lui-même qui supervise le design des (nombreuses) armes mais contrairement à ce qu’il fait sur sa « fantasy jusqu’au boutiste », il se reposera moins sur les sfx que sur les aptitudes martiales de son casting.
