Des mandales, tu prendras...
Il est évident que le dernier film de Ryu Seung-Wan est imparfait. On ne sait pas bien si le cinéaste a voulu parodier le genre ou le réaffirmer sans concession en proposant des scènes de combats monstrueuses et parfaitement chorégraphiées, comme pour masquer le classicisme d'un scénario prétexte. Pop-corn movie par excellence, City of violence mérite amplement une classification "paies tes torgnoles" tant il en recèle, les chorégraphies du duo Jeong Du-Hong/ Jeong Chang-Hyeon étant soignées et esthétiques. Bonne utilisation des décors et de l'espace, fighting puissance HK, facilité d'écriture non sans rappeler tout bon beat'em all Sega, dont les bikers fous d'un Street of Rage II balançant leurs motos, ou piochant carrément chez The Warriors de Walter Hill.
Anecdote sympathique, le réalisateur m'avait confié à Deauville que le public coréen n'avait pas remarqué certains détails, et que City of violence est comme un assemblement de puzzles cachant une montagne de petits clins d'oeil, et ici la référence est bien présente puisque lors d'une excellente scène d'affrontements urbains avec différents gangs, tous contres nos deux héros principaux, certains sont vêtus de tuniques de baseball et maquillées comme dans le classique de Walter Hill. Inspiré aussi par un certain Kill Bill (utilisation d'un score mariachi lors du combat final, montage serré, références à Suzuki pour les pièces qui s'ouvrent en profondeur comme pour La vie d'un tatoué, qui inspira à son tour Tarantino). Quoiqu'il en soit, il ne faut pas aller chercher plus loin qu'un bon divertissement oldschool, punchy et revisitant de manière décalé le film de kung-fu classique.
Friend 2
N’est pas Tarantino qui veut : en destructurant l’ensemble de son récit autour d’un élément central, le meurtre de Wang-jae, et en croisant passé, présent et personnages, Ryu Seung-wan s’emmêle souvent les pieds dans le tapis, fait perdre le fil au spectateur et prend le risque de résumer le film à ses seules scènes d’action – au demeurant très efficaces.
Au-delà d’un style branché revendiqué, on ne sort cependant jamais vraiment des sentiers battus du cinéma de genre, avec une intrigue très proche de Friend (l’évolution sur 20 ans d’une bande de potes dont certains ont mal tournés) et des combats très old school revisités sans grande originalité privilégiant le classique 100 contre 1.Au second plan, Ryu prend tout de même le temps de décrire le changement de décor très rapide de son pays à la suite au boom économique, technologique et touristique des années 90, qui semble avoir radicalisé certaines postures et qui a donné vie à des mafieux sans foi ni loi comme le caricatural Pil-ho.
Si The City of Violence se regarde sans problèmes, il ne marque pas durablement les esprits.
Un film avec des arts martiaux, et pas un film d'arts martiaux
Déception au niveau martial pour ce film bien léché et aux ambitions formelles indéniables. Mais autrement les scènes de castagne sont hélas à une très bonne longueur des références du genre. La faute à une réalisation qui s'intéresse plus à elle même qu'aux combats. Dommage, il y avait plus de potentiel à ce niveau. On oubliera aussi l'interpréation qui va de correcte à franchement irritante.
Reste au final un divertissement très correct, mais qui s'oubliera vite, surtout pour les fans d'arts martiaux.
Le vainqueur est le dernier debout
Ryu Seung-Wan a voulu se fendre de son petit film d'action et il s'en tire très honorablement. Il n'en ai pas à ses débuts dans l'action, ayant déjà réalisé de telles scènes dans ses précédents film : , No Blood No Tears, Crying Fist, Arahan, chacun montrant différentes facon de voir et interpréter un sujet dans une mise en scène plus ou moins adéquat. Mais pour la première fois, il en fait un long-métrage. Tourné en quelques semaines avec un budjet de loin inférieur à ses précédents films, on a vraiment l'impression qu'il a fait un truc entre pote et qu'il n'a aucune autre ambition que de s'éclater à le voir et le revoir (et d'abord à le réaliser). Mais pour cela, il s'applique tout de même sur de nombreux points ; une mise en scène particulièrement inspirée, même si l'on peut par moment trouver excessif les transitions "spéciales" (disons que beaucoup d'effet y sont apportés). De même, on peut y retrouver une certaine ambiance western dans la musique et l'idée des deux têtes brulées qui sont parties pour venger leur ami.
Le sujet aussi est bien dans le délire. Ryu Seung-Wan a volontairement décidé d'intégrer toute son histoire dans une ville imaginaire, afin de se délivrer de tout réalisme, et également on pourrait penser qu'il montre ainsi ne vouloir critiquer personne et faire de son film une simple oeuvre de divertissement. Le thème est 100 fois revu (amitié puis trahison entre amis, forcément dans un but économique...), si bien qu'il n'a pas spécialement d'emprise émotionnelle sur le public ; l'enquête policière en fond qui sert également de rebondissement dans l'histoire passe très vite sur les détails et nous emmène au final à ce que l'on attend : l'action, l'action l'action.
Et pour l'action, on est vraiment servi. Chaque scène comporte son lot de surprises et est mis en scène de manière totalement différente, montrant que Ryu Seung-Wan a plus d'un tour dans son sac. Mais ce qui est impressionant, et que l'on voit peu dans les films coréens, ce sont les vrais bonnes grosses cascades des acteurs, et sur ce point Ryu Seung-Wan m'a vraiment impressioné, car je ne lui connaissais pas de telles compétences physiques ; et les techniques martiales de Jeong Du-Hong sont toujours aussi renversantes (meme pour lui hehe).
Bref, ce petit film est une perle, et on passe vraiment un excellent moment. Evidemment, il faut relativiser, il est très loin des chef d'oeuvre du cinéma d'art martiaux de HK, mais la concurrence n'est certainement pas le but recherché.
23 septembre 2006
par
Elise
Entre hommage et pompage, un divertissement sauvé par ses scènes de combat
Ryu Seung-wan propose un pur film de divertissement, complètement assumé, certes, mais souffrant de lourdeurs assez pénibles sur la longueur.
City of Violence, disons-le tout de suite, n'a rien d'un grand film. Les acteurs sont médiocres, le scénario inexistant et la réalisation gonflante. Entre les hommages inutiles à
Kill Bill et le montage grossièrement inspiré des derniers films de Park Chan-wook,
City of Violence a bien du mal à trouver sa propre identité. Et ce n'est pas son scénario, déjà vu mille fois, qui pourrait aider à améliorer les choses.
Toutefois, les scènes de combat particulièrement convaincantes et le charisme de Jeong Du-hong aident à faire passer les 90 minutes de ce film où l'on cogne sec, ce qui fait parfois du bien.
T'awar ta gueule à la récré !
Pas mieux. C’est du vengeur basique composé de « avec mes potes on va te marrave grave ta mère ! », et aussi de… ah tiens non, c’est tout. Le film part dans tous les sens, copie des pitchs et styles variés, de Corée et d’ailleurs, et n’obtient qu’un résultat trop hétérogène à l’arrivée. Ca cogne bien mais, derrière, ça n’est pas du Stanley Tong, et malgré des chorégraphies martiales plutôt chouettes, la narration peine méchamment à les suivre. Donc à les mettre en valeur. Sinon, c’est complètement con mais ça dépote bien et le climax défoule joyeusement. Coups de pieds dans la tête sans se la prendre ? Y’a pas d’mal à s’faire du bien, non, alors ne boudons pas le coup de tatane généreux, car ici il est comme la pomme chez Lautner: y'en a. Mais y'a pas beaucoup d'autres trucs.
Pop-Corn movie révise ses classiques
mouaif. Le scénario est épais comme du papier à cigarette, la mise en scène pompeuse et gonflante. Ce n'est pas très grave, puisqu'on annonçait seulement un film "100% action, 100% baston".
Mais il faut quand même se taper 55 minutes de lenteurs et de lourdeurs avant de rentrer dans le vif du sujet, sans compter les répliques convenues et la pseudo-hilosophie à la J-Cl VanDame...
Disons donc "15% action, 15% baston". Mais, même si on n'accroche pas du tout à cette histoire ni à ses citations multiples et maladroites, les bagarres sont si bien mises au point et si bien filmées qu'on ne regrette pas le voyage.
La Shaw Brothers, John Woo le retour mais en Corée
Très bon polar-arts martiaux en provenance de Corée, ce film est fait pour les fans de cinéma hong-kongais de par son scénario rappelant les meilleurs heroic bloodshed de John Woo et de par ses scènes d'action nous renvoyant directement aux kung-fu-basher de Chang Cheh des années 70.
L'histoire du film est assez simple et ne gagnera pas de prix pour son originalité : une histoire de fraternité, loyauté et de traîtrise entre amis d'enfance typique des polars heroic bloodshed de la fin des années 80; le film fait de nombreuses références et clin d'oeil aux films de John Woo, A Bullet in the Head, The Killer, A better tomorrow, très visibles. Pour ce qui est de l'action qui est quand même l'intérêt majeur du film, les combats nous renvoie à la belle époque de la Shaw Brothers en particulier les films de kung-fu de Chang Cheh, mais aussi les films d'action-arts martiaux des années 80 à la Jackie Chan pour ce qui est des cascadeurs qui tombent en se faisant très mal. Les combats sont chorégraphiés de manière assez réalistes et non câblés, c'est du taekwando et combats de rue.
Bien entendu la scène la plus mémorable est la scène finale rappelant A better tomorrow2, les deux amis en costard noir, au retour de l'enterrement, sont prêts à affronter au péril de leur vie une horde de gangsters tous armés jusqu'au dent, à la différence que personne n'a de pistolets mais des couteaux et des sabres. Cette magnifique scène finale est un direct hommage aux films Vengeance et Boxer from Shantung de Chang Cheh, certes elle peut aussi rappeler Kill Bill pour les spectateurs moins connaisseurs des films anciens, ce qui est logique puisque Kill Bill rendait aussi hommage à sa manière à la Shaw Brothers entre autres. On pourra déceler encore beaucoup de clins d'oeil à une quantité de films tout au long de l'aventure (films de samouraï, The Blade, etc...). La bande originale est assez bonne aussi surtout pour la scène finale, hommage aux westerns de Sergio leone.
Pour ce qui est des acteurs il y a une bonne entente entre le duo Ryu Seung-Wan et Jeong Du-Hong très à l'aise dans son rôle, tous les deux se la jouant très cool et ne se prenant pas vraiment au sérieux. Quant à Lee Beom-Su il est parfait en grand gangster lâche et peu sûr de lui.
Pour conclure après SPL, l'Asie nous renvoie avec ce City of Violence un autre polar-arts martiaux, certes pas aussi léché, sérieux ni pourvu de la même violence viscérale que ce dernier, mais nous faisant penser à sa manière à l'âge d'or du cinéma hong-kongais. Un film fun, décomplexé, fait par des fans pour des fans.
Bis Repetitas
Après le terrible supplice que fut
Arahan, Seung-Wan RYU revient donner une leçon aux jeunes teenagers.
Soyons clair,
The City of Violence est beaucoup mieux que
Arahan mais il ne casse pas des briques non plus. A cause d'un scenario vraiment faiblard et de personnages clichés à mort (mention spéciale au bad guy de l'histoire).
Pourtant, il y a de l'idée dans les scènes de combats certes très cablées mais totalement surréalistes. Cependant on pense beaucoup à
Kill Bill (film déjà très inspiré) et même à
Matrix.
On reproche parfois au ciné Coréen de trop souvent copier sur le ciné US. Et bien
The City of Violence en est un parfait exemple.
A suivre donc......
Amis d'hier enemis le lendemain
Au niveau de l'histoire c'est assez basique sans grande originalitée (genre les amis d hier ki deviennent ennemis), mais je pense que l'histoire n'est qu'un prétexte, pour enchaîner les scènes de combats, qui je suis d'accord avec les autres avis son loin d'égalée celle des films made in Hong Kong, mais elle sont comme m^me de bonne facture. Revoilà en faite le problème du cinéma coréen qui pour ce genre de film essai de s’inspirer des films US sans le m^me résultat. Ont verra si avec le temps ils s’amélioreront. En bref ce film et un bon divertissement et non la véritable bombe qu’il aurait pu être
Tout pour le fun, et la frime !
Film pop destiné à un public jeune repompant tout les succès récents (et aussi d'autres plus anciens) avec plus ou moins de réussite.
Tout y est très propret et linéaire (images, personnages, histoire,...) de tel que le spectateur ne se sent pas très impliqué par l'intrigue et le film ne dégage aucune émotion propre (au contraire d'un "Bullet in the Head", un de ses nombreux modèles).
Les scènes d'actions sont nombreux mais pas tous réussis (peu crédible pour la plupart et assez répétitif, par exemple l'utilisation intempestif de la caméra du dessus avec des combattants qui font tournoyer leur veste longue pour faire zoli).
Bon divertissement assez fun par moment mais par le tuerie que j'attendais.
Taekwendo fighting!!!
J'en rigole encore tellement le scénario est fouillé, recherché, et totalement original. C'est limite une honte quoi. Scénaristiquement nul de chez nul, le film se ratrape un peu par quelques scènes de combats fort sympathiques, où le taekwendo règne en maître, avec quelques petits passages hilarant avec la venue de gang de kids, de toutes sorte. Mais au final pas grand chose à se mettre sous la dent. Le film traine en longueur, aucun suspense, rien c'est creux. Un film d'action oui, un prétexte à l'action déjà beaucoup moins...Mais un prétexte à l'action sans aucun suspense, ni frissons, là c'est non. Un film ennuyeux en somme...
De la baston pour la baston
Aucun intérêt a priori dans ce film, pas de scénario ni de jeu d'acteur, ou si ce n'est pour le fan de castagne, et encore... d'après ce que j'ai entendu le niveau technique des cascades n'a même pas plu aux spécialistes ! Bref, à éviter.
Souvenirs...
Un film qui se laisse regarder avec des scènes d'action correctes mais vraiment sans plus (c'est même parfois assez nul).
Le thème du film est intéréssant, mais finalement assez mal exploité pour que ne constituer au final qu'un banal enchainement de scènes de combats.
TIENS! PRENDS CA! AU SUIVANT!
Et bien pour de la castagne, y a de la castagne. En fait, il n'y a que ca dans le film si l'on met de côté l'histoire de vengeance entre amis. C'est du 100% classique, du prévisible à fond et totalement basique au niveau scénaristique mais pour un film de bastonnage, peut-on en demander plus? Peut etre oui...Mais bon, ca castagne sec, y a pas mal de casse, du sang, des bobos et c'est correctement rythmé pour nous tenir éveiller le long de ces 90 minutes.
Cependant, on le regardera une fois mais pas plus.... Difficile d'y revenir à mon avis.
Du bon pop-corn movie
Une série B pêchue et divertissante, qui se réclame autant de John Woo et Yuen Woo-Ping pour le dynamisme extrême des combats à mains nues, les codes d'honneur et de fraternité et le stylisme de la mise en scène que de Martin Scorsese pour le type de narration. Des affrontements soigneusement chorégraphiés et d'une violence sans compromis, une brochette d'acteurs de seconde zone qui se défendent bien dans leurs rôles respectifs et une intrigue qui parvient à tenir le spectateur en haleine du début à la fin. Le tout reste bien léger, manque sans doute un peu de finesse et ne révolutionnera pas le cinéma coréen, mais l'amateur de bon pop-corn movie qui se respecte ne devrait être que comblé.
Sympathique à défaut d'être inoubliable.
Ce film reste ma meilleure expérience du cinéma Coréen, loin devant les pompeux et vains "fighter in the wind", "old boy" et autres "ivres de femmes et de peintures", des films froids, uniqement dédiés à l'esbrouffe cinématographique, à mon sens, et d'une prétentieuse à faire vomir.
Ici on a droit à un film plus simple, aux ambitions plus sincères. Le scénario n'est pas des plus recherchés, mais j'ai connu beaucoup de personnes que ça ne dérangeait pas dans un film de ce genre. Sa simpllicité participe au capital sympathie du film, puisque l'une de ses grandes forces est de nous faire ressentir l'insouciance passée et l'amitié qui unissaient ces personnages. Ces souvenirs volent en éclat à présent, dans des affrontements idéologiques mis en exergue par les scènes d'action.
N'attendant pas d'un film de série B un quelconque message philosophique (exercice idéal pour mordre la poussière, n'est ce pas les frères wach... pardon, le frère et la soeur wachowski), ou une remise en question de la société de consommation, le récit, assez prenant, m'a suffi à apprécier la dramaturgie des combats.
Moins nombreux que je ne l'aurai cru, et techniquement limité, ils restent réellement plaisants. Si la chorégraphie reste simple, elle est dynamique, et les qualités athlétiques des cascadeurs emportent l'adhésion. Le final, dans un style très Chang Cheh (et non, Tarantino n'a rien inventé....), est à ce titre réjouissant. Extrêmement long et varié, il ne restera pas dans les annales, mais permet de passer un bon moment de violence et de massacre.
Un film qui n'a d'autre ambition que de divertir et y parvient tout à fait, avec sincérité et bonne volonté. Certains "génies" devraient prendre exemple et penser aux spectateurs avant de penser à satisfaire leur égo démesuré.
Les frères (en) pétard
Dernier film autoproclamé de Ryu seung-wan de son cycle de films sur la violence – et il est temps. Bien loin des quelques originalités de ses précédents, "City of violence" réduit l'intrigue et le propos à son strict minimum et devient quasiment une parodie du genre. En résulte des scènes assez efficaces et drôles, dont notamment celle au centre ville et la bagarre finale dans la maison (référence à "Kill Bill" avant d'en être aux films asiatiques). Tout est démultiplié à l'excès; que ce soit les différents groupes bagarreurs en ville ou les pans de murs s'ouvrant les uns après les autres pour dévoiler les nombreux ennemis.
Malheureusement, le film ne va jamais au-delà: le début et la scène du centre-ville aurait pu faire honneur à son titre, en faisant de la ville un énorme terrain de jeu semblable à un jeu vidéo (comme al série des "GTA"), où chaque habitant aurait pu devenir un ennemi potentiel et les décors ayant pu servir de champ de bataille. Finalement, l'affrontement tourne vite court; de même que l'immense bagarre finale: en vue des nombreux ennemis, les deux frères de sang se frayent trop rapidement un chemin dans la foule de leurs ennemis pour en arriver jusqu'au "big boss" final.
Un goût d'inachevé dans ce spectacle d'action en dessous des moyens, qu'il aurait voulu se donner – détail dont souffrent finalement tous les films de Ryu, mais qu'il avait su bien mieux voiler derrière des intrigues plus touffues ou des effets de style plus réussis…
Il sera très intéressant de voir ses prochains pas dans la réalisation pour voir quelle maturité il aura atteint.
Un film que l'on oubliera vite
Bon que dire, j'attendais beaucoup de ce film, un film qui devait annoncer un renouveau du genre selon certaines critiques étrangères, il n'en est rien... !!!
Le film est dans son ensemble plutôt creux, une réalisation et photo édulcoré pour un spectacle plutôt pompeux, des scènes de combats interminables avec une chorégraphie répétitive(...)En résumé, rien de fameux et faudra pas s'attendre à ce que le scénar ou les acteurs viennent relèver ce long métrage.
A bon entendeur « plus et bon film ! »
14 octobre 2006
par
aucun
Cité d'or
"The City Of Violence", film qu'on pourrait qualifier d'anti-"Friend" est parsemé de fautes de mauvais goût, que ce soit dans les splits-screen inutiles ou la répétition de raccords chiadés à la Park Chan-Wook. On retrouve d'ailleurs l'influence de ce dernier sur le travail de Ryu Seung-Wan, jusque dans la prestation très Choi Min-Sikiesque de Kim Byong-Ok lors d'une scène de torture.
Mais "The City Of Violence" est aussi le meilleur film de Ryu Seung-Wan depuis "Die Bad" ; un film de divertissement sans scories particulièrement outrageuses, faisant parfois preuve d'idées intéressantes, comme la violence en faux hors-champ du plan-séquence d'ouverture et l'absence de raccord sur le premier flash-back, sans parler des citations de grands noms du cinéma d'action : la baston entre bande de jeunes sur fond de musique guillerette rappelant l'insouciance du début de "Bullet In The Head", les arrêts sur images fraternels Wooïens avant l'assaut final, les deux plans - reconnaissables à leur colorimétrie - hérités de "The Blade", ou encore le lieu et la progression de la catharsis faisant très "Kill Bill vol. 1".
Au-delà de ça, "The City Of Violence" nous fait l'honneur d'être dépourvu de bluette ou de longueurs plombant son récit aussi convenu qu'efficace tandis que le tandem Jeong Du-hong/Ryu Seung-Wan fait la paire, et le plus important (les scènes d'action) sont globalement bien menées voire jouissives par moments, nous épargnant les effets clippeux/tendance à vomir vus dans le Ritchiesque "No Blood, No Tears" et le Wachowskiesque "Arahan".
Ryu Seung-Wan, en grande forme, prouve-là qu'il est bien le petit maestro du film d'action en Corée du Sud.