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Ivre de femmes et de peinture

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les avis de Cinemasie

8 critiques: 3.66/5

vos avis

39 critiques: 3.47/5

visiteurnote
Hidelirium 3.5
Illitch Dillinger 4.25
Samehada 4
Epikt 3.5
LiMuBai 3
Chang La Rage 0.5
Killdonalduck 2
La girardasse 3.75
Anicky 3
Kokoro 2.5
Secret Tears 2.75
hendy 4
french touch 3
seijûrô hiko 4.5
Oiggab 3.25
LeVent 4.5
FREDDYK 4
Maggielover 3.5
Macareux moine de Bretagne 2
Black_pantha 3.25
Catt 3.25
Bastian Meiresonne 4
JoHell 3.5
jep 4.75
David Federmann 4.5
k-chan 4.25
Sauzer 3.5
Manolo 3
Manue 4.5
nisei 4
Pikul 3.5
punkfloyd 4
shaya 4.25
Simon VD 4.5
Toxicguineapig 2.75
Tred 2.25
tu0r 3.25
Oh Dae-soo 3.5


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UN BON FILM AVEC TROP DE TEMPS MORTS

L'expérimenté et talentueux réalisateur Coréen Im Kwon-taek porte ici à l'écran la vie de «Ohwon» Jang Seung Up, personnage tourmenté et peintre reconnu mais qui n'aura pas réussi à s'accomplir totalement. Le drame se déroule dans la Corée de la fin du XIXème siècle dans contexte historique plutôt remuant puisque marqué par de multiples crises politiques. Si Choi Min-sik réalise une prestation d'acteur parfaite puisqu'il semble réellement habité par le personnage à la fois détestable et attachant qu'il incarne (le peintre Jang Seung Up) et si Im Kwon-taek excelle au niveau de la narration et propose des plans de toute beauté et une virtuosité certaine dans l'art de mettre en valeur les scènes de peintures, il faut bien avouer que le film comporte tout de même trop de temps morts pour convaincre pleinement le spectateur. Un bon film à voir cependant notamment pour le jeu d'acteur époustouflant de Choi Min-sik et pour en savoir un peu plus sur l'histoire du Pays du matin calme.

16 avril 2006
par LiMuBai


ivre d'ennui et de désespoir (et oui, il est long ce film)

Seul film Coréen que j'ai vu à ce jour, étant donné les critiques élogieuses (pas seulement sur ce site), ça ne me donne pas envie d'en voir d'autres. D'un classicisme exacerbé, que ce soit dans son sujet (la biographie plus ou moins romancée d'un artiste célèbre, en évoquant par moments le contexte historique pour maintenir l'illusion d'une recherche authentique du cadre) éculé, ou sa mise en scène d'une platitude qui frise le crime, ce film ne parvient absolument pas à créer une "identité coréenne". Il semblerait que l'ensemble de la production cinématographique Coréenne (notez que j'emploie le conditionnel) souffre de cette tare. Cela tient sans doute au fait que la corée a vécu sous influence et n'a plus d'identité propre. C'est en tout cas ce que l'on ressent ici. J'irais même jusqu'à dire que c'est LA SEULE chose que l'on ressent ici, tant le personnage nous apparaît antipathique, tant son art nous apparaît futile, et tant ses différentes passions nous apparaissent superficielles. Portrait encore une fois très classique, qui ne diffère en rien de maintes et maintes autres oeuvres prenant pour base un pitch identique, "ivres de femmes et de peintures" ne réussit même pas à emballer par son côté purement formel, à l'esthétique très anecdotique. 0.5 pour l'acteur principal qui se démène tout le ling du film, mais qui n'arrive malgré tout à rien. En bref, quelques heures perdues dans une vie si remplie, ça n'est pas important, mais c'est frustrant.

13 septembre 2004
par Chang La Rage


?

C'est très beau, magnifiquement filmé, les acteurs sont excellents et le thème (peinture) est le plus passionnant qu'il soit. Je ne me suis pas ennuyé une seconde. Pourtant je ne peux pas dire que j'ai adoré. Etonnant, non?

20 août 2003
par La girardasse


ivre de peinture, sans doute,

mais les femmes font surtout de la figuration.

05 août 2003
par Anicky


Une ivresse plutot sobre...

Autant le dire de suite:ce film m'a déçu,vu l'engouement critique et le bon succés public à sa sortie en salles.Certes,les images sont trés belles,ce qui est la moindre des choses pour une histoire traitant de création et de peinture.Mais on est loin des plans ultra-léchés et des éclairages hors-normes d'un "Gohatto-Tabou" de Oshima,par exemple. L'histoire,on l'a souvent dit,est traitée de manière académique,on aurait souhaité plus de folie et moins de savoir-faire appliqué.Je parlerais meme de longueurs,et de plus le film a tendance à partir un peu dans toutes les directions à trop vouloir embrasser l'ensemble de la vie d'un homme.Histoire coréenne,peinture,vie familiale et amoureuse,créativité remise en question,... on retrouve bien tout cela,mais le puzzle a du mal à se constituer harmonieusement. L'interprétation dans son ensemble est par contre vraiment à la hauteur.Si Choi Min-Sik est parfaitement crédible dans le role du peintre alcoolique,il s'avère un peu moins époustouflant que dans le magistral "Failan",mais c'est un détail vu sa prestation. Sinon,guère d'éclairage sur le mystère de la création,et peu d'innovations scénaristiques ou de mise en scène pour présenter les contradictions de cette époque troublée et bien méconnue en Europe. On se souviendra d'un film certes intéressant,mais jamais passionnant et un peu surfait. L'ivresse tant espérée n'est jamais ici au rendez-vous,hélàs,contrairement à ce que promettait le titre français.

31 juillet 2003
par Kokoro


Humble et fort

Au départ, le film semble mal monté, les séquences paraissent s‘enchaîner sans logique que ce soit en terme général de narration ou, plus simplement, en terme de sensation de cohérence de raccords. Puis au fur et à mesure qu’avance « Ivre de Femmes et de Peintures », on comprend que ce jeu de montage sert un dispositif volontaire de narration. Il a pour but de laisser mûrir l’idée que la vie du peintre coréen Ohwon (génie bestial joué par un impeccable CHOI Min-Sik) qui nous est dévoilée par ce film est trop ample en évènements pour rentrer dans le cadre d’une représentation de deux heures environ. Cela appuie donc l’impression de grandeur et d’importance de l’œuvre ici présentée. La toute première scène du film appuie cette idée. Elle présente Ohwon à l’âge adulte se faire éjecter d’une salle de calligraphie pour sa grossièreté, ce prétendu flash-forward n’en est finalement pas un puisque ce moment ne réapparaîtra pas dans le récit qui suivra. Le film n’ayant pas le temps de parler de toute la vie de l’artiste, première preuve d’humilité de la part de IM Kwon-Taek. Mais cette scène a un autre intérêt, placée ici alors que la prochaine reprendra la vie de Ohwon enfant avant d’avancer jusqu’à sa mort, on s’attend à ce qu’elle réapparaisse plus loin dans le film. IM Kwon-Taek crée en fait ici une torsion très importante par rapport à la représentation habituelle des biographies au cinéma. Le contenu de ce passage étant à caractère négatif pour le héros, on pense logiquement retrouver ce moment plus tard, vers le milieu du film par exemple, et assister alors au schéma très récurrent de « la grandeur et décadence du personnage ». Or, Im Kwon-Taek qui avait matière à reprendre ce système « facile » (Ohwon connaît probablement plus de difficulté dans la seconde partie de sa vie), a préféré opter pour une structure « en dents-de-scie » . Et c’est tant mieux, l’évolution d’Ohwon n’en est que plus passionnante. L’œuvre avance avec suffisamment de rigueur apportée aux détails (maquillages, costumes) pour que l’on ne se perde jamais dans la temporalité puisque Im Kwon-Taek ne se sert à aucun moment d’inscriptions de dates à l’écran. Le cinéaste témoigne au cours du film d’une autre forme d’humilité assez marquante. Cumulant allègrement les plans figés et très composés de nature (arbres, fleurs, oiseaux, etc.), IM Kwon-Teak se lie sur le fond à Ohwon mais pas sur la forme, l’esthétisme étant clairement différent. De fait, il s’agit plus d’une marque d’hommage et de distanciation entre son art visuel et celui du peintre que d’une vaine volonté de l’égaler. Im Kwon-Teak semble alors minimiser ses qualités artistiques en cela, ce qui ne s’applique pas à l’ensemble de l’œuvre, esthétiquement très belle. Mais la force de « Ivre de Femmes et de Peinture » réside étrangement moins sur sa forme que sur son fond. On est en droit d’être moins touché par le rendu visuel du film que par la force de son propos sur l’artiste. Un homme maladroit dans ses choix artistiques et sentimentaux, un homme qui n’aura jamais su comment organiser sa vie par rapport à son œuvre et qui n’y trouvera une réponse que par la fusion (littérale…) de ces deux éléments lors de la sublime et élégamment métaphorique séquence finale. Dans un style très éloigné, « Ivre de Femmes et de Peinture » est une biographie épico-intimiste (pour son dosage adéquat entre l’Histoire et son histoire) d’une puissance comparable à « Amadeus » et « Barry Lyndon ». Du coup, on ne lui en veut presque plus d’avoir empêché Paul Thomas Anderson de savourer tout seul son Prix de la Mise en Scène au dernier Festival de cannes …

10 avril 2003
par hendy


Im kwon Taek, fidèle à lui même, nous démontre une fois de plus sa capacité à réaliser de superbe film... Magique, poétique, violent, dramatique, réaliste... trop de mots ou pas assez pour décrire ce film.

06 février 2003
par french touch


magnifique

j'ai été tres touché par ce film,c'etait mon 1er de im kwon-taek et surement pas le dernier.je suis tout de même surpris qu'il ne soit pas tant apprecier,ou même classé d'académique :-| (faudra m'expliquer explicitement les gars)

14 janvier 2003
par seijûrô hiko


Poétique

J'ai longtemps hésité à aller voir ce film, l'oeuvre précédente de notre auteur (le chant de la fidèle...) m'ayant un peu déçu (je ne supportait pas la narration sous forme de chanson avec le vieux et sa voix de crécelle). Mais j'ai été ravi de pouvoir contempler ce film plein d'image magnifique!!! Le réalisateur ouvre une multitude de piste de réflexion sur l'amour, la relation alcool/peinture et l'art lui même (et pourtant je n'ai pas la fibre artistique). Le seul reproche que je puisse faire c'est la confusion dont j'ai souffert pour reconnaître certain personnage (les barbu, les filles...) car les noms trop compliqués à retenir ne me fournissaient aucune indication. Je ne vais cependant pas reprocher ce détail à notre réalisateur d'autant plus qu'il laissait quelquefois ses personnages s'exprimer ce qui nous permettait au final de nous attaché à quelques personnages en + de celui du "héros". Pour résumé: costumes et paysages magnifiques: un bon film qui prend le temps de nous faire apprécier tout ce qu'il y a autour de l'intrigue principale.

30 décembre 2002
par Oiggab


Poème inspiré par le film

Les flammes de ses mains glissent en son pinceau, Pour en faire dessins et vibrations de peau, Naissant d'une vision, beauté d'un paysage Ou simplement les chocs du calme et de l'orage. Errances et rebellions, femmes d'inspiration, L'espace est son domaine et les nuits sa passion. Insensé qui dirait qu'on dirige l'artiste, Il dépassa le maître mais que sa vie fut triste. Il a vécu sans chaîne errant en liberté, Amours passagères, richesse et pauvreté. Mêlant heures de gloire et temps de beuveries, Femmes prostituées, labeur des poteries. En sa plume de paon, le cinéma dessine L'histoire de ce peintre au fil d'encre de Chine; Merci au septième art de me l'avoir offert, Je n'aurais pas connu sa toile et son enfer. 9 Décembre 2002

15 décembre 2002
par LeVent


UNE ODE A LA PEINTURE

Film envoutant magnifiquement interprété. A voir et à découvrir.

07 décembre 2002
par FREDDYK


Du snobisme

Im Kwon-taek, depuis qu'il a dit adieu aux productions de série, fait de l'image d'image. De l'image au second degré. Comme si le cinéma ne pouvait jamais être qu'une forme d'art en retard sur l'art. Comme si ce retard était ce qui permettait au cinéma de prendre un statut qu'il n'a pourtant jamais eu (Skorecki : "Louis Lumière a inventé la télévision"). Le pansori ou la peinture, le pansori et la peinture, la peinture et le pansori : les combinaisons sont limitées, mais ce qui forme l'essentiel c'est le regard. Voir l'art, c'est construire un regard artistique. Voir la culture, c'est construire un regard culturel. Car le cinéma de Im Kwon-taek est un cinéma à thèse : l'art est l'émanation d'une culture, et valoriser l'art c'est valoriser la culture dont il est l'émanation. Mais là où un Tsui Hark, à Hong-Kong, délirait la combinaison culture-regard par l'hystérisation schizophrène de son appropriation (j'en suis mais c'est impossible), Im Kwon-taek, vieux papy placide, fait la leçon. Reste alors, comme chez tous les professeurs, ce qui empêche la leçon de se clôturer. Ce trou de la leçon, chez Im Kwon-taek, se sont les arbres, les plaines, l'eau, les détails de paysages qui, sinon, seraient aussi culturalisés que l'art filmé. Ce sont aussi des corps de femmes, lisses, purs, presque nubiles. Regarder une belle femme, finalement, c'est là où la construction du cinéma comme art ne peut qu'échouer. Et c'est très bien. Warhol, où es-tu ?

03 décembre 2002
par Maggielover


Complètement bouleversif, expiatoire de l'oooosmoseee irrésiiiiiiiiistiiiiible entre la toile et le tatoueur!



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