Plus uchronie divertissante que négationnisme fantasmé
Rhaaaaaa, ça fait du bien ! Le personnage principal, incarné par JANG Dong-Kun, rappelle le CYF grande période avec sa cool attitude, son très bon porté de flingue et ses roulés boulés hallucinants de maîtrise ! De son côté, l'actrice SEO Jin Ho possède un regard de biche à en crâmer n'importe quelle pellicule. La mise en scène se veut proche de John Woo, exponentielle et irréaliste, la BO est un ensemble pompier très efficace, blindé de chœurs gonflés aux hormones zimmeriennes qui ponctuent sacrément bien les scènes et arrondissent formidablement les transitions. La rythmique est au poil, la narration fluide, les effets spéciaux bons, le final à tomber par terre et toute la partie fantastique magnifiquement intégrée. Comme en plus le show cligne joyeusement de l'oeil au NY 1997 de l'ami Carpenter dans l'intro, on ne va pas se priver : ça dépote et ça défoule !
(Texte de 2003 rebidouillé fin 2010) Oui il y a un nationalisme fort, une constante agaçante du cinéma coréen qui justifie la plupart de ses scénarios d’action par une approche citoyenne très affirmée. Ca passe de temps en temps, là ça en devient systématique. On peut y voir un côté propagandiste prononcé avec ce gamin et ce qu’il véhicule, envolées lyriques balourdes aidantes, mais comme les personnages et leurs sentiments restent en avant par rapport au drapeau et que la nuance apportée par le personnage japonais, subtile, permet de tempérer le propos, ça passe. Si propos il y a, parce qu'après tout on a là une variante assez classe du Maître du haut château de PK Dick dans le texte. Cet aspect national est quoi qu'il en soit à relativiser face à une propagande ciné américaine constante. Peut être aussi tout simplement que le budget ne suit pas une fois le drapeau passé hors champ ? Quoi qu'il en soit, influençable que je suis, une fois le film terminé je suis devenu aussi coréen qu'un français se croit américain après avoir vu un bon Michael Bay. Donc tout va bien. Bon, je vous laisse, j' y retourne. Bidulazéo !!
Gilles, rasé au Gilette, a mis son gilet.
Beaucoup de bruit pour rien ?
2009 est-il un film ultra-nationaliste ? Très franchement je ne pense pas. Je trouve un peu facile de le réduire à cette caricature parce qu’il ose un postulat de départ (le Japon a gagné la guerre) offrant une large gamme d’interprétations diverses quant à son choix et à son traitement. Mis à part un épilogue très baveux, les souffrances d’un peuple coréen dominé par les japonais depuis 70 ans sont compréhensibles, ainsi que la résistance de certains pour la reconquête d’une Corée libre et indépendante. C’est du patriotisme, certes, mais ça n’est pas honteux non plus, loin de là.
2009 est-il un gros blockbuster sans âme ? Selon moi, non, simplement du fait de son postulat de départ si intriguant et au potentiel si riche. Même si les rouages et les rebondissements sont explicitement copiés sur le cinéma d’action hollywoodien – tout comme le budget -, on sort pour une fois du schéma classique opposant des bons à des méchants sur des sujets devenus quelconques à mourir (meurtres, vols, terrorisme,…). Il est ici question de pouvoir (sur le peuple, sur le temps), de modification de l’Histoire de l’Humanité, d’identité nationale et personnelle, de conscience collective,… Bref, des thèmes ô combien plus attrayants.
Mais 2009 : Lost Memories n’en est pas moins critiquable pour autant. On pourra principalement lui reprocher le fait de ne pas avoir développé l’essentiel de l’intrigue (la vie sous occupation nippone, les frustrations quotidiennes, la révolte qui gronde chez les résistants) et d’être par conséquent trop long de 30 minutes, d’avoir trop versé dans le fantastique à la sauce Stargate ou Retour vers le futur au lieu de considérer la domination nippone de la Corée comme indiscutable historiquement, et surtout de bénéficier de scènes d’action affreusement chorégraphiées (combien de fusillades de tireurs d’élites n’atteignant pas leur but alors que la cible est à 10 mètres dans un couloir rectiligne !) ou affublées d’effets de mise en scène inutiles. Quant à la confrontation entre les 2 personnages principaux, le coréen refoulé et le japonais, elle ne tient pas non plus toutes ses promesses et reste trop manichéenne et caricaturale.
En résumé, des regrets au niveau de ce qu’aurait pu être ce film si le projet avait été creusé plus en profondeur, mais moins que d’autres sur les considérations des 2 premiers paragraphes.
De quel coté est l'intolérance ?
Je me fous un peu que l'histoire n'ait rien d'original, car même si coté scénario les ficelles sont bien grosses ce n'est pas là que réside l'intéret du film. Tout est axé dans ce film: au niveau des personnages tout tourne autour du héros de même que l'histoire est revisité en prenant un seul pays pour centre. Mais là où je ne suis pas d'accord avec ce qui est parfois dit, c'est que ce n'est pas un film nationaliste. Au contraire l'engagement du personnage principal de manière presque contrainte dans la lutte ne se fait pas sur le principe d'une idéologie. Ce qui est donné à voir, c'est une découverte de soi, une fidélité à ce nous rend chacun individuel. Et la réussite psychologique du film tient au fait que l'engagement ultime est vécu comme nécessaire pour que le sacrifice fait par chacun ne soit pas vain et non pas parce qu'il existerait un pays ou une idéologie à défendre.
Voila pour le coté polémique, coté image l'action est assez prenante malgré des faiblesses scénaristiques et le résultat final mérite franchement le détour.
Nul ! Nul ! Nul ! Et pire encore...
Alors là, je vais me faire un plaisir :
- Un plot hallucinogène ultranationaliste, ultra manichéen et totalement inbuvable qui pose ses grosses fesses avant la dernière demi heure pour bien faire sentir son odeur méfitique qui ne cessera de se répandre jusq'au final.
- Un canevas scénaristique usé jusqu'à l'os qui tire vers judge dredd (c'est dire) pour finir au plot prémentionné, c'est à dire un mélange infâme de "timecop" et un fonctionnement type "stargate"... aucune personnalité et j'ai encore l'impression d'être gentil.
- Des plans et des situations tous sans exception rongés jusqu'au trognon, vus et revus des milliers de fois.
- 1 BO affligeante supra sucked qui va de la guitare sèche dégoulinante à l'orchestration Stallonienne à 2 balles vue et revue.
- Des dialogues 1000 fois crétin.
- Des scènes d'action inexistantes et sucées jusqu'à la moelle, insipides et parasitées à l'extrême de postures interminables et de ralentis dans les cheveux.
- Un design inexistant, costumes et décors invisibles.
- Seule la scène finale tente de s'en sortir avec les honneurs et n'y parvient même pas.
- C'est du même niveau, et même pire qu'une mauvaise série télé SF américaine.
- seul Jang Dong Gun s'en sort à peu près, le reste des acteurs est à ch...
Comme le dit Sonatine, pire que la nullité ambiante, la réalisation et le pompage énorme à tous les étages, l'originalité du plot est écoeurant d'ultranationalisme mal placé.
Un film d'action, ça ! Le transporteur est un chef d'oeuvre d'action comparé à cette daube.
Un film de SF/anticipation, ça ! quelle mauvaise blague, "Timecop" est aussi un chef d'oeuvre SF comparé à cette ignominie.
La frontière du blockbuster nullissime est franchie ici même.
Le plus mauvais film asiatique qu'il m'ait été donné de voir, c'est 2009 !
Un navrant produit de propagande.
Voila exactement le type de film qui m'irrite profondément, autant le dire franchement, 2009 Lost Memories est un mauvais film pseudo high-tech totalement ridicule tant dans son scénar que dans la mis en scène des scènes d'actions que l'on voudrait beaucoup plus stylée au lieu d'être formatée à l'américaine, c'est à dire quelques coups de feu, clôturés par des explosions en image de synthèses. Un pur produit en toc, mal servit par des acteurs aussi charismatique que des loutres en chaleur, le tout dans une musique effroyablement énervante (une mauvaise fanfare digne des plus grandes Kermesses de villages).
Mais la cerise sur le gâteau, et ça pour un film c'est tout simplement honteux, c'est l'ultra nationalisme exacerbé qui transpire dans ce genre de film. Et le plus grave dans tout ça, c'est que ça devient une récurrence chez nos amis coréens (bien qu'il soit suivi de près par nos amis Thaïlandais), on est en droit de se demander si les coréens ont vraiment besoin de servir ce mauvais message de propagande pour toucher son public et ainsi, s'assurer des recettes suffisantes (le pire c'est que ça marche). Je ne cautionne pas le nationalisme, on sait ou ça mène et je dis, sans aucun remords : Qu'ils aillent se faire voir !
2009 ou l'apogée et l'apologie du cinéma dans tous ses moyens d'expression
Le cinéma de genre coréen comptait déjà ses chefs d'oeuvres en matière de drames, romances et films de gangsters mais il manquait cruellement un blockbuster digne de ce nom. Entre un Shiri trop inégal, un JSA et un Last Witness qui tout deux délaissaient le cinéma de genre en cours de route pour explorer de nouvelles directions et des tentatives ratées style Bichunmoo et Volcano High, il y'avait de quoi sérieusement commencer à se poser des questions mais 2009 Lost Memories est enfin arrivé et remet les pendules à l'heure.
On pourra toujours se plaindre de la volonté hollywoodienne du cinéma coréen mais il faut bien se rendre compte que cette plus-value des critères de production est on ne peut plus bénéfique aussi bien d'un point de vue artistique que commercial. Et dès les premières secondes du film, toute cette puissance du cinéma US se retrouve à l'écran et plus particulièrement, celle du terrible et tant décrié duo Jerry Bruckheimer- Michaël Bay. Si ce genre de films vous agaçe alors vous pouvez d'ores et déjà arrêter la lecture et passer à un autre film. Pour ceux encore présents, 2009 reprend avec une grande maîtrise tous les figures de style aussi bien d'un point de vue de mise en scène qu'au point de vue de la réalisation et du montage que Bay a développé. Il est intéressant de noter que Lee Si-Myeong a remporté le Grand Bell Awards du meilleur réalisateur pour ce film et c'est en soi une consécration et une forme de reconnaissance de ce cinéma souvent traité vulgairement de "clippeux". A l'époque d'Inferno et Suspiria, Dario Argento utilisait les mêmes procédés cinématographiques que ses confrères actuels, à savoir une utilisation exclusivement audio-visuelle des scènes et des personnages pour provoquer une réaction sensorielle et émotive immédiate chez le spectateur. 2009 réapplique avec bonheur cette politique impressioniste basée sur les sens en reprenant une imagerie d'épinal ancrée inconsciemment dans tous les esprits et en la glorifiant de par sa mise en scène pour délivrer des images flamboyantes et tétanisantes de beauté et surtout en rajoutant une musique orchestrale et des choeurs surpuissants qui obligent le spectateur à abandonner ses dernières défenses rationelles et se livrer véritablement au film pour le vivre dans jusque dans sa chair et c'est ça la vraie puissance de ce type de cinéma.
Le liant de toute cette mégalomanie cinématographique tient dans une trame simple mais puissante héritée de Philip K.Dick et qui a été grandement popularisée par Matrix depuis: celle d'un homme découvrant qu'il vit dans une fausse réalité et son intégration à un groupuscule de résistants qui l'amèneront à rétablir le cours normal des choses. Mais là où Matrix se basait purement sur de la SF, 2009 renvoie à l'occupation réelle de la Corée par le Japon au début du siècle passé et c'est de là que le film tire toute sa force intrinsèque car il constitue une sorte de revanche par rapport à ce sombre épisode de l'histoire de l'Asie. Mais le patriotisme exacerbé du film ne tombe jamais dans le nationalisme pur et dur car face à Jang Dong-Jun qui porte sur ses épaules le destin de son pays se retrouve un Toru Nakamura qui doit directement supporter l'ombre de la tragédie d'Hiroshima et Nagasaki via les personnages de sa femme et sa fille ce qui légitiment sa volonté de laisser la réalité du film inchangée. Se rajoute ça l'amitié de départ entre les deux hommes et une phrase comme "Je ne t'ai jamais considéré comme un coréen" revêt un double sens révélateur de la relation entre eux deux et cela rajoute une dimension tragique proche des Woo période hong-kongaise(avec beaucoup moins de mièverie toutefois). L'un des effets appréciables sur l'ensemble du film est la montée en crescendo de l'histoire et de ses enjeux, les méthodes d'écriture hollywoodiennes s'avérant fort judicieuses en reprennat un nombre conséquent de scènes d'exposition mêlées à une intrigue policière sous-jacente qui maintient l'attention et développe suffisamment les personnages que pour mieux les précipiter dans le conflit sur-dimensionné qui les attend.Je ne tarirais pas d'éloges sur Jang Dong-Kun, sa prestation dans Friend était déjà remarquable et sa participation au nouveau Kim Ki-Duk(Coast Guard) le place définitivement comme dans la cour des grands acteurs coréens. Quant à Toru Nakamura, il faudra dorénavant oublier Gen X-Cops et Tokyo Raiders où il donnait l'image d'un piètre acteur car ici, son physique et sa façon d'incarner la force tranquille crèvent l'écran et ce n'est pas pour rien qu'il sera aussi récompensé d' un Grand Bell Awards amplement mérité.
Depuis la vision de Legend Of Zu il y'a un an, je m'étais dit que plus aucun film ne saurait atteindre cette excellence dans l'art du spectacle mais l'opéra moderne et violent qu'est 2009 Lost Memories m'a fait retrouver les mêmes sensations et c'est franchement une expérience que je recommande à tous.
03 octobre 2002
par
Alain
Pas fin pour un sou, mais efficace et prenant par moments.
A l'image d'autres productions coréennes récentes, 2009 est un film soigné, ambitieux, ne sacrifiant pas le fond au prix de la forme, mais aussi parfois un peu victime de ses ambitions très importantes et d'influences pas toujours judicieuses.
Bien servi par une interprétation fort convaincante mais un peu moins par sa réalisation, 2009 délivre quelques très belles scènes, mais pas vraiment là où on l'attendait le plus. La partie physique n'est pas pleinement réussie, comme vous pourrez le lire plus tard. Ce sont plutôt des scènes intimistes qui fonctionnent mieux, bien mises en musique et porteuses d'une certaine tristesse. A ce niveau, le film fonctionne assez bien malgré quelques dialogues convenus. De plus le destin de ce policier d'origine coréenne est intéressant et bien écrit, multipliant les facettes (relation avec son père défunt, son ami japonais, la terroriste qu'il voit en rêve...) et dont l'interprétation très convaincante fait pleinement ressentir les dilemnes et la tragédie de l'histoire bafouée de tout un peuple. En témoigne la scène de l'interrogatoire, meilleur exemple de la plus grand efficacité du film lorsque les flingues sont rangés.
Pour en revenir aux scènes musclées, celles-ci pêchent par un trop grand irréalisme, sans pour autant verser dans le grand n'importe quoi mélodramatique que John Woo période HK avait su porter à des hauteurs touchant au sublime. Ici et tout comme dans Shiri, les scènes d'action sont très efficaces, mais également très maniérées et sous influence américaine. On filme en alternant surdécoupage et ralentis, on repompe allègrement les musiques Hans Zimmer, bref, on se croirait dans Rock ou dans une production Bruckheimer de base. D'un autre côté, on lance les corps sur les balles d'une manière qui ferait passer le final de The Killer pour une scène réalistiquo-documentaire. Comment trouver ces forces spéciales crédibles, tellement elles se montrent incapables de tirer une personne à 5 mètres dans un couloir ou de se mettre à couvert malgré leur statut de professionnels hyper-qualifiés? Cela peut passer dans une ambiance à clichés comme chez le père Woo, mais ici on tique parfois un peu trop. De même lorsque les fusillades prennent une tournure nettement plus dramatique, c'est plus réussi, mais on se demande encore comment un personnage peut rester les yeux dans le vague pendant 5 minutes sans que personne ne pense à lui tirer dessus. Il manque à 2009 un certain sens du mélodrame et de la mièvrerie pour que ces scènes déclenchent de vraies émotions. On n'en passe pas loin, mais le superbe final de Shiri ne sera pas égalé au niveau coréen. On sent le réalisateur débutant qui ne maîtrise pas encore pleinement sa technique.
Evidemment, les fans de distribution de cartouches seront aux anges, on utilise 10 chargeurs pour abattre une personne même s'il a pris une balle dans la tête, on détruit les décors dans les grandes largeurs, on fait péter les effets sonores. De plus la tournure plus dramatique que prend le scénario permet de mixer ce style très viril avec des enjeux, ce qui manquait à la première scène d'intervention. La scène dans le siège du JPI est à ce titre la plus réussie, sans trop de ralentis pompeux, et avec un vrai enjeu dramatique. Celle de l'attaque du repère des rebelles est la plus ambitieuse, pêche par son irréalisme mal géré mais se montre habile avec un montage en parallèle efficace. Mêler des styles aussi différents que le Bruckheimer hi-tech et le Woo mélodramatique relève tout de même de la tentative de suicide. Le résultat alterne le très réussi avec le nettement plus lourd, laissant un peu goût de regret dans la bouche, mais aussi la satisfaction du côté bourrin bien assumé.
Au final 2009 se range dans la même étagère que Shiri, ça ressemble un peu à une production hi-tech américaine avec un scénario plus écrit, comblant le côté action peu original et surtout très repompé par un aspect humain intéressant. Dommage que le réalisateur manque un peu de maîtrise pour mieux gérer ses effets assez omniprésents et que 10 minutes supplémentaires n'aient pas été ajoutées pour mieux expliquer le récit et mettre en valeur la romance oubliée. En l'état, 2009 reste un film très efficace et souvent impressionnant.
2009 Lost Memories est un film à gros budget et où on n’a pas lésiné sur les moyens. Seulement, ce blog buster coréen a quelques petits défauts qui sautent rapidement aux yeux. Premièrement, le scénario est un peu tiré par les cheveux et n’a pas l’air très crédible. Deuxièmement, l’amitié entre Saigo et Sakomoto n’est pas assez démonstrative ou explicite, car on a vraiment l’impression qu’ils se connaissent à peine. Enfin, l’atmosphère patriotique donnée à ce film est assez dérangeant et malsain. Ceci dit, malgré ces désagréments, c’est très bon divertissement à passer en famille. L’action est au rendez-vous et la musique est somptueuse. Les effets spéciaux sont aussi très bien réussis. 2009 Lost Memories n’est pas un grand film, mais a le mérite de nous faire passer un agréable moment.
Sympa
Très bonne première heure mais moins convaicu dans la dernère demie heure.
Sinon le film est quand même bien réalisé et assez surprenant. Ce qui est déjà pas mal.
un bon petit film
l'idée du scenario etait bien trouvé par contre le deroulement est asssez prévisible.
Mais au final c'est un bon petit film d'action et les deux acteurs principaux sont trés crédible dans leurs personnages.
PAS AUSSI CONVAINCANT QUE SHIRI ...
2009 LOST MEMORIES est film à la fois jouissif et ridicule, intelligent et stupide, jamais fin et toujours bourrin. Basé sur une trame géopolitique totalement fictive (le japon aurait gagné la 2WW au côté des USA et la Corée appartiendrait à un "Grand Japon"), 2009 Lost Memories démarre en trombe avec une fusillade entre le JBI des terroristes coréens appelés les Hureisenjin, une fusillade violente, réaliste et spectaculaire à en faire pâlir les productions américaines du genre. La police va tenter de faire la lumière sur la raison mystérieuse qui a motivé l'attaque terroriste. Dès lors, on assiste à une enquête menée par Saigo, Japonais d'origine (Toru Nakamura) et Sakamoto, Japonais d'origine coréennne (Jang Dong-Kun). Ce dernier est le personnage principal de l'histoire, un homme torturé par le passé de son père décédé dans des circonstances peu claires. Il est aussi le meilleur ami et collègue de Saigo. Telle est la base de l'histoire et l'on peut penser qu'on se diriger vers un film finalement assez similaire à l'excellent SHIRI. Mais c'est à ce moment que tout bascule et qu'à la science-fiction géopolitique vient se superposer de la science-fiction pure et dure qui peut sembler bien peu convaincante et pas toujours du meilleur goût.
Notons que le film regorge de points positifs indéniables : décors futuristes léchés, acteurs excellents, notamment Jang Dong-Kun qui fait preuve d'un charme, d'une classe et d'une présence parfaite à l'écran ou encore l'efficacité avec laquelle sont filmées les scènes de gunfights.
Par ailleurs, certains points peuvent agacer : la musique lyrique et symphonique à souhait qui ne jaillit pas toujours à bon escient, une touche de science-fiction mêlée d'un soupçon de fantastico-religieux maladroitement exploitée voire ridicule par instants.
2009 LOST MEMORIES n'en reste pas moins un film tout à fait divertissant avec son lot de drames, de rebondissements, de mystères et de scènes d'action, mais il aurait mérité un traitement moins loufoque et moins débridé dans sa deuxième partie pour ainsi pouvoir faire partie des incontournables chefs d'oeuvre qu' a su dernièrement délivrer le cinéma populaire coréen (SHIRI, OLD BOY, JSA, MEMORIES OF MURDER, BICHUNMOO).
caca prout master
je voulais pas mettre en dessous de 1. question respect envers le travail fourni, même si il ya "travail" et "trqvyhfbfail", comme il y a "film" et "fojijhfz" ( traduire "fion"), mais en lisant la critique de drélium je me suis rappeler que bizarrement je n'ai pas fini le film, le massacre, que dis-je le massacre? la busherie (scuse me W, tu es le seul et l'unique à nous faire gerber mais là, il y a concurrence).
alors voila c corcor et nipnip qui sont dans un bateau. corcor fait la niknik à tous les cocos qu'il croise quand il est avec nipnip qui lui même ne cache pas sa tendance nipnip sinon rien. valeurs, patrie et tout le toutim.
seulement corcor sa ressemble à coco et il se fait cramer par tout le monde, genre choisi ton camp tu fais la nik à qui? aux cocos ou aux nipnips.pas de bi chez nous. il fait son choix sur fond de voyage dans le temps histoire de tout remettre en ordre. en effet dans 2009 lost memories, on a tout foutu le bordel en corée (pas bien!) pour mettre bien le grand japon. l'histoire de la région, que dis-je... du monde en a été bouleversée et le japon c'est un peu les states d'aujourd'hui avec leurs ben ladens à eux qui prennent le choux à tout le monde pour récupérer une pierre qui faut mettre sur une autre, laisser mijoter 2-3 minutes et s'éloigner un peu (ça brule!)... et hop, tu retournes dans le temps commettre un crime, pour le bien de tous et rehop, on revient à la situation actuelle avec un peuple complètement bouffé, obnubilé par sa coupure en deux, tant et si bien que sion cinéma est pas loin de parler que de ça ( faut dire ils font des films pour deux, histoire que la voisine du nord ait son cinéma, enfin bon, c'est peut être pas trop ça non plus!). voilà, jolie affiche, belle place dans les rayons cinéma coréen mais beau caca prout prout master au final. à voir en tant que laxatif. attention son usage nuit à votre activité intestinale.
Très beau film
Très étonnée de voir des critiques négatives sur ce film... très beau film et très prenant du début à la fin. Belles scènes d'action et bonne morale sur la guerre, pas de bons, pas de méchants, que des hommes.
Passage préféré: le petit garçon sans père d'Inoue.
Du grand spectacle...
Voilà un film qui était annoncé comme un évenement et qui finalement se trouve être un bon film commercial...
Dommage, l'idée du scenario, sans être originale, était bonne et fascinante, la reflexion qui en découle est décevante mais comme les scènes s'enchainent bien, on passe un bon moment.
22 octobre 2004
par
a woo
Genial
Evidemment c'est totalement manicheen, bourre de ralentis inutiles mais c'est pour ca que c'est bon...
Representatif du blockbuster propagandiste coreen a la Shiri, genre que beaucoup jugent pitoyable. Pour l'instant, moi j'accroche, probablement car je n'en ai pas vu beaucoup car comme tout ce qui est excessif, ce n'est interessant qu'a petites doses.
Inégal mais obligatoire pour tout fan de cinéma coréen
J'ai bien fait de ne pas avoir mis de critique après ma première vision.
2009 Lost Memories est le second film coréen que j'ai vu. Le premier étant
Shiri que j'ai détesté au plus point. Donc j'ai forcément eu une bonne impression au début. Et puis je l'ai revu avec des amis. Là déjà les ralentis me saoulaient, j'avais envie de donner des baffes à la télé; et je m'apercevais qu'il n'y avait rien d'extraordinaire dans ce film.
Une troisième vision eu raison de moi : que ce film est laborieux !
Contrat réussi !
Avec du recul, le scénario semblait un peu lourd à gérer, c'est pourtant avec beaucoup d'efficacité et sans longueurs que le film m'apparaît. Je suis donc content du travail qui a été fait dans ce film pour ne pas tomber dans le ridicule
Time Cop et autres
Demolition Man... :/
Ainsi, le film séduit, et est à la hauteur des attentes du genre.
C'est pas encore ça
C'est pas mal, mais un peu trop kitch, genre le mec désespéré avec la grosse mitrailleuse, qui vide cette dernière en hurlant.
oui mais bof
bon au vu des critiques sur ce film, on a le choix entre excellent polar high tech ou daube nationaliste: pour moi nin l'un ni l'autre, mais je précise que ceux qui le trouvent nationaliste ben je sais pas trop sur quoi ils se fondent parce qu'il s'agit d'une uchronie donc si tout les films ayant pour toile de fond un pays occupé ou en guerre sont des films fachos alors il y en a un paquet.de plus dans le cas présent cela pose une bonne piste de réflexion étant donné le passé conquérant et colonisateur du Japon (eh oui ce n'est pas si loin même si on n'en parle pas trop de ce côté ci).
pour parler un peu plus directement du film, l'idée de base de l'uchronie est que les japonais ont réussi à coloniser la coréee et le chine. bon soit, mais cette trame n'est pas vraiment développée , ce qui fait que l'on n'atteint pas le niveau d'intéret que peux susciter le sublime roman de Philip K DICK "le maitre su haut chateau".
bon alors que reste-t-il? un film policier avec de l'action correcte, une interprétation correcte, un scénario correct jusqu'aux 3 quarts, avant que SPOILER le côté fantastico-foireux du voyage temporel ne pointe le bout de son nez malheureusement.fin SPOILER. la premiere heure est tout de même pas mal voire assez efficace et prenante, et on aurait espérer que ca continue.
grosse déception car j'en attendant surement trop, 2009 est un film de divertissement à l'américaine et dans cette catégorie il ne s'en sort pas mal du tout. loin d'etre exceptionnel ni talentueux, il fera passer un bon moment à qui aime le style (pour la sf il faudra repasser et regarder Natural City par exemple)
Seoul Grand.
"2009: Lost Memories" est un grand film, un film rare, un film précieux. Uchronie. Exploration des possibles alternatifs. Cinéma. Une des dernières techniques pour pouvoir encore faire des images sans trop avoir à se soucier des pourquoi - sinon peut-être ceux de l'argent. L'uchronie, c'est-à-dire l'acceptation de tous les révisionnismes. Pourquoi X, pourquoi Y ? Et pourquoi pas l'inverse ? C'est cela, la question de l'uchronie : "pourquoi pas ?" Oui : pourquoi la Corée ne serait-elle pas une propriété japonaise, pourquoi les japonais ne seraient-ils pas des salopards, pourquoi ne pourrait-on pas tomber amoureux d'un sosie passé d'une beauté qu'on a aimé dans le futur ? Pourquoi pas ? "2009: Lost Memories" est l'incarnation de ce que la question "pourquoi pas" fait naître au cinéma : pourquoi pas de la romance, pourquoi pas de la tragédie, pourquoi pas de l'amour, du sang, des larmes et de la mort ? Pourquoi ne pas se faire entre-déchirer des amis, pourquoi ne pas érotiser les horreurs, pourquoi ne pas fictionnaliser les égos nationaux ? Oui, encore : pourquoi le cinéma ne nous donnerait-il pas tout cela - le cinéma et lui seul ? Les images, le désir des corps, la construction du temps ? Arbitraire. Pourquoi ? Pourquoi pas ? "Pourquoi pas", c'est la seule question qui fait respirer le cinéma. Dans "Week-end", Jean-Luc Godard filme un embouteillage sur des kilomètres, des tueries touristiques et Jean-Pierre Léaud en Napoléon. Pourquoi pas ? Dans "Bichunmoo", autre grand film, Young Jun-kim tue son héros trois fois ; dans "Shanghai Grand", autre film précieux, Poon Man-kit résout une amitié dans le sang. Pourquoi pas ? Pourquoi pas tout ensemble ? Pourquoi pas "2009: Lost Memories", synthèse vaguement hégelienne de possibles non dialectisables, objet impossible, furieusement bancal, hystérisé au-delà de toute raison, de toute explication, de tout pourquoi. Tant mieux. Pourquoi pas ?
non, vraiment, c'est nul
Euh...je ne sais pas quoi dire!!!
A coté Time cop est un film intellectuel...
Acteurs ridicules, scénario bidon...Gun fight plus que banales...
Film trop long...
Pffffffffff...025 points pour le budget
Affiche trompeuse
Je n'avais rien vu/lu à propos du film avant de le visionner. Je ne connaissais que l'affiche, fort sympathique au demeurant avec deux personnages portant des lunettes/visières du style de celles qu'ont les guerriers de l'espace de Dragon Ball Z.
Je m'imaginais des combats en apesanteur, des super pouvoirs, tout un tas de trucs qui feraient futuriste.
Au lieu de ça j'ai eu des visières qui servent à rien, des gunfights filmés sans génie, des combats au corps à corps minables, une réalisation bourrée de plans fixes (un comble pour un film d'action), des ralentis à n'en plus finir pour aller sauver la petite fille, le Japon reconstitué en studio,...
Si le scénario est intéressant, la lenteur du déroulement et la mauvaise qualité des scènes d'action donne au final un mauvais film.
Philipp K Dick à la sauce coréenne
Largement inspiré de l'oeuvre de P.K. Dick ("Le Maître du Haut-Château" pour le contexte politique; la paranoïa en général...), le scénario décrit - dans un premier temps - intéligemment comment un système peut se retourner en un rien de temps contre un de ces plus braves représentants (dernièrement vu dans "Minoruty Report" adapté...de P. K. Dick, tiens...).
Le film en met plein les yeux, le spectacle est assuré et les effets spéciaux tiennent allégrement tête aux derniers block-busters américains. Que le film soit décrié par un côté "propagandiste" dans un pays où l'on passe sous silence toute délation avec les allemands durant la IIe Guerre, où l'on fasse de Napoléon Bonaparte un "génie" (il aura tout de même décimé la 1/2 de la population française pour envahir d'autres pays...) et où l'on ne cesse d'accentuer le sentiment anti-americaniste, me surprend un peu...Et je ne puis plus compter le nombre de films français, où les méchants ont été incarné par les allemands; les russes dans les films américains...
En revanche, l'on peut se poser la question si le terrorisme soit vraiment la forme approprié pour former une "résistance"...et les supposés "héros" du film en sont de parfaits exemples.
La seconde moitié du film s'enlise effectivement dans un melting-pot de réferences empruntées à bon nombre de films SF US et pas des meilleurs, alors que l'idée de départ avait un potentiel bien plus fort...
Un honnête film d'action SF, surprenant pour un pays comme la Corée, mais qui fait désormais parti du début de la déferlante de block-busters en provenance de ce pays...
Plutot pas mal !!!
Bon c'est sur je m'attendais à un super film d'action..... cote action, il y en a pas tant que ca (environ 5-6 scenes); mais elles sont bien reussies.
Cote scenario, on comprend pas ou ils veulent en venir au debut mais on se laisse prendre au jeu et mener apr le bout du nez: ca vaut le coup.
Les acteurs ? rien à redire .... malgre que ca surjoue un peu de temps en temps mais rien de bien penalisant
Coté musique: tres bon score tres hollywoodien et personnellement ca apporte beaucoup au film.
On retrouve pas mal d'elements de film deja vus (john woo en particulier) mais bon la sauce prend bien....
C'est un tres bon moment.
N'etant pas familier avec l'histoire de la corée je ne peux pas faire d'analyse politique sur le sujet .... Je decouvre donc le cinema coreen avec le plus grand interet !!
Ma seul deception c'est surtout cote action ou ca manque un peu. Quelques longueurs parfois... Ce n'est donc pas pour moi un film d'action mais plutot un film d'homme et sur le sacrifice de soi.
Mais bon à conseiller.
un film qui touche as plusieurs domaines et avec qualité
bien que remplit de defaut et envahit par un nationalisme d'ingne d'independance day, je trouve que se film est tres bon a tout point de vus (surtout histoire) .
vraiment hallucinant!
que dire de ce film! si ce n'est qu'il est vraiment excellent! il m'a véritablement bluffé.
j'ai vraiment été surpris par la trame principale vraiment complexe et bien trouvé a laquelle on ne s'attend pas, mais alors pas une seule seconde! il ne faut pas rater un film pareil au risque de louper l'un des films coreens les plus abouti techniquement et scenaristiquement!
des scènes d'actions a couper le souffle, des acteurs excellents a souhait, et une histoire mais alors la... moonstrueuse! qui nous tombe dessus en plein milieu du film! on ne s'attend vraiment pas à un truc pareil! je ne vous en dirai pas plus au risque de devoiler l'intrigue et de casser le suspense des personnes ne l'ayant pas vu mais pour ceux la depechez vous de le voir! vous ne serez pas dessus! et ce serai un crime de passer a coté! ;=)
Pas trop mal mais dans le même genre "SHIRI" était mieux!!!
"2009 : lost memories" est un film à moitié raté pour plusieurs raisons! Tout d'abord pour un blockbuster avec un aussi gros budget on aurait espéré de meilleurs acteurs (excepté Dong-Gun), de meilleurs décors (excepté le musée) et un meilleur scénario (excepté l'idée de départ)!
Ensuite vient le plagiat de nombreuses scènes et idées scénaristiques de "SHIRI" (voir la scène où les terroristes volent l'objet sur l'autoroute, s'est la même mais de nuit cette fois!!!).
Puis il y a ce satané NATIONALISME à la noix avec ses éternels sacrifices, jeunes couples pleurant plus qu'une fontaine, orphelin, etc...
Il faut aussi voir les scènes d'actions qui manquent cruellement d'originalité et d'effets de styles (dans "SHIRI" elles avaient l'avantage d'être trés brutales et sanglantes ce qui donnait l'illusion d'être efficaces).
Malgrés tous ces points noirs "2009 : lost memories" reste un film à voir pour quelques scènes de toute beauté : la scène de la gare à la fin du film, celles des parapluies, l'exercice de tirs des forces du JBI sur un pauvre terroriste (mais siii cui-là qui venait de faire un carton avec plus de 400 balles dans son super fusil dla mort qui tue!!!) et j'en passe!
En résumé même si ce film a quelques faiblesses il reste à voir et rassurez-vous, on passe quand même un bon moment!!!
Bonnet d'ane
Interroger une réalité présente, affronter l'anonymat, la multiplicité des réseaux de l'autoritarisme moderne, saisir l'étendue du rayonnement doctrinaire, l'effroyable machine du controle social. Il n'est d'autre genre que la science-fiction qui puisse le faire, saisir la quintessence du monde et des forces qui l'animent. En jouant sur les hypothèses, les systèmes-mondes, en mélant parfois le fantastique à la notion (effritée par une sensibilité postmoderne) de progrès, il n'est ainsi de genre qui ne se révèle plus ambitieux, en tout cas réclamant la plus grande intelligence. C'est malheureusement ce qui manque à 2009 lost memories, toute une maturité qui fait sombrer le film dans un traitement regrettable.
A la base des ambitions nobles pouvant donner matière à une oeuvre forte; en effet, s'inspirant du roman de Philip K. Dick, le maitre du haut chateau, le pitch, une réalité parallèle dans laquelle le Japon s'est constitué un empire met clairement en abyme la politique expansioniste et belliqueuse du Japon et ses millions de victimes au 19ème et 20ème siècle ainsi que son révisionnisme qui nie en bloc (jusque dans les manuels d'histoire) cet état de fait (d'où le titre lost memories). Habile transposition donc et pertinente quand on connait l'histoire du peuple coréen... pouvant néanmoins sombrer dans le grotesque: Car si K.Dick transcendait son propos par une réflexion totale sur les notions de vérité, d’objectif, en bref tout (voir l’uchronie dans l’uchronie), la grande erreur de 2009 est de proposer une intrigue limpide et bateau tout en étant portant d’une thématique aux résonances éminément politiques. Du changement de camp du héros ne reposant en gros que sur un coup de force scénaristique (bien sur la vérité dans tout ca on s’en fout, balayé toute réelle réflexion du héros) qui plus est insupportable et pitoyable, d’une psychologie ébauchée à coups de clichés (amitié, amour blablabla), d’un manichéisme réel...
Pire encore le traitement du réalisateur qui se fond dans un arbitraire confondant.Accumulation abrutie de pseudo morceaux de bravoure clichés (même Bruckenheimer ne nous avait jamais fait ca). Avant même que les enjeux de l’intrigue ne soient clairement exposés, on a le droit à une “superbe” apologie du terrorisme, des gentils qui, les pauvres sont seuls face à l’écrasante pression de l’autorité. Des morceaux de bravoure qui, en plus d’ètre mal placés, ne sont jamais servis par les affrontements les précédant. Si quelques séquences sont agréables, on est à des années lumière de la maitrise spatiale d’un Woo. Surdécoupées, mal chorégraphiées, grotesques (gunfight du camion), on ne touve quelque réussite que dans quelques plans rappelant hélas des films déja vus.
Ce qui s’annoncait sur le papier comme un intéressant blockbuster (on se contentera de minority report dans le meme genre mais là totale réussite), s’est en fin de compte révélé comme une grosse baudruche que la maladresse et la stupidité ont fait péter à la gueule du spectateur. Du gachis.
Blockbuster assez bof.
Bon alors voilà...Plusieurs personnes et diverses sources m'ont vendus ce film coréens comme étant inspiré du "Maitre du haut Château" de K.Dick. Hors, de l'ouvrage du Maitre, il n'utilise que l'idée de l'hypothèse d'une dimension ou le japon a gagné la seconde guerre mondiale.
Il s'agit en vérité d'un blockbuster rigolos... Après une ouverture générique à base de coeur scandant "Lost mémories, ohhh" et la tentative de meurtre qui joua le nouveau destin (le japon qui annexe la Corée), le film démarre sur les chapeaux de roues avec une scène de fusillade "hardboilesque", matiné de Counter Strike. Les deux héros entre en scène: l'un est un équivalent gentillet de Chow yun Fat (le néanmoins plutôt bon Dong-Kun Jang, qui doit se débrouiller dans deux langues) qui incarne le flic coréen rapelé à ses origines ancestrales, l'autre est son amis d'enfance japonais, flic itou. Une arrivée en bagnole avec échange de regard bien lolesque et l'apparition du JBI, équivalent japonais du FBI, est assez fun.
Malheureusement, la suite tombe dans une morne enquète paresseuse ou tout est extrèmement convenu, et se rapproche d'une construction qui caricature Hollywood, presque plus télévisuel que blockbusteresque. Plutôt que d'exploiter les potentiels fantastiques (ici à peine digne d'un épisode de "Stargate SG-1"), le film verse dans le nationalisme ridicule, souligné par le Zimmer local. Les Coréens sont un groupe d'indépendantiste à faire palir les "reborn america" du "Postman" de Costner, tandis que les japonais sont des caricatures de "Grand Japon" à peine nuancé par l'amitié romantique des deux héros.
Malgré tout, ce "Lost Memories" arriver à dégager un certain charme. Comme une sorte de naiveté dérrière le barnum industriel, mais ça attire la sympathie. De la poéier se dage de temps à autre au détour d'une scène, et l'humain reste malgré tout prioritaire. Si-myung Lee livre malgré tout quelque chose de plus agréable qu'un Simon West ou Paul Anderson.
moué
un peu trop ambiance "ricaine" à mon gout, le film traine trop en longeur, sinon c pas mal du tout surtout la fin !
Un film qui ne présage que du bon pour le cinéma Coréen
Un "blockbuster" certes trop classic mais néanmois agréable. Vivement les prochains films de cette trampe !
2009, ou comment t'expliquer que finalement, les terroristes sont des gens sympas qui se battent pour un idéal et leur famille.
Des ralentis qui occupent grosso modo 40% du film sur une musique insupportable. Un jeu d'acteur que renieraient les acteurs de "Sous le Soleil". Des effusions de sang inutiles, répétitives, gratuites et de mauvais goût. Des scènes d'une mièverie et d'une non-originalité abyssales. Et un manichéisme exacerbé.
ENORME dommage car l'idée était franchement intéressante et les moyens étaient là (les SFX et les scènes d'action sont assez réussis).
Une bouse infâme stupéfiante à ranger à côté de Bichunmoo.
23 décembre 2002
par
Gaor
quand la corée se prend pour hollywood!
Ce film est excellent a tout point de vue!Le scenario est efficace,on rentre a fond dans le film!La réalisation est superbe(voir la scéne d'ouverture:1morceau d'anthologie!),les acteurs superbes(plus besoin de présenté le grand acteur qu'est JANG DONG-GUN,l'acteur japonais TORU NAKAMURA est tout aussi convaincant,ainsi que les second roles!),et la musique grandiose(je vous conseille vivement la B.O).
Tout ça donne bien sur un excellent film,surtout en sachant que c'est le fruit d'un tout nouveau réalisateur(on en reparlera de celui la:LEE SI-MYUNG!).
Malheureusement,ily a quand meme un défaut a ce bijou du film d'action:la fin,un peu trop facile a mon gout!Mais bon,le pire c'est les effets spéciaux ridicules(vu les scénes d'actions qui ont précédés le film!)qui ont lieu sur le bateau!Manque de moyen sur la fin?
Mais bon ne boudons pas notre plaisir:malgré ce défaut un peu génant,le film est vraiment superbe!
Les americain n'ont qu'a bien se tenir!La reléve du blockbuster est en corée!
2009 un tournant pour le cinéma coréen
J'ai bien cru m'être pris une bonne claque à la première vision de ce film coréen. L'histoire de base axée action vire peu à peu vers du SF, un rien déroutant au départ mais je pense que cela s'est révélé très efficace (avis partiel).
Ce film n'a rien à envier aux plus grandes productions américaines avec une superbe musique, de superbes plans (j'ai adoré la dernière scène sur le quai de la gare superbement réalisée)et des scènes d'actions spectaculaires.
Après Shiri, la Corée nous pond encore une oeuvre magnifique et profonde sur une Corée déchirée. Techniquement plus beau et mieux réalisé que son ainé mais tout aussi poignant, on reste scotché à l'écran jusqu'à la dernière seconde comme pour Shiri. Opposition Nord/Sud sur fond de romance pour Shiri, 2009 traite de l'"invasion" japonaise avec comme toile de fond cette amitié, fraternité qui lie ces deux agent, l'un Coréen et l'autre Japonais et qui aide à nous tenir en haleine.
Je conseille donc ce film à tout le monde d'autant que le coffret double DVD coréen est, une fois de plus, excellent.
16 novembre 2002
par
Adam
Superbe
Le film coréen le plus anticipé de l'année.. à juste titre.
Un postulat de départ fascinant : "et si le Japon n'avait pas perdu la guerre mais avait pris le contrôle de l'Asie?" Cela n'est pas bien sûr sans rappeler le fameux "Maître du Haut Château" de Philip K. Dick, comme beaucoup l'ont déjà mentionné, mais là où ce livre se contentait d'émettre une idée géniale sans l'exploiter dignement, le film "2009 Lost Memories" va plus loin dans la réflexion qu'il propose et qu'il inspire. Car ce film a une résonnance particulièrement pertinente de nos jours.. des Coréens écrasés par les Japonais, et qui cherchent de façon désespérée à reconquérir leur pays, ou au moins à faire savoir la vérité. On peut transposer cela facilement à d'autres peuples, et c'est sans doute un des arguments les plus forts de ce film.
Toujours cette éternelle quête d'identité qui monopolise les grands films coréens, que ce soit dans le thème de l'opposition nord/sud ou dans le thème de la colonisation japonaise, l'antagonisme Corée/Japon. L'histoire déchirée de ce pays est obsessionnellement déclinée par l'expression artistique coréenne, et "2009 Lost Memories" apporte une nouvelle pierre à l'édifice.
Un film au scénario fascinant, donc, superbement photographié, réalisé et interprété. Mention spéciale à Jang Dong Gun, qui trouve ici son meilleur rôle, à la fois sobre et poignant. Les mêmes éloges pourraient être faits à propos de Toru Nakamura, qui parvient en peu de scènes à nous faire ressentir tout le dilemne d'un éventuel 'retour au cours de l'histoire'. Les deux personnages sont à la fois symboliques et parfaitement humains et vivants.
On peut regretter une musique trop omniprésente et trop lourde ("Friend" souffrait du même défaut) mais curieusement cela n'enlève rien à l'impact émotionnel du film.
Une réussite magnifique, c'est mon mot final.
Caroline
100% EXCELLENT. A VOIR ABSOLUMENT
Cette grosse pointure du cinéma Koréen est un vrai bonheur. Tout y est! C'est un bonheur aussi bien pour les yeux que pour les oreilles. On en redemande!
A voir absolument
Terrrrrrible !!!!!!
Salut,
Une super film Coréen, je ne suis pas decut par le coffret DVD au contraire un tres bon Book avec des options de tres bonnes qualitées et un petit plus free dans le dvd (surprise).
J'ai aussi la BO qui est tres belle avec des instrumentales a vous couper le souffle !
Voila tout est bien reste plus qu'a se mettre au Coréen ;-)
Bye bye
"Next time we meet, You and I are enemies..."
2009, LOST MEMORIES, la Corée explose.
La Corée triomphante, thème du film. La Corée impose son cinéma, réalité technique.
Voici mesdames et messieurs, l'aboutissement de l'apprentissage du cinéma Coréen. Il y'a une image qui me vient à l'esprit, c'est celle d'une porte contre laquelle la Corée frappe, sans que personne vienne ouvrir, elle frappe à la porte, "Ditto", toc, toc, personne, "JSA", toc, toc, toc, tjrs personne, "Friends" Boum, personne n'ouvre, décidément, "tell me something" boom, boom, quelqu'un entrouvre en disant;"Dites donc vous auriez pas vu "Seven" et "basic instinct", vous faites de belles copies, mais il y'a de bonnes idées, peut mieux faire", "Musa", boum, boum, boum, la personne revient ouvrir et parle à son boss;"dites monsieur, c'est les gens de l'autre fois je leur dis quoi ? Dites leur d'être patients, c'est bientôt leur tour", et là "2009, LOST MEMORIES" arrive, "Monsieur, c'est tjrs les même gens, ils ont défoncés la porte, que faire ? Bah on va discuter un peu..."
Le cinéma HK décline, Woo, Chan, Li et Hark sont partis aux U.S. La Corée qu'a cela ne tienne ouvre les portes du cinéma "Monde" à grands coups de block buster locaux, et devient le porte drapeau d'un cinéma qui a toute les clefs en main et décide de passer à l'offensive. "2009, Lost memories" fait parti des missiles que la Corée nous envoie.
Mise en scène à la Metal Gear Solid 2(j'y reviendrai), Gunfights inspiré, Scénario béton (qui emerge un peu du marasme des comédies gentillettes), musique à la Hans Zimmer, acteurs qui dégagent un max, du vrai bon cinéma, comme on aimerait en voir plus souvent. Non, sincèrement 2009, L.M. mérite qu'on s'y attarde.
La mise en scène est véritablement époustouflante. Inspirée et efficace, elle sert vraiment le film dans son discours. Vous y repenserez quand vous verrez la scène ou le JBI déloge les terroristes du centre culturel. Ce que j'ai trouvé excellent, sans vous dévoiler un brin de scénario, c'est l'une des grosses scénes d'action/gunfight du film qui se passe sur un Cargo, avec des hélicos, et là tout nous fait pensr à Metal Gear Solid 2, les gars qui descendent des hélicos le long de cables tendus vers le sol, les armes, la manière dont les gars encaissent les balles, la furtivité, le décor, tout est presque pareil que Metal Gear Solid et c'est vraiment excellent (En attendant l'adaptation Live des aventures de Solid Snake...) !!!
Le scénar de son côté tient vraiment la route. Amitié, action, S.F. tout y passe, le rebondissement nous prend à revers, on est vraiment bluffé et surpris pour le coup tant l'univers du film nous fait croire au décor mis en place, vous verrez... Surprise. L'histoire est vraiment bien prenante, pour les fans de S.F., c'est du tout bon...
La musique se veut elle grandiose, Orchestre et compagnie, le problème c'est qu'elle est peu trop copiée. J'ai eu l'impression, que c'était Hans Zimmer qui avait fait la 'sique tellement ça sonne "Zimmer". C'est entre "Pearl Harbor" et le "Roi Lion", c'est de la grande musique un peu trop répétitive mais grandiose. Elle porte bien le film, et sait être présente quand il le faut, sa mise en place est impeccable. Pas trés inspirée, mais bon. seul petit point noir quand même.
"2009, L.M." expose un duo d'acteur exceptionnels, Jang Dong-Kun & Nakamura Toru. Leur amitié crève l'écran, leur lien est si fort. Ils dégagent un charisme impressionnant, qui convient à la trame du film. Décrire leur relation leverai le rideau sur le scénario que je ne veux surtout pas dévoiler. Les acteurs sont trés bons, et d'habitude moi qui trouve que les acteurs Coréens cabotinent pas mal (Yoo JI-TAE dans "Ditto", Kim SU-RO et les autres dans "Volcano High") je trouve le duo de "2009, L.M.", parfait.
En somme, si vous recherchez un film avec de trés bonnes scènes d'action redoutables qui servent vraiment le scénar (Loin des "Time & Tide" et autres...), un bon film de S.F. coréen avec un vrai bon scénar (mondes parallèles, utopie, paradoxes,...), jettez vous sur "2009, Lost Memories".
Le plus gros film coréen selon moi, le meilleur, peut-être.
See ya folks.
Saz..
P.S : L'édition DVD est en plus terrible, box 2 DVD (film en DD5.1 ou DTS sous-titré anglais) + Livre énorme du "making of"(limite artbook du film, 311 p. couleur et N&B, malheureusement, entièrement en coréen mais trés beau)dans une belle boîte géante, un peu chère mais ça vaut le coup.
Un bon film d'action qui aurait pu donner un chef d'oeuvre
2009 est de ces films qu'on attend avec impatience, et qui, même lorsqu'ils sont bons, ne nous épargnent pas une déception annoncée.
Un film visionnaire, un film révisionniste, un film historique, un film de science fiction anticipateur, un film fantastique, un film d'action à grande échelle, une énorme production asiatique, n'est-on pas en droit d'en attendre des sommets?
Passé le sujet de départ, totalement attirant, c'est pro, il n'y a aucun doute. Quelques scènes d'actions sont superbes, et quand elles ne le sont pas, elles sont juste efficaces; les acteurs, Jang Dong Kun en tête, mènent la danse avec brio; certains morceaux de la bande originale sont fabuleux; la réalisation, est sobre et inspirée quand il faut, menant l'énorme barque à bon port; car c'est bon, ne nous méprenons pas. Mais toujours pas assez...
Je ne vais pas casser les attentes en énumérant chacuns des relatifs défauts de cette oeuvre; disons juste qu'une fin bien mieux amenée, un script beaucoup plus vaste et ambitieux, une réa plus inspirée que pro et une bo moins Zimmerienne par moments, et on l'aurait eu, notre nouveau chef d'oeuvre du cinéma d'action asiatique... rien que ça!
Mais c'est pas ça.