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3.93/5
top 100: #64
Vampire Hunter D Bloodlust
les avis de Cinemasie
7 critiques: 4.14/5
vos avis
26 critiques: 4.15/5
Dracula Featuring Mad Max et les autres
On démarre avec un pré-générique « Hammer’s Prod. presents » et une ville (gothique) où des croix (gothiques) se tordent devant la présence d’une créature (gothique) de la nuit, venue accomplir ses basses besognes odieuses (et gothiques) et... KABLAM! on se retrouve soudain dans un bon vieux film post-apocalyptique, des bouts de satellites valdingués flottent dans l’espace et on nous explique rapidement le pourquoi du comment du bidule et... BLUNK! puis on bascule dans une église-hacienda, en plein Western Spaghetti, pour y découvrir notre Vampire hunter D-Clint Eastwood-chasseur de prime en train de se faire recruter pour retrouver le saligaud de vampire qui a... SQUIZ! Et là le fantasme de tout amateur de bourrinnage de meute depuis L’Agence tous risques débarque à fond les ballons, une bande de mercenaires déboule dans un gros van customisé pour ventiler du zomblard façon puzzle et... SCROUNCH! cetera.
Comme toutes celles du film, cette dernière scène nous en met plein les mirettes. Elle reprend l’introduction du Vampires de John Carpenter, Yoshiaki Kawajiri - Kiwi pour les intimes – lui donnant des vitamines - normal pour un kiwi! – avec une sacré bonne idée : ne pas zigouiller sa team dès le premier quart d’heure. Cette bande nous rappelle également beaucoup le Blood-Pack du futur Blade 2 de Guillermo Del Toro, en particulier le copié/collé du balèze « Hammer » armé de son marteau (donc) gigantesque. La boucle est ainsi bouclée et un nouveau concept inventé, le « marteau gothique dans ta gueule! », aussi appelé « Du Hammer ou je fais un malheur ! » même s’il n’y a pas de quoi en faire un fromage, l’inspiration Kawajiresque étant lââârgement assumée par l’homonyme de Benicio, également mari de la vache. Les seconds rôles du super-van sont tous des personnages fouillés et fascinants, à ce point classes qu’ils en arriveraient presque à voler la vedette à « D », D comme « Dunpeal » mais aussi « Diurnambule », un personnage rejoignant Blade dans ses aspects austères finalement moins funs que tous ces seconds couteaux, ceux-ci semblant plus fragiles, plus vulnérables, et de ce fait plus attachants que notre héros. Ce qui est normal pour des couteaux, convenons en. D est sauvé du néant par ses pouvoirs, ses diverses malédictions et sa fameuse main gauche qui lui sert de bras droit, une paume dotée d’un visage, à l’arrivée un personnage à part (presque) entière, bavard et sans scrupules, qui enrichi notre guerrier solitaire d’un binôme ami/ennemi vraiment accrocheur.
L’alliance des dessins de AMANO Yoshitaka et du style de Kiwi porte ses fruits - normal pour un kiwi! - et la fusion s’opère avec maestria, chacun arrivant à conserver ses marques de fabrique respectives. Amano nous présente ses dessins reconnaissables entre mille (cf. photo de droite) et Yoshiaki son animal familier habituel : le démon se déplaçant au sein des ombres. Le concept a beau être déjà exploité dans La Cité interdite et Ninja Scroll, il reste toujours aussi fascinant et angoissant. Autour de cette constante le bestiaire s’accroît joliment, en particulier cette femme-caméléon redoutable, une saleté qui se fond dans les éléments et se sert d’eux pour tendre des traquenards bien vicelards à nos « hunters » favoris.
Concernant les oripeaux de ce Bloodlust, on peut tout d'abord relever une excellente bande originale. Elle donne une pêche d’enfer aux scènes d’action, se fait plus douce lorsque le repos est de mise, et atteint même ses ambitions lorsque l’histoire se veut grandiose. Elle prend également quelques risques payants, en particulier ce morceau très mangatesque qui détonne sur une partition globalement classique. Ce passage accompagne naïvement une des scènes les plus émouvantes du DA , rejoignant ainsi les mélanges musicaux de type Chroniques de la guerre de Lodoss et la naïveté bienvenue qui en ressortait. Quant aux images, elles sont somptueuses de richesses visuelles variées. Par l’aspect assez chargé et haut en couleur de ces croisements hybrides, ce DA est finalement presque plus baroque que gothique (ah ben c'est malin…), rendant cet étrange univers assez proche, entre autres, de la série de bouquins Hawkmoon de Moorcock.
Comparé à l’opus D, Chasseur de vampires de 1985, celui-ci bénéficie de d’avantage de moyens. L’ancien avait pour lui une ambiance craspec (ASHIDA Toyô alias Ken le survivant oblige) que n’a pas la version de Kiwi, beaucoup plus léchée, même si elle regorge de massacres en chaîne et de boucheries dantesques (normal pour un kiw… ah non tiens, pas là). Kawajiri enchaîne ses scènes d’action tout en arrivant à maintenir une tension dramatique palpable, il se sert pour cela de rebondissements sympas transformant le bain de sang en un mélodrame aussi surprenant que bouleversant sur les vingt dernières minutes du métrage.
Ces mélanges et autres changements d’orientation font de ce Vampire Hunter D Bloodlust une œuvre bâtarde faisant honneur au genre « Gros B horrifico-bourrin » et finit même par transcender son statut d’animé pour côtoyer le plus sérieusement du monde les films des petits auteurs cités ci-dessus. Quant à sa place dans le (gros) panier des nombreux films consacrés au mythe vampirique, elle est sans problème bien visible, penardos, sur le dessus.
Un film somptueux !
Vampire Hunter D Bloodlust marque la rencontre d’un réalisateur d’exception, Yoshiaki Kawajiri, avec un personnage non moins exceptionnel qui n’est autre que le célèbre chasseur de vampire D, création de l’écrivain Hideyuki Kikuchi. C’est la seconde adaptation en anime tirée de l’univers littéraire de D, la première datant de 1985 (Vampire Hunter D) et aussi la deuxième fois que Kawajiri adapte un écrit de Kikuchi (La cité Interdite). Malgré le succès rencontré par le premier OAV, beaucoup avaient été désappointés par son faible niveau technique et attendaient donc avec impatience cette nouvelle version pourvue de moyens bien plus conséquents car destinée au format cinéma. Le verdict est sans appel : ils ne risquent pas d’être pas déçus.
Autant mettre les choses au point tout de suite : Vampire Hunter D Bloodlust est une vraie réussite artistique et technique. Dès le premier plan, un long travelling arrière sur un cimetière avec un effet 3D parfaitement maîtrisé, on sent bien que le spectacle va se situer dans le haut du panier des productions animées. La suite ne fait que confirmer cette impression avec une vraie démonstration des talents de réalisateur de Kawajiri et, surtout, de son savoir-faire pour tout ce qui touche à la création d’univers sombres et baroques, suintant le désespoir. On passe ainsi d’une ville dans le plus pur style Europe centrale 19ème siècle, à des décors arides et désertiques que ne dénigrerait pas le Carpenter de Vampire, pour finir dans un château ultra-gothique à l’architecture démesurément monumentale, version sublimée d’une imagerie établie par les productions fantastique de la Hammer des années 50: édifiant. Dans ce jeu constant de va et vient fondé sur une opposition binaire (intérieur/extérieur, ville/désert, nuit/jours, humains/vampires) qui met en relief la nature singulière du personnage de D, le travail sur les contrastes clair/obscur prend une dimension toute particulière et participe fortement de l’ambiance réussie du film. Néo-western gothique et post-apocalyptique, VHD Bloodlust véhicule ainsi parfaitement l'atmosphère crépusculaire d’un monde et d’une société, le système féodal instauré par des vampires régnant sur les humains, à l’agonie.
Fidèle à la vision graphique de l’illustrateur Yoshitaka Amano quant au design de D, Kawajiri signe également une des meilleures transpositions animée du trait si délicat et particulier de ce dessinateur de renom. Pour ce qui est du character-design général, il oscille entre classicisme occidental pour les vampires et bestiaire à la Ninja Scroll pour les seconds couteaux. Les habitués de Kawajiri pourront d’ailleurs s’amuser à compter les divers emprunts de ce dernier à sa propre œuvre, notamment pour tout ce qui touche aux techniques de combat des personnages secondaires. Si les néophytes trouveront probablement là matière à être surpris, c’est tout de même une des faiblesses du film pour les fans du réalisateur. Celui-ci fait preuve, dans le domaine des scènes d’action, d’un certain manque d’innovation. Mais là c’est histoire de chipoter car ces moments restent toujours aussi jouissifs à regarder, leur mise en scène n’ayant rien perdu de leur efficacité (mais du sang oui) même si le scénario, dans son ensemble, demeure assez classique, du niveau d’une très bonne série B.
Aussi le principal atout de ce VHD est-il de proposer une version « haut de gamme » de l’univers littéraire. En effet si l’histoire, tirée du troisième tome de la série de romans qui en compte plus d’une dizaine, ne brille pas par son originalité, elle est finalement assez bien ficelée pour ne jamais ennuyer. On sent que Kawajiri s’est surtout concentré sur les défis techniques, fort d’une production mettant à sa disposition des moyens auxquels il n’était pas très coutumier. Fruit d’une collaboration entre le studio Madhouse et la société de distribution américaine Urban Vision, VHD Bloodlust a été réalisé au Japon et post-produit aux Etats-Unis (le master s'est fait au Skywalker Ranch) pour un doublage d’origine entièrement en anglais.
01 janvier 1970
par
Astec
D for Dunpeal
Lyrique et crépusculaire, le
Vampire Hunter D de Kawajiri est une excellente série B qui se distingue par la complexité de ses personnages, dont le passé chargé les fait constamment tanguer entre le Bien et le Mal, entre doutes et certitudes : il y a D, le métisse vampire-humain, qui traîne son immortalité à chasser les congénères sanguinaires de son père au service d’êtres humains qui ne l’aiment pas ; il y a aussi le beau couple maudit Meier Link / Charlotte qui tente d’atteindre un endroit isolé du monde pour vivre leur amour interdit ; il y a enfin Leila, une solitaire dont la vengeance exercée chaque jour contre les meurtriers de ses parents ne parvient pas à apaiser sa douleur et son manque de repères… Ces personnages évoluent dans un monde imaginaire apocalyptique et cauchemardesque, d’où certaines valeurs humanistes (loyauté, reconnaissance) surnagent encore quelque peu. Un très bel anime qui vaut le coup d’œil, malgré quelques courtes scènes d’action un brin décevantes.
Bien dessiné
De jolis graphismes. Histoire sympa, quoique un peu trop attendue du gentil et beau cavalier noir sorti de nulle part qui vient sauver la planète. J'ai bien aimé la fin de l'histoire. Bon divertissement.
Vampire Hunter D - Bloodlust • 2nd opus d'animation de la SAGA crée par Amano
Splendide suite de Vampire Hunter, revisité par kawajiri.
Certes le 1er opus de 1984 nous mettait un avant gout de ce chasseur de Vampire avec un beau final mais cette fois ci, c'est complément grandiose, c'est peut etre et tout simplement le meilleur animé de Vampire... à égalité avec des films aussi prestigieux que Entretien avec un Vampire ou le Dracula de Coppola. D'autant plus que la version originale en langue anglaise (le Studio Madhouse a produit ce dessin animé avant tout pour le marché américain) est bien plus réaliste que si il avait employé du japonais... Bref que du beau travail : superbe dessins, superbe doublage anglais d'origine, et superbe histoire qui comme dit la bande annonce :
Les temps changent,
Des secrets se révèlent,
Les chasseurs deviennent les chassés,
Voici Vampire Hunter D (Chasseur de Vampire D)
Et tout ce que vous voyez n'est pas ce qu'il semble etre...
Donc pour conserver et pour ne pas gacher votre soirée, la derniere phrase de la bande annonce indique clairement que vous êtes loin de vos surprises ^^
Un incontournable de l'animé d'action
Bloodlust n'est pas un remake du premier film de 1985, qui par ailleurs vaut toujours le détour avec sa grosse ambiance, cet opus de Yoshiaki Kawajiri -maître de l'action-, est une autre histoire du Dumpeal mystérieux.
On assite tout d'abord à une réalisation impressionnante qui envoie la sauce avec une direction artistique top niveau notable en particulier pour ses décors baroque. Et puis il y a la mise en scène de feu du réalisateur japonais qui sait poser plusieurs ambiances, il n'y a qu'à voir l'introduction et on pourait presque directement crier au chef d'oeuvre. On s'étonne encore plus avec une gallerie de personnages rendus attachant en quelque plans, et des séquences émotions toutes réussies.
Je regrette cependant vraiment l'absence d'érotisme appuyé auquel le réalisateur nous avait habitué par le passé, d'autant plus étonnant que le film de 1985 en était pourvu. L'autre point faible étant le scénario encore un peu mince, le problème étant qu'avec toutes ces qualités il est difficile de ne pas en vouloir plus qu'un seul film.
08 septembre 2011
par
Hotsu
Immense chef d'oeuvre...
Un des plus beaux animés jamais réalisées. Les personnages sont superbes et prennent des posent magnifiques, le scénario est très bon, on a droit à une animation de qualité, la musique colle à l'image, les références à d'autres films foisonnent (western, films d'épouvante de la hammer avec décors gothiques, fantastique avec une scène qui m'a fait penser au Retour du Jedi, avec nombre de monstres différents dans une même pièce, on cherche Jabba the hut lol), bref tout est réussi et le résultat fait parti des meilleures oeuvres sur le thème des vampires, tout supports confondus. Pour moi c'est aussi bon que Ninja Scroll du même auteur. 2 must à posséder et à revoir en boucle.
Total chef d'oeuvre
De tous les prestigieux créateurs de l'anime, Kawajiri est sans nul doute celui qui mérite le plus terme de génie. D'une puissance égale à Ninja Scroll, Vampire hunter D déploit selon une rythmique parfaite tout l'arsenal cinématographique de son auteur qui enchaine plans iconiques, sublimes, iréels. Jonglant avec les figures de son héritage thématique et les apports d'autres genres (fantastique, western...), Kawajiri parvient à un pur état de nirvana cinématographique, l'état de grace d'un virtuose aux facettes plus noires les unes que les autres.
Un film somptueux
Le scénario, aux fondements plutôt classiques regorge de surprises et de scènes d'anthologie.
Que dire de l'animation si ce n'est qu'elle frise la perfection, les personnages évoluent avec une telle grâce et agilité c'est scotchant!! La musique est parfaitement en adéquation avec la tonalité visuelle des scènes et souligne avec intensité chaque moments -le meilleur épisode musical étant probablement la sortie de carosse au grand jour de Meier Link-.
En bref un grand moment d'animation qui mérite d'être revu à l'infini.
Le Rouge & le Noir
Les recherches esthétiques de Kawajiri sont hallucinantes, le côté sexuel et sauvage de
Ninja Scroll sont remplacés par l'amour et la mélancolie.
Un animé incroyable qui ne possède aucun défaut. Il alterne magnifiquement une intrigue forte et des scènes d'actions admirablement menées.
Quand le Noir se substitue au Bleu et que le rouge est plus profond que jamais.
L'un des meilleurs anime.
Même critique que Ninja Scroll
Une réalisation impeccable, des monstres avec des pouvoirs de folie, des effets visuels impressionants, Yoshiaki Kawajiri signe ici un anime très réussi, seul point faible une histoire très linéaire qui ne développe pas les aspirations de ses personnages.
J'ai regardé la version japonaise mais apparemment la VO serait le version US, à vérifier avant de le visionner.
Pour l'amour du genre.
Quel film !mais quel film! Une fois de plus la jap'anime donne une leçon au cinéma en chair et en os grace au Vampire Hunter de Kawajiri . Rentrant directement ds les 5 meilleurs films de vampire de tout les temps.Et dieu sait que les vampires ont été décliné à toutes les sauces du tres mauvais au tres bon.Relègant Blade à un pauvre petit super hero , Vampire Hunter ,Sublime mélange de fantastique,western,s-f,action movie,et romance (rien que ça ) s'offre le luxe de mélanger à peu pres tout les styles ds une seule bobine! Kawajiri frappe tres fort et touche au coeur pour tt les amateurs et les détracteurs des films de vampire. De plus la réalisation inspirée ,et le scénario linéaire mais autosuffisant viennent compléter le tableau de cette oeuvre magistrale.Bon, j'arrete les éloges........
Kawajiri récidive dans ses duels titanesques et surnaturels dans la lignée d'un de ses précédents chef-d'oeuvre : "Ninja Scroll"!
Si vous avez aimé "Ninja Scroll" vous vouerez un culte à "Vampire Hunter D, Bloodlust". En effet ces deux films sont en de nombreux points trés similaires : de valeureux combattants livrent un combat acharné contre une bande de guérriers de l'ombre possédant chacun une technique ou un pouvoir qui lui est propre! Nos combattants ont quant à eux une arme qui leur est spécifique pour exploser des zombies et autres créatures de la nuit!
Beaucoups de personnages semblent être inspirés de ceux de "Ninja Scroll" et la technique d'animation est semblable aux deux longs métrages!
Le scénario semble peut-être conventionnel mais il privilégie les scènes d'actions époustouflantes et remarquablement bien réalisées par l'un des maîtres de l'animation japonaise, le grand Kawajiri.
La narration réserve tout de même quelques rebondissements non dénués d'intérêts et la complexité des personnages et des mystères qui les entourent captive le spectateur jusqu'à la dernière réplique!
En résumé, procurez-vous ce chef-d'oeuvre de l'animation de tout urgence car il est indispensable à toute DVDthèque qui se respecte!!!
Kawajiri sublime le 1er opus et nous livre un diamant sombre!!!
Rien que le 1er plan du film (traveling arrière dément) vous met en appétit!
Ambiances gothiques (films des 50's de la Hammer), western, fantastique, drame amoureux se mélangent ensuite pour donner corps à ce classique du manga!
Et pour les amateurs d'action, ça défouraille sévère!
A voir ABSOLUMENT, IMMÉDIATEMENT, TT DE SUITE!!!!
Je me répète mais...domo DOMO ARIGATO, Kawajiri-San!
Baroque
Baroque, ce film par certain aspect rappelle étrangement le superbe Dracula de Francis Ford Copolla . Bien que le scénario soit sans surprise, l'animé est de tout beauté . Visuellement et graphiquement superbes, une mise en scène énergique et sans temps mort, des personnages "bons où méchants" attachants et une bande son envoutante . Bien que la version japonaise ne soit pas la version originale, elle est cependant la meilleure, car c'est celle qui fait passée le plus d'émotion et de sentiment, rendant les personnages vivants et réels . Brèf tout simplement génial .