Là je suis quand même pas mal tombé sur le cul devant ce film qui retrace une histoire vraiment très poignante entre deux personnage, un couple sino-japonais, séparé puis qui se retrouve dans le camp adverse, jouant ainsi au jeu malin du contre-espionnage, jusqu'à la fin assez bouleversante. Le scénario est béton, vraiment rien à redire sur le déroulement de l'histoire, même si certains passages sont durs à suivre entre les flashback qui ne sont pas forcément évidents à situer. La réalisation est magnifique, très romantique et fluide, en laissant les images s'évader avec un musique douce qui, même si elle semble bizarre pour un film d'espionnage, marche vraiment très bien dans ce cas là. LEs acteurs ne marquent pas vraiment les esprits, part Zhang Ziyi qui s'embarque vraiment très profondément dans son personnage et vraiment très convaincante, comparé au jeu de Nakamura Toru qui lui semble avoir un jeu assez monogame par rapport à ses autres films (pas réellement vu de différence avec sa prestation dans Tokyo Raiders et 2009). En outre j'ai été subjugué par le plan séquence à la fin du film entre Zhang Ziyi et son collègue qui était vraiment poignant et remarquablement bien filmé, donnant réellement une idée d'intimité entre les deux personnages. Film excellent ; un mélodrame au milieu d'une intrigue d'espionnage, mis en scène de cette façon, ça marche vraiment bien.
Techniquement impressionnant, scénaristiquement prometteur, mais la structure narrative plutôt chaotique de "Purple Butterfly" empêche Lou Ye de signer un film majeur.
Le titre de ma critique résume à peu près la chose. "Purple Butterfly" part d'une histoire d'amour perdu, appuyée par un contexte historique solide.
Le casting est bon, Zhang Ziyi montre la meilleure facette de son jeu d'actrice.
La réalisation est conséquente. Fini le tournage à l'arrachée de "Suzhou River", cette fois, Lou Ye nous place des scènes d'action réalistes (et croyez-moi que voir Zhang Ziyi tenir un flingue en main, c'est du pur bonheur visuel), des émeutes, des bombes qui explosent en pleine rue, etc...
Certains mouvements de caméra sont très osés, comme par exemple un long plan-séquence en travelling latéral de plusieurs minutes où l'on suit un groupe de personnages à distance, ou encore des plans-séquences sur plusieurs étages avec mouvements de grue, rappelant un peu un film tel que "Soy Cuba".
Alors où est le problème ?
Ben le problème, c'est que le tout est monté n'importe comment et qu'il est dur de s'y retrouver... Ca pénalise beaucoup le film lors de la première vision.
Et puis les images d'archive qui arrivent à la fin... pas sûr que tout le monde apprécierait ce genre d'audaces.
C'est un film que j'aime assez, en dépit de ses gros défauts qui plombent un peu son intérêt.
Mais dommage, tout de même, parceque "Purple Butterfly" avait tout pour être une réussite du cinéma chinois.
L histoire et le contexte historique sont très bien retranscris, les 2 personnages principaux qui sont interprété par Zhang Ziyi et Toru Nakamura sont très bien joués le principal problème du film vient de ça réalisation par exemple : les scènes de fusillade sont trop confuses pour comprendre qui tir sur qui, et le réalisateur s'attarde trop sur certaine scène qui n'apporte rien au film en question. De plus je trouve le film un peu trop long il aurait pu s’arrêter après la scène de la soirée ou vont Cynthia et Itami. En bref pas une Franche réussite.