| Junta | 0.75  |
My movie is nothing… |
… c’est ce que le réalisateur a dû se dire en voyant le résultat final. Déjà il faut vous prévenir, ce n’est pas un film de gambling! Sous une jaquette qui annonce une grosse bouffonnerie avec Nick Cheung, Wong Jing, et Hsu Chi, se trouve en fait une histoire d’amour plate avec quelques parties de-ci de-là (mais vraiment rien d’extraordinaire pour ces dernières…).
L’histoire est celle d’un petit joueur « Brother Who-the-Hell » (Nick CHEUNG Ka-Fai) et de son oncle Lo (WONG Jing) qui gagnent leur vie en jouant de manière légale ou pas. Puis Who-the-Hell rencontrera une jeune fille aveugle : Candy (HSU Chi) dont il tombera amoureux. Suivra une petite fourberie, un meurtre et un tabassage en règle de Nick qui le rendra aveugle. Il deviendra alors un pauvre clochard sans un sous en poche car il a donné toute sa fortune à la pauvre Hsu Chi pour une opération aux U.S.A qui lui fera retrouver la vue. Pour la suite, je vous la laisse découvrir par vous-même (si vous avez le courage de regarder jusqu’au bout).
La réalisation est plate, et le film se traîne en longueur ! Mis à part quelques coups d’accélérateur donnés par Marco MAK Chi-Sin au montage de temps à autre, et quelques plans sympas, il n’y a rien… Lors de la scène d’introduction, Mak se lâche en multipliant les accélérés/ralentis jusqu’à écœurement, puis plus rien, montage et réalisation sans rythme, jusqu’à quelques scènes d’action biens cadrées et montées nerveusement. Cependant elles sont tellement peu nombreuses qu’on pourrait les qualifier d’anecdotiques. Les quelques passages de gambling sont aussi passionnants que lorsque je joue à la bataille avec ma petite soeur (et encore, c'est même pas sûr...)
Wong Jing en tant qu’acteur est très agaçant, et son jeu est plutôt limité. Nick Cheung est transparent, et même si je ne l’apprécie pas particulièrement Aman CHANG aurait pu avoir l’obligeance de tenter de le mettre dans des situations comiques (ce qui n’est jamais le cas) au lieu de lui offrir un rôle romantico-dramatique (tiens je viens d’inventer un mot !). Et la belle Hsu Chi a droit à un viol (totalement injustifié en plein milieu de l’histoire) qui vient comme un cheveux sur la soupe, gratuit et malsain. Déjà le film en soit était pourri, avec cette scène il tombe dans la daube infâme.
Vous l’aurez compris, à moins que vous aimiez vous faire chier (il n’y a pas d’autre mot) ou que vous soyez un fan de Hsu Chi un peu dérangé (vous aimez la voir subir un viol…), retenez bien la jaquette et le nom de ce film pour à tout prix ne pas l’acheter ni se le faire prêter.
