Le film s’ouvre sur une violente dispute entre le père – un magistrat à la retraite, et la mère, juge elle aussi, sous les yeux de leur fils, âgé d’une douzaine d’années. La querelle porte sur un évènement trouble dans le passé du couple. La mère se réfugie dans la salle de bain, où elle donne son bain à son fils. Ses gestes, paroles et attitudes témoignent de l’amour extrême qu’elle porte au jeune garçon, la rupture du cordon ombilical n’a pas entamé l’union fusionnelle entre mère et fils.
Un jour, le jeune garçon et son ami se font surprendre en train de contempler des photos érotiques sur un CD Rom dans la salle informatique de l’école. Les deux enfants trompent la vigilance des adultes et s’enfuient. Ils se réfugient au dernier étage d’un grand bâtiment désaffecté : l’ami du jeune garçon est terrifié par la perspective de la punition que va lui infliger son père, et parle de se suicider : il brandit un couteau. Tous deux entendent alors des bruits de pas dans l’escalier. Le jeune garçon s’empare du couteau, et s’élance en poussant un cri. Alors que son ami a été attrapé par la police, le jeune garçon, dont la main est ensanglantée, parvient, lui, à s’échapper. Il trouve à nouveau refuge, cette fois-ci au musée des civilisations d’Asie. Il aborde une jeune fille qui doit avoir environ 12-13 ans : c’est la fille du gardien du musée. Ce dernier propose au garçon de venir chez lui, en attendant que ses parents le récupèrent.